Erik the Viking (1989) et From Beyond (1986)

Initialement écrit le 08/05/2015

Erik the Viking (1989), film de Terry Jones (Monty Python) tiré d'un bouquin pour enfant qu'il avait écrit quelques années auparavant pour son fils, avec Tim Robbins comme protagoniste (et John Cleese comme antagoniste). C'est l'histoire d'un viking qui se demande pourquoi tout le monde ne pense qu'à se taper dessus et s'étriper, alors il part dans une quête pour aller réveiller les dieux à Asgard à bord d'une barque avec quelques volontaires pour mettre fin à cet âge sombre.

Je m'attendais à plus d'humour que ça, en fait l'épique et l'émotionnel prend un peu le pas sur l'humour loufoque si caractéristique des Monty Python (qui ont cessé d'être l'année même de la production de ce film). Il en ressort un film pas forcément exceptionnel, mais bien foutu (pas mal de budget pour un film des lié aux Monty Python je crois), avec au-delà de l'humour une sensation assez communicative de quête et d'aventure portée par le jeu exalté de Tim Robbins qui malgré sa tête d'abruti cache toujours un certain charisme (ou un charisme certain, c'est selon).

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From Beyond (1986), film d'horreur dans la même lignée que "Re-Animator" (même réalisateur, même acteurs principaux, même style comico-over the top).
C'est le résumé qui m'a intrigué, deux chercheurs qui inventent une machine appelée "resonator" qui stimule par onde un sens caché enfoui dans la glande pinéale, et qui permet à ceux qui sont dans le rayon du euh... rayon de voir des créatures zignobles vivant dans un autre plan, mais qui mine de rien sont en fait toujours là avec nous etc.
Quand le rayon est activé, ça permet aussi aux créatures de nous voir donc ils attaquent. Bref ça ressemblait à un vieux rêve que j'ai fait quand j'étais hyper jeune, et à propos duquel je me suis toujours dit que ça ferait une bonne histoire.

En fait dans le film le traitement est complètement différent. Il parait que c'est tiré d'une nouvelle de Lovecraft (comme pour "Re-Animator") mais le film en tout cas ne fait pas vraiment dans la finesse. Il y a des scènes SM qui ont apparemment été restaurées depuis peu, qui n'étaient pas dans les versions disponibles jusqu'à aujourd'hui. Les practical effects sont d'excellentes qualité pour l'époque, un vrai festival un peu genre "The Thing" de Carpenter (et tout aussi dégueu parfois), alors que dès qu'ils s'essaient aux incrustations d'images etc, c'est tout de suite moins convaincant.
À voir pour les têtes que tire Jeffrey Combs et pour les monstruosités en silicone donc.