Initialement écrit le 05/07/2013
Voilà j’ai fini le visionnage d’un longplay de Phantasy Star. C’était le tout premier RPG auquel j’ai touché, mais la version FR était laissée en anglais, donc du haut de mes 8-9 ans j’avais pas été bien loin.
Maintenant j’ai enfin vu la fin alors je peux me la ramener sur ce jeu en ressortant tout ce que j’ai vu dans la vidéo etoo. =>[]
Phantasy Star est un J-RPG sorti sur Sega Master system dans la même semaine que Final Fantasy 1 (18 et 20 décembre 1987), donc évidemment je ne puis m’empêcher de faire des comparaisons. 😃
Déjà, Phantasy Star était techniquement bien plus avancé (la Master System étant plus puissante que la Nintendo, ça aide). Les graphismes étaient vraiment superbes pour l’époque, et les donjons étaient représentés en fausse 3-D qui avait fait parler d’elle en son temps. Les ennemis apparaissaient donc au milieu du couloir sans transition, et ils avaient des animations bien plus détaillées que ce qu’on trouvait habituellement sur cette console.
Quand on allait dans le menu ou quand on parlait à des gens, on avait une vue du décor en perspective (comme pour les combats) pour changer de la vue du dessus.
Je t'ai pas déjà vu dans Starwars toi ? |
La quantité de contenus était énorme pour un jeu Master System (4 Mo je crois), même si avec les standards d’aujourd’hui on y trouverait beaucoup d’éléments répétés (mais je crois que pour ce genre de jeu il vaut mieux oublier les standards d’aujourd’hui en fait).
Il y avait un système de sauvegarde, le seul jeu de la console qui avait ça à ma connaissance.
L’histoire du jeu était également prometteuse, déjà c’est un des premiers jeux où on incarnait une femme (wiki : "Alis est une des premières héroïnes féminines de jeu vidéo, avec Samus Aran de Metroid et Chun Li de Street Fighter, qui ne partait pas à l'aventure par amour ou pour un trésor mais par vengeance personnelle." ndlr : en fait dans Metroid le fait que ce soit une femme était un peu un easter egg, et Street fighter 2 est sorti 4 ans plus tard), on avait un univers futuriste de science-fiction pas mal chiadé, ce qui était une originalité assez marquante pour le deuxième J-RPG sorti ex-aequo avec Final Fantasy.
Les personnages de l’équipe contrairement aux RPG précédents avaient une vraie personnalité, il y avait 3 planètes et on avait vraiment l’impression de voyager. Et plein de véhicules différents ayant chacun des capacités particulières, ce qui était une première aussi.
Mais après la fraîcheur et le ton relativement mature du début, le reste du scénario est un peu plat, au moins dans Final Fantasy il y avait un truc sympa dans le scénar avec les histoires de time-loop à la fin. Dans Phantasy Star au début c’est cool, on doit se faire fabriquer un faux passeport pour pénétrer dans l’aéro-spatio-port machin en louzdé, un mec qu’on doit retrouver sur une autre planète et tout... Et puis ensuite ça devient franchement bateau ("a neat twisting plot" qu’ils disent sur wikipedia, mon cul oui), enfin heureusement qu’il y a le livret inclus qui nous donne un background plus fourni quoi. Et c’est là qu’on entre dans les défauts du jeu car oui, il serait difficile de les ignorer. 👹
Déjà, les donjons en 3D sont infernaux, des labyrinthes à n’en plus finir où tous les couloirs se ressemblent (pas d’éléments distinctifs) qui faisaient que même dans le manuel du jeu ils encourageaient les joueurs à dessiner leurs maps sur papier. (en même temps c’était assez courant pour les RPG à l’époque, tout était assez énigmatique et on avait intérêt d’avoir de quoi écrire... Sûrement un vieux reste des consoles comme l’Odyssey je présume, où le jeu vidéo se faisait en même temps à l’écran et en même temps sur le papier)
(en mouvement ça rend mieux quand même) |
Donc obligé de se perdre pendant des heures dans ces foutus labyrinthes bardés de trillions d’intersections sans jamais trouver la sortie (ni même l’entrée vu qu’on a aucun repère).
Il fallait donc faire comme si le donjon lui-même était un jeu entier à finir, on allume la console et on charge la partie juste d’avant d’entrer dans le donjon, et puis c’est parti pour des heures entières de die & retry.
Parce que oui, plus ça fait longtemps qu’on se perd dans un donjon, plus on a fait de combats, plus on est affaibli (chaque exemplaire d’item prenait une ligne et il y avait une vingtaine de lignes max dans l’inventaire, donc ça limite pas mal le nombre de potions et je crois qu’il y avait pas d’items pour les mp), et plus c’est insoutenable de se taper un game-over après avoir fait tout ça. Et quand t’as enfin fini un donjon, tu sauvegardes et tu éteins la console, comme si t’avais passé 4 heures sur un jeu entier normal quoi. Ou en tout cas, si tu faisais pas les choses comme ça, t’avais vite fait de devenir fou.
Et puis avec ce principe de donjons 3D, ceux-ci ont donc tous exactement la même gueule, il n’y a que la couleur qui change (et plus rarement la musique). Ayant regardé le walkthrough jusqu’au bout je peux vous dire que c’est lourd, très lourd, et très répétitif. Et encore, là le joueur en question connaissait le jeu et avait probablement accès aux plans sur internet.
Je préfère encore largement les donjons de Final Fantasy ; pourtant à la base le principe de 3D était top-roxxor et de toute façon je commence à développer une phobie des donjons de tout poil, mais là j’en arriverai sûrement à apprécier d’arpenter des donjons de FF1 en comparaison.
zomg, une croix gammée !!§ |
Les musiques sont sympas, certaines sont très bonnes alors que d’autres sont assez plates (surtout au début) mais après un temps à les avoir en tête on les apprécie un peu. Mais rien à voir quand même avec la qualité (et la variété) des musiques de Final Fantasy 1 qui étaient excellentes, malgré le soundchip de la Nintendo qui était inférieur à celui de la Sega.
Après, il est impossible de dire lequel est le meilleur d’un point de vue général tant les qualités et les défauts des deux se placent sur des domaines différents, mais Phantasy Star était un jeu énorme à son époque qui a ouvert la voie à beaucoup d’éléments pour les J-RPG à venir.
On pouvait essayer l’option "talk" sur les ennemis et on pouvait ainsi négocier pour qu’ils nous laissent passer. Certains habitants parlaient en extra-terrestre et il fallait certains items pour pouvoir les comprendre. Les items de soin c’était des hamburgers et des coca-cola, bref plein de trucs trop coolz tavu toussa, mais évidemment c’est pas trop la peine que je vous conseille de vous y mettre aujourd’hui, les J-RPG 16-bit ça passe mais les 8-bit de ce genre je me doute que vous allez avoir plusse de mal. L’intérêt d’en reparler c’est surtout pour le côté
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