Die Hard 4 (2007) et problèmes de titres VF de la série

Initialement écrit le 25/01/2013

Die hard 4 (2007) : On retrouve un peu le ton des précédents opus sauf pour les scènes d'action encore plus too-much qu'avant (même trop) et l'humour moins maîtrisé.
Quand Bruce Willis parle de pourquoi ça ferait chier que les méchants éteignent le courant dans tout le pays, il pense d'abord aux pauvres gens chez eux qui ont peur "ouin j'ai plus de micro-onde", par contre les malades qui sont branchés aux machines dans les hostos pour survivre ça lui traverse pas l'esprit (pourtant ça serait bien l'unique raison valable de pas faire comme Snake Plissken, entre nous soit dit).
Et y'a la fille qui joue dans le remake de The Thing de 2011 mais elle est moins bien là. Quelques incohérences et facilités, ceci dit on pourrait en lister autant dans Die hard 3 (par exemple les énigmes étaient déjà connus).

Le premier qui a pensé à juxtaposer une image de pastèque juste à côté sort.

Le premier Die Hard s'inscrivait dans la longue lignée des films plus ou moins cheesy des années 80 avec prise d'otages dans un lieu particulier (bateau, avion, truc) et méchants à l'accent improbable, raison d'ailleurs pour laquelle comme pour tous ces films, on a eu un titre VF complètement différent de l'original et accessoirement cliché (Piège de cristal, Piège en eaux troubles et autres piège à cons), puisque les mecs en France ne savaient pas forcément que celui-là allait sortir du lot.
De plus, tout ce qu'on connaissait de Bruce Willis (enfin moi) c'était une série mielleuse appelé Lune de Miel Clair de Lune, un espèce de machin avec un couple de détective glamour ou je-ne-sais-quoi que j'ai jamais directement regardé mais sur lequel ils nous bassinaient à longueur de temps dans les premières pages du programme-télé.
Ce qui a permis à Die Hard de sortir du lot, c'est le mélange entre l'humour sympa, le charisme de brusse vilice qui finalement a montré qu'il pouvait aussi faire ses preuves dans ce genre de rôle et s'y illustrer brillamment, et l'histoire pas trop mal ficelée puisque tirée d'un roman d'action devenu rapidement best-seller avant la réalisation du film.

Puis il y a eu la suite, Die Hard 2, sauf que ces triplebuses en France ils ont appelé le premier "Piège de Cristal"... Or cette fois, dans le 2 l'action se passe complètement ailleurs, donc impossible de l'appeler Piège de Cristal 2. C'est ballot.

Du coup, y'a plus qu'à lui donner un titre qui n'a rien à voir avec le premier, genre "58 minutes pour vivre", et maintenant on sera baisé pour tous les opus suivants (on attire moins les gens grâce au nom de la licence du coup, pour ma part le diable si je savais à l'époque que 58 minutes-machin était la suite de Piège de cristal, j'ai dû m'en rendre compte seulement en voyant le film - non parce qu'en France d'autres films d'action avec Bruce Willis étaient en lisse, genre Le dernier Samaritain ou... Piège en eaux troubles).

D'ailleurs quand on y pense, c'est quand même incroyable que même après toute leur expérience de s'être fait niquer des dizaines de fois dans la période années 50-60-70 avec leurs adaptations de titres random en VF, ils aient continué leurs conneries pendant aussi longtemps, et rebelote avec Die Hard "merde, la suite se passe pas dans une tour en verre, et on avait appelé le premier film Piège de Cristal, qu'est-ce qu'on fait chef ? - Appelez-le euh, Panique à l'aéroport ! enfin non, Piège en avion trouble... euh non."