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mercredi 11 avril 2018

Jeux Super Nintendo

Initialement écrit entre le 18/08/2015 et le 26/08/2015


Bon, pour cette semaine de creux, je vais citer les jeux que j'ai faits sur Super Nintendo et y raconter mon expérience perso ou mes anecdotes dessus (je vais l'appeler "snes" ci-bas pour aller plus vite dans les textes, même si à l'époque personne disait snes, en France on disait tous la Super nintendo). 👾 Comme pour la Master System je vous épargne les dates.

Donc j'ai jamais eu moi-même la snes, il y a juste eu ma cousine qui l'avait avec quelques jeux, et un pote qui m'y a fait jouer chez lui, et surtout qui me l'a prêtée à un moment avec quelques jeux (souvent en vrac, sans notices ni explications), pour chez moi. Et un autre ami qui en a profité pour me prêter une poignée de jeux à ce moment-là aussi.


Super Metroid : Très cool. Les boss, les skills tout ça. Il faut aimer se perdre par contre. C'est tellement long qu'au bout du troisième mois, tu recharges ta partie et tu sais plus où il faut aller. Alors tu flânes à gauche à droite pendant des heures en faisant toujours les mêmes choses. Quel bordel pour s'y retrouver dans les niveaux, heureusement qu'il y avait une carte (comparé à la version NES).
Je me souviens vaguement qu'à un moment j'ai été coincé assez longtemps avec une autruche. 👺

Super Mario Kart : Fun. Contrairement aux suite, les skills de conduite y avaient bien plus d'importance que les bonus gagnés en cours de route. Je commençais à bien maîtriser à la fin.
Par contre en mode Battle, la moule avait une importance bien plus grande (ou la faculté à appuyer au bon moment pour avoir un bon bonus, genre carapace rouge ou invincibilité, comme j'ai pu voir d'autres potes le faire), donc là c'était pas toujours la gloire (moi j'étais abonné aux plumes).


Secret of Mana : Mon pote l'avait déjà fait et s'est mis en tête de m'y faire jouer (voulant tester le mode à deux joueurs). Le premier RPG/A-RPG auquel j'ai joué jusqu'au bout avec Mystic Quest Legend. Mais c'est lui qui s'occupait des menus et des magies donc bon. Musiques magiques aussi, avec une signature bien distinctive.
Ce frisson quand il y a le fort qui sort de terre sur la map-monde avec la musique... 😃 Pour le boss de fin, mon pote m'a dit de me contenter de frapper au bon moment, et lui s'occupait de soigner (ce qui devait se faire au poil de cul, peut-être aussi parce qu'on avait un niveau trop limite je sais pas), c'était bien cool.

Demon's Crest : Les graphismes et le pixel-art étaient excellents, les boss impressionnants, le gameplay varié et toujours fun avec switch de personnages et un petit côté RPG, l'ambiance gothique génialz... Bref, un super jeu. Je me souviens plus trop de l'histoire par contre. Bon après, ça reste du plateformer assez classique dans un sens, mais bonne petite perle.

Zelda A Link to the Past : Sympa et pleins de bonnes petites idées de gameplay (notamment dans les donjons).
On s'attendait pas à cette extension à la fin avec le monde parallèle (mais il est pas tellement exploité que ça finalement je trouve). Sinon niveau ambiance, musiques, univers, histoire, j'ai pas trouvé qu'il valait forcément plus que la moyenne des autres jeux. 👹


Super Bomberman (2 je crois) : Jeu très sympa et, si je me souviens bien, malgré le fait qu'on puisse redouter la répétition, c'était jamais chiant.
Anecdote du jour, on me l'avait prêté pour une poignée de jours, et je me souviens que j'avais commencé à le faire sur la télé familiale (pas de télé dans ma chambre) un soir où mes parents étaient pas là (ils étaient supposés revenir le lendemain très tôt).
J'ai été très loin dans le jeu après des heures et des heures, sauf que moi, habitué aux jeux sans save ni password, je pensais qu'il y avait rien de tel... et je voyais pas non plus de mot de passe s'afficher à mesure que je progressais (on m'a dit bien plus tard qu'il y avait un système de password, peut-être qu'il s'affichait quand on faisait "Continue > no").

Donc j'ai essayé d'avancer le plus possible en espérant atteindre la fin pendant la nuit, et ensuite trouver le temps de dormir un minimum parce que le lendemain j'avais quand même cours.
Moralité le jeu était interminable, alors j'ai fini par me dire qu'il fallait que j'aille me coucher pour les deux heures qui restaient, en laissant le jeu comme ça en pause. Mais j'avais peur que mes parents éteignent la console en arrivant et en la voyant allumée lulz.
Alors je suis resté dans le canapé du salon familial, en essayant de m'endormir mais en même temps d'être aux aguets pour le moment où mes parents arriveront, pour que je puisse me réveiller et les prévenir (un mot sur un post-it ça suffisait pas, j'avais déjà essayé avant mais ils s'en foutaient, donc le but là c'était de les convaincre ! 👻)
Quand ils sont arrivés, je me suis réveillé et je me suis dit "mais qu'est-ce que je fous à me prendre autant la tête pour un jeu vidéo ?", j'en ai conclu que c'était sûrement la fatigue qui m'avait poussé à faire n'importe quoi cette nuit, et j'ai éteint moi-même. 😃
Donc j'ai jamais vu la suite.


Super Probotector (Contra III) : Prise en main immédiate, défoulant, épique aussi (avec les missiles à la fin et tout, de grands moments d'action).
À la place des héros humains, nous on avait des robots dans la version française, histoire d'amenuiser la (suggestion de) violence apparemment. Résultat, maintenant tous les anciens joueurs français sont devenus violents envers les appareils ménagers et tapent sur des cafetières à longueur de journée. =>[]


Street Fighter 2 (puis Super Street Fighter 2) : Les screens dans les magazines faisaient rêver. Et en pouvant enfin y  jouer, c'était encore plus hallucinant.
La toute première fois qu'on rencontre Vega (Balrog en version jap et Vega en VF), on comprend rien à ce qui se passe et on se prend une sacrée tannée. Quand on a su qu'il sortait une nouvelle version avec les boss jouables, on attendait que ça de pouvoir le contrôler.
Pas eu trop de mal à faire les hadôken la première fois. Les shôryûken étaient un poil plus chiants à apprendre à placer naturellement en combat. Mais c'est sur les Street Fighter sur Playstation (Zero et Zero 3) que j'ai acquis un bon niveau à force d'y jouer (mon compteur de wins au mode survival se bloquait au chiffre maximum lulz).


Mystic Quest (Legend) : Chronotriggerlogiquement c'est mon premier vrai RPG (après Phantasy Star), auquel j'ai vraiment joué cette fois en profondeur et que j'ai pu terminer. Ça tombe bien, c'était un peu un jeu pour les débutants en RPG. Mais le truc con, c'est que sans manuel ni personne pour m'aiguiller, je savais pas qu'on pouvait changer d'équipement dans le menu, ce qui fait que j'ai fait tout le jeu avec l'équipement de base et ça m'a donc semblé assez dur xD (surtout certains passages).
Je me souviens d'une pyramide de glace notamment, dans laquelle j'avais passé un temps fou à connaître l'enfer. Je suppose que ça a plus rien à voir quand on connait comment fonctionne un RPG et qu'on change régulièrement son équipement.
La musique, je sais pas pourquoi autant de gens s'extasient autant dessus, à part deux ou trois pistes elle m'avait semblé assez fade. Parfois on se serait même cru dans Hélène et les garçons sérieux.
Toutefois les pistes que j'avais aimées (entre autres celle de la tour Pazuzu il me semble), je les avais enregistrées sur mon magnétophone à cassette (celui où il fallait pas faire de bruit ni tousser parce qu'il enregistrait tout le son ambiant). Mais bon, c'était à la fin de ma cassette des ziks de Secret of Mana, donc plusse comme un bonus du pauvre en fait. 👹


Populous : Grand classique des god games. toi qu'as pensé à faire une blague sur les godes, tu sors
Putain je comprenais rien. x) C'est mon pote qui m'avait prêté ça parmi les autres jeux, mais une fois encore j'avais pas eu de présentation de sa part ni de notice, et j'y connaissais que dalle à ce genre de jeu. Je me souviens surtout avoir fait n'importe quoi sans trop progresser.
Mais c'était sympa, les reliefs, faire chier les petits bonhommes, tout ça... Je me rattrape plus tard sur ce genre de jeu avec Mega-lo-Mania.

Mega-lo-mania : Deuxième god game, mais cette fois j'ai passé des heures dessus et je l'ai terminé. On voit sa peuplade (et celles des ennemis) évoluer de civilisation en civilisation, de la préhistoire jusqu'au futur où on se balance mutuellement et allègrement des bombes nucléaires. Et c'est là que les parties deviennent de plus en plus intenses et prenantes. J'adore ce petit jeu qui reste ma foi assez méconnu (c'est un titre Amiga à la base, j'ai dû attendre des années avant de voir enfin quelqu'un poster le "main theme" en version snes sur youtube, c'est finalement arrivé genre l'année dernière seulement).
Petit défaut : musique qui reste la même pendant de trop longues périodes de temps.


R-Type 3 : Je me souviens seulement de quelques boss (une cocotte-minute, un crabe sauteur) et qu'au bout d'un moment ça devenait dur à crever avec du die & retry et du par coeur indispensable. Enfin, shoot'em up classique et dur, mais d'excellente qualité.


Super Castlevania 4 : Génialz. 😃 Les rotations de décor, les effets de profondeurs ou de fausses 3D, les boss, c'était assez impressionnant pour l'époque. Musiques cools et très élaborées aussi.
Quelques passages chauds mais clairement pas le plus dur des Castlevania... de toute façon pour moi les jeux snes me paraissaient assez faciles comparés à mes standards acquis auparavant sur console 8-bit. Là, il y a bien plus souvent des systèmes de saves ou de mots de passe (ou des continues infinis), ce qui change énormément la donne. Et puis même, de manière générale la difficulté est moins abusée que sur les consoles 8-bit (surtout sur snes).

Mario Paint : J'y ai seulement joué chez un pote (qui avait la souris snes aussi) et je l'ai jamais eu chez moi, c'est dommage. J'aurais sûrement fait plein de musiques et de dessins... mais bon, de toute façon j'aurais été d'autant plus dégoûté de devoir les écraser et les effacer au fur et à mesure (un seul dessin et une seule musique stockable à chaque fois).
Mais à l'époque avec aucun Paint ou logiciel de musique à disposition, toutes ces possibilités ça me mettait juste des étoiles dans les yeux. J'y avais créé une poignée de musiques random qui ont évidemment survécu aussi longtemps qu'une étincelle de motivation dans l'esprit de Nemau. =>[]


Super Mario All Stars : Quasiment tous les Mario précédents réunis dans un seul jeu, avec lifting graphique. Sympa, mais j'ai jamais passé trop d'heures dessus non plus... Pour moi ça sentait le jeu qu'on faisait quand on avait rien d'autre à faire (mais moi j'avais toujours quelque chose à faire 👺), il y avait pas forcément d'histoire pour me donner envie d'aller de l'avant, et les stages se ressemblaient pas mal (genre c'est pas comme Super Probotector où même sans histoire t'as envie de voir les prochains boss parce qu'ils sont toujours super impressionnants ou quelque chose).
En tout cas c'était l'impression que j'avais à l'époque. Tout comme le fait que j'avais l'impression de jouer à des jeux pour les tout-petits, et c'était un peu à l'opposé de ce sur quoi je lorgnais pendant cette période. Bon, il s'agit que de mon impression perso sur le moment, et je suis quand même plus ouvert là-dessus aujourd'hui quand même.


Yoshi's Island : Assez impressionnant techniquement, plein d'effets et de trucs cools. Gameplay un peu déboussolant au début, mais sympa. Fin superbe aussi si je me souviens bien (mais je me rappelle plus en quoi elle consiste 👾). Ça faisait partie des derniers jeux auxquels j'ai joué pendant la période snes (oui parce que dans cette liste que je fais en ce moment, je ne compte pas ceux que j'ai faits plus tard sur émulateur).

Flashback : Trop cool. 🙉 Je connaissais pas Prince of Persia alors les mouvements réalistes et rotoscopiques c'était une toute nouvelle et fraîche expérience.
L'histoire est très prenante au début, et devient plus simpliste vers la fin ce qui est un peu dommage. Mais très bonne expérience à ce niveau-là. C'était la première fois que je me disais que le jeu vidéo serait capable de reprendre le flambeau du cinéma pour mettre en scène des histoires épiques (quand je commençais à me rendre compte qu'il y avait quand même beaucoup de merdes dans le cinéma).
Gameplay très sympa même si évidemment il faut se faire au temps de réaction du personnage (mouvements lents et décomposés) et adapter sa façon de jouer en conséquence.
En essayant "L'Odyssée d'Abe" sorti plus tard sur PS1, j'ai pensé qu'il avait pas mal de similarités dans le gameplay et le level design.


Chrono Trigger : Mon pote m'avait bien tanné pour que je le fasse, celui-là. Et à raison. J'arrive pas à trouver des défauts à ce jeu (non, le début avec le gamin réveillé par sa mère et sans père c'était pas cliché en 1995 💀), tout est cool, les musiques, l'histoire de voyages dans le temps qui est tout de suite prenante (et simple à la fois), les combats (avec les double ou triple techniques trop excellentes), les multiples fins... Après, je me souviens plus trop des détails à l'intérieur des donjons et tout ça, peut-être qu'il y avait des passages un peu lourds je sais plus. Mais définitivement un must-play et un classique.
Je sais toujours pas s'il est enfin sorti en Europe sur un portage quelconque aujourd'hui, nous on devait utiliser un adaptateur et une cartouche d'import (je sais pas où mon pote les trouvait, je me posais pas la question à l'époque. Je crois que via les cartes Magic il s'était constitué un petit réseau d'amis nerd).

Secret of Evermore : Très peu joué (un peu le début) et je me souviens pas de grand chose. Une base futuriste et une forêt avec le système de Secret of Mana, et puis euh... c'est tout. J'ai vraiment dû l'essayer deux secondes chez mon copain en discutant en même temps (mais je dois le mentionner pour la liste quand même 👾).


StarWing : Mon premier jeu 3D, juste waw. Sur une cartouche snes en plus. À mes yeux il est toujours aussi immersif avec des décors grandioses et trop cools. 👽 Sur l'écran de continue (enfin je crois que c'était l'écran de continue), je comatais pendant des plombes devant les modèles 3D qu'on pouvait analyser un par un, en les faisant tournoyer et pivoter, extasié devant cette nouvelle technologie.
J'avais réussi le parcours facile et le parcours médium (qui reste assez dur), mais sur le hard je suis mort au boss de fin (celui avec les cornes, peu de gens l'avait vu celui-là à l'époque). Il y avait les warps aussi, que mon pote m'avait expliqué grossièrement, pour voir la fin cachée avec le jukebox.
Attention, je crois que les versions émulateurs sont souvent tronquées, les zones d'ombres sur les polygones sont souvent striées pour quelconque raison, ce qui n'était pas le cas sur la version originale il me semble (ou alors c'était ma télé cathodique qui floutait le tout). Et attention aux versions françaises bancalz lulz.


International Superstar Soccer Deluxe : Pas vraiment fan de foot mais très sympa, fun et très bien foutu.

Final Fight : Vachement impressionné par ce jeu à l'époque, car les précédents beat'em all que j'avais faits moi c'était sur Sega master system. Par contre, pas de mode deux joueurs, wtf.

The Mask : Jeu sorti sur le tard. Joué une petite heure ou demi-heure chez ma cousine, ça avait franchement pas l'air d'être le jeu du siècle mais sympathique et graphiquement agréable.

Et enfin, last but not least, Final Fantasy VI : Sur la version snes en import (avec l'adaptateur), la fin bloquait vers le passage d'Umaro. J'ai pu la voir en entier seulement dans la réédition sur Playstation. Quelle fin dantesque quand même.
Sinon que dire, il est déjà considéré par beaucoup comme un des meilleurs jeux de tous le temps... Je vais parler des défauts alors. 👹

Le système des Espers étaient innovants et c'était tout à leur honneur comme dans pas mal de FF, mais un peu casse-gueule et compliqué à gérer parfois. Avec le temps je me souviens plus des détails du système vous me pardonnerez, mais il me semble que l'attribution des points de stats à chaque niveau (ou les trucs genre tel stat + 5% à chaque niveau) faisait qu'à moins de le faire avec soluce pour savoir quel perso vaut le coup (ou surtout quel perso va revenir dans l'histoire xD), on avait intérêt d'avoir de la moule dans ses choix... et qu'à la fin c'était foutu et irréversible si c'était pas le cas.

Si on veut gagner tous les skills de Strago et de Gau il fallait s'accrocher aussi, je crois que j'ai passé largement plus de temps à tourner dans le Veldt à la fin que de faire le reste du jeu.
Mais bon, tout ça n'est que du bonus facultatif. Ce jeu est inoubliable, et les musiques c'est du grand art, tout comme celles du 3 l'étaient pour la Famicom mais en mieux (dommage que pour ce dernier ce soit moins reconnu en occident, mais logique vu l'absence de sortie hors Japon).
Tellement sombre aussi, c'est la première fois que je voyais ça à ce point. Les Final Fantasy devenaient déjà de plus en plus sombre jusqu'au 4 inclus, mais alors là ils ont fait fort... Et cette émotion qu'on ressent quand on commence dans le world of ruins, holala. 👾

Petite anecdote : Quand mon pote me l'a prêté, je lui avais demandé, avant de commencer, s'il y avait un ou deux trucs à savoir avant de faire le jeu, genre des coups de pute qu'on ne pourra jamais résoudre à la fin, ou quelque chose.
Je demandais ça précisément parce que je m'étais déjà fait avoir une fois (avec Chrono Trigger je crois) sur des trucs que j'avais zappés ou foirés dans le jeu, et sur ma sauvegarde finale c'était trop tard.
Il m'a rien répondu. C'est tellement obligé qu'il devait penser très fort à la disparition de Shadow (quand on doit l'attendre) dans sa tête à ce moment, mais tellement xD... mais penses-tu qu'il me l'aurait dit. 🙈 Résultat, évidemment j'ai loupé Shadow et sauvegardé ensuite.
Mais j'ai pu enfin découvrir les secrets du passé de Shadow bien plus tard avec la réédition Playstation.

Voilà c'est tout. C'est pas beaucoup de jeux en fait, comparé à mon expérience sur d'autres consoles comme la Playstation 1.

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