Initialement écrit le 26/06/2014 et le 19/07/2014
The Doom Generation (1995), un film un peu branlos (c'est le cas de le dire) sur l'escapade érotico-sanglante de trois jeunes au style un peu grunge (et c'était ma période à l'époque, donc c'est pour ça que j'avais regardé).
Je me souvenais vaguement qu'il y avait des éléments gay dans ce film, mais en le revoyant (et en en apprenant un peu plus sur le background), en fait c'est trop gay de partout du début à la fin, j'ai trouvé ça insupportable. xD Je me souvenais pas que c'était autant omniprésent.
En fait le réalisateur fait habituellement des films gays, et celui-là a été (plus ou moins ironiquement) estampillé comme son seul film hétéro parce qu'il y a un triangle (plutôt sexuel qu'amoureux) entre une fille et deux gars, alors je sais pas trop comment sont ses autres films (et ça m'attire pas trop perso), mais la vache, tu parles d'un film hétéro. 😸
Heureusement qu'il y a Rose McGowan (qui semble vouloir battre le record d'Al Pacino dans Scarface pour le nombre de vulgarités balancées à la seconde). Elle a d'ailleurs la même coupe que la fille dans Pulp Fiction, sorti tout juste un an auparavant, alors je sais pas s'il y a un rapport. Vu en VO cette fois (en VF à l'époque).
Mais c'est un film particulier, on peut pas lui enlever ça. 👾
*
Last Man Standing (1996), un remake de Yôjimbô à la sauce prohibition, avec l'expert en sabre qui est remplacé cette fois par un Bruce Willis qui fait des super-combos hypersoniques avec deux flingues automatiques (ce qui veut dire que techniquement il devrait changer de chargeurs toutes les 8 secondes et avoir donc débarqué dans cette ville avec 70 palettes bourrées de chargeurs, mais passons).
Je crois que c'est le premier que j'ai vu avec ce scénario en fait, parce qu'il me semble que j'avais encore vu ni "Yôjimbô" ni "Pour une Poignée de Dollars" à l'époque (mais je suis pas sûr). Il y a Christopher Walken qui joue le rôle de l'homme de main psychopathe et rival (car ayant un niveau de skill proche de celui du héros toussa).
Bien réalisé, divertissant mais sans plus. Le héros fait le narrateur tout du long, dans un ton un peu cliché (expressions de film noir genre "skirt" pour dire "cette poule", j'ai-le-blues-bébé et phrases typées philosophie de comptoir dont les dialoguistes ne devaient pas vraiment maîtriser le sens). Aussi un peu over-stylisé parfois peut-être. Mais sympa. En tout cas l'histoire reste globalement fidèle à l'original (et encore plus à la version de Sergio Leone).
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