Étude épistémologique et paradigmatique des gros cons

Initialement écrit le 03/02/2011 et le 13/07/2012

Tout d'abord, qu'est-ce qu'un gros con ?
Depuis la nuit des temps, malgré les débats répétés et ses conclusions pointant à moult reprises la suprématie d'une subjectivité dominante, une constante peut néanmoins être mis en lumière. Déjà, le gros con ressemble à peu près à ça :

Mais au-delà des apparences trompeuses, il ne faut pas croire, contrairement à ce que l'on pourrait penser, qu'un gros con est définissable de par sa connerie. Non, ce serait trop simple !

Un vrai gros con est avant tout un gros con qui aime faire chier. Partout où il passe, il va vous faire chier. Si vous le voyez sur votre chemin, vous savez pertinemment qu'il ne va s'atteler qu'à une seule tâche qui est l'unique but et raison de son existence : faire chier. Plus particulièrement vous. Car sans vous et sa soif insatiable de vous faire chier, il n'aurait pas de raison de vivre.

Mais des exemples seront bien plus parlant que moults discours.


EXEMPLE :

Vous êtes très pressé. À pied au milieu de la ville, très en retard pour quelque chose d'important sur lequel le dit-retard pourrait avoir des conséquences dramatiques, vous foncez tête baissée en prenant le moindre virage au fil du rasoir. Les voitures passent à toute allure en rasant le trottoir. Soudainement, vous voyez au loin deux gros cons en train de discuter.

Ils ont tout le temps du monde, ils ont des putains de gros culs qui prennent la moitié de la largeur du trottoir... l'autre moitié étant occupé par des poubelles. Car c'est là le truc, ces deux gros cons ont choisi exprès de se planter précisément à cet endroit précis à côté des poubelles et pas deux mètres plus loin, pour bloquer le chemin en glandant et en vous montrant bien à quel point eux ils ont le temps.
Vous ne pouvez pas mettre un pied sur la route à cause de la circulation effrénée. Une fois en approche, vous dites "pardon" suffisamment fort parce que vous savez pertinemment qu'ils vont avoir du mal vu que c'est des gros cons. Eh bin non, ils font comme s'ils avaient pas entendu, ou alors ils ont deux de tense' et ils vont mettre 6 ans avant de vous calculer, et vous commencez à essayer de vous frayer un chemin précipité entre deux en vous heurtant irrémédiablement à leur gros bide puant pendant la légère bousculade qui s'ensuit. Seul espoir restant, sortir le fusil à pompe.


Parfois les gros cons sont jeunes. On appelle ça des kékés. Comme leurs aînés, ils ne sont nés que pour faire chier.
Ils mettent de la techno et du rap à fond chez eux avec parfois un peu de R'n'B pour faire les branleurs et surtout pour faire chier tout le quartier le plus possible.
Ils ont des scooters ou des voitures pourries produisant le même son que 40 tracteurs poussés à fond dans un champs de maïs, et ils ont cette mystérieuse tendance à laisser le moteur tourner pendant 20-30 minutes pour absolument aucune raison apparente afin de visiblement niquer pour rien le plus d'argent possible dans l'essence consommée.
Parfois ils font de longues séances d'accélération sur place pendant quelques heures histoire d'être bien sûr de bien faire chier jusqu'au moindre voisin au bout de la rue et que quelqu'un finisse par débarquer pour leur éclater la tête à coups de clé de douze.

Mais les gros cons n'appartiennent pas qu'à une seule catégorie sociale comme pourrait subrepticement le suggérer le paragraphe précédent, que nenni !
Les jeunes gros cons sont plusieurs milliers le mercredi/jeudi/vendredi/samedi soir à beugler comme des attardés dans toutes les ruelles que compte la ville des refrains provenant visiblement d'une langue inconnue mais sûrement d'une réflexion extrêmement profonde qu'ils répètent à tour de bras pour battre me semble-t-il le record du plus gros con.
Après cela, ils prennent leur voiture de tracteur-man et ils meurent dans des accidents en essayant visiblement de tuer des gens avec eux pour faire encore plus chier.
Ici, étudiant de bonne famille ou kévin du quartier prolo, même combat.


LES VIEUX :

La question est, pourquoi s'en prendre toujours aux vieux, alors qu'ils étaient comme nous quelques paquets d'années avant et qu'avec un peu de chance nous finirons comme eux ?
Réponse : Parce que ce sont des grosses merdes qui méritent la mort.
La majorité des gros cons sont vieux. Cependant il se pourrait que d'après statistiques cela soit également dû à l'augmentation globale des individus du septième âge dans notre pyramide entonnoir des dits âges.

EXEMPLE :

Jeudi midi. Vous venez de trouver du boulot en intérim dans une ville éloignée. Comme tout bon nouvel arrivant, vous n'avez pas encore vos marques et allez manger un sandwich dehors en attendant de trouver une manière plus confortable de se restaurer pendant la pause à l'avenir.

Il pleut. Malheureusement les villes sont généralement avares en lieux abrités disposant de places assises même dans les régions les plus pluvieuses, car la municipalité a bien compris à quel point ça attirait les clodos et c'était pas bon pour leur image.
Faute de trouver mieux, vous vous réfugiez dans un parc à 25 minutes de marche en espérant que les arbres puissent réfréner un tant soit peu la pluie pendant que vous bouffez votre pauvre sandwich sur un banc trempé. Vous êtes rincé, les premiers jours sont toujours assez éreintant surtout mentalement si le travail est particulièrement complexe à apprendre, et là... tous les bancs du parc sont occupés par des vieux.

Mais dans un élan de rigueur et de curiosité scientifique, tâchons de comprendre ce phénomène et interrogeons amicalement ces âmes décrépites :

- Intervieweur : Il fait beau hein ?
- Vieille : Ah bah non, il pleut, il fait pas vraiment beau.
- I : Vous aimez vous reposer dans le parc le midi ?
- V : Bin oui, je donne à manger aux petits pigeons, moi j'aime bien les petits pigeons.
- I : Mais... Pourquoi le midi en fait ?... Est-ce parce que c'est le moment où il y a le plus de luminosité ? Pourquoi à cette heure ? Ça doit être ennuyant de devoir zigzaguer entre tous ces gens qui travaillent et qui se précipitent pendant leur pause déjeuner ? Il y a beaucoup plus de circulation, plus de bousculade, ça ne vous gène pas ?
- V : Mais moi j'aime bien quand il y a du monde. Ça montre qu'il y a de la vie, c'est bien les jeunes, bougez !
- I : Et en plus elle se fout de ma g Mais attendez... Il y a quelque chose que je ne comprends vraiment pas. Ne serait-ce pas plus tranquille pour vous d'y aller entre 9h et 12h ? Entre 14h et 17h ?
Pourquoi faire la queue dans les boulangeries, les magasins etc. aux heures de pointe ou le samedi ? Vous pouvez y aller tranquillement pendant les heures creuses...
- V : Oui mais non. Moi je veux voir des gens, sinon je m'ennuie.
- I : Alors pourquoi vous restez avec les pigeons au lieu d'aller voir les gens ? Vous vouliez seulement prendre la place sur le banc pour qu'on puisse pas s'asseoir c'est ça ? [note : le banc est barricadé par 3 vieilles qui en occupent toute la largeur]
- V : Hein ? Euh mais pas du tout ! Pourquoi vous dites ça ?
- I : Bin je sais pas, si vous êtes là comme des grosses larves de merde à me flinguer tous les bancs alors que vous savez pertinemment que j'arrive à peine à poser un pied devant l'autre après la matinée que j'ai eue, et sachant que vous avez toute la putain de journée pour aller pavaner votre gros cul de vieille coche et que vous avez absolument que ça à foutre de vos journées de gros parasite visqueux, c'est bien parce que vous avez envie de faire chier non ? Et que je vous défonce votre grosse gueule de con à coups de barre à mine jusqu'à ce que vous arrêtiez de me péter les couilles ? C'est pas ça ?
- V : Mais ça va pas bien non ! Espèce de taré !
- I : Ta gueule mamie Nova. Tu l'aimes bien ce pigeon ? Bin attends je vais te l'enfoncer dans ton gros cul de merde tu vas être serv[/la suite des évènements sera censurée pour raisons techniques]


Moi président, j'installerai des verrous spéciaux aux maisons et aux appartements des retraités, qui se fermeraient automatiquement de 7h30 à 9h00, de 12h00 à 13h30, et de 17h00 à 18h30 c'est-à-dire aux heures de pointe, là où ils s'amusent à prendre toute la place dans les boulangeries, les supérettes et les bus quand nous on n'a pas le temps.
Là, le vieux assoiffé de foutre sa merde se trouvera fort dépourvu, quand il essaiera de sortir à 8h30 pour aller faire chier le monde à la boulangerie, ou à 17h45 pour aller prendre toutes les places des travailleurs précaires rincés dans les bus, car la porte de son appart sera verrouillée. Ho-ho-ho, dans le cul lulu, sale vieux de merde.

C'est sûr qu'ils essaieront tout de même de trouver des feintes, tellement en manque de pouvoir emmerder les trois quarts du pays, en sortant par la chatière ou que sais-je, c'est pourquoi je leur ferai également installer un collier à décharge électrique, qui leur enverra 50 000 volts dans les artères dès qu'ils seront détectés en dehors de leur domicile pendant les heures concernées. Et ceux coincés dans la chatière, il y aura juste à les laisser là à attendre qu'ils crèvent de faim.

Ainsi, hop résolu le problème des retraites, et les autres problèmes dont ils sont à l'origine dans ce pays (c'est-à-dire tous), fini de les voir te narguer avec un grand sourire édenté pour se foutre de ta gueule alors qu'ils sont la cause de tous les maux. Votez pour moi.

Et pour le samedi je sais ce que je vais faire, je vais installer un câble électrique déployé dans toutes les rues du quartier de vieux d'à côté et passant devant l'entrée de chaque baraque de vieux, puis devant chacun de leur portail je foutrai une flaque d'eau au milieu de laquelle je rognerai le câble.

Une fois arrivé le samedi matin où je dois faire mes courses, je balancerai le courant, et j'irai à pied jusqu'au supermarché en passant dans leur quartier, et à chaque fois que je verrai un vieux / vieille en train de cramer sur place par électrocution, je lui hurlerai "AH TU VOULAIS ABSOLUMENT VENIR NOUS POURRIR LA VIE ALORS QUE T'AS QUE ÇA À FOUTRE DE LA SEMAINE HEIN, MAIS NON CETTE FOIS TU PEUX PAS, HAHAHAAA SALOPERIIIIIIIIIE !!§" en donnant des coups de pompes dans leur rampante carcasse calcinée. Non lâchez-moi j'irai pas dans cette cellule toute blanche.


Bon après, sur le chemin du boulot il n'y a pas que des vieux gros cons, il y en a de toutes sortes pour m'exaspérer.

Là par exemple, il ne faut pas, la prochaine fois qu'ils ouvrent leur foutu pont de mes deux pour faire passer un rafiot pourri sur leur bassin de merde, comme ils se plaisent à le faire une fois sur deux sachant que je dois passer dessus matin et soir sur mon trajet jusqu'au boulot, genre toujours aux heures de pointe entre 8h30 et 9h du mat' et 17h30 et 18h mais jamais au milieu de la journée quand y'a personne, non il ne faut pas, quand ces trisos sur le rafiot qui se la coulent douce te font coucou de la main pour bien te narguer alors que t'es en train de prendre au moins un quart d'heure bien dans le cul avant de pouvoir passer ce pont d'enculé de sa race, il ne faut pas, non non, que je saute à l'eau pour aller jusqu'à la nage jusqu'à leur rafiot pourrave et y monter pour prendre une de ces fameuses mains avec lesquels ils aiment tant te faire coucou et leur foutre dans leur cul de grosses raclures de chiottes jusqu'au coude l'un après l'autre jusqu'au capitaine qui va soudainement comprendre à quel point c'est pas si drôle que ça finalement de casser les couilles à tout le monde et de bloquer 600 mètres de circulation aux heures de pointe juste pour te pourrir la vie. Crève ! - Euh j'veux dire, non il ne faut pas.


CONCLUSION :

La question qui nous brûle tous la vulve les lèvres est : Pourquoi font-ils ça ? Pourquoi vouloir à tout prix être un gros con ? Y a-t-il un quelconque prix caché à y gagner, décerné par des illuminatis qui ont organisé toute la secte des gros cons qui ont envahi le monde ?
Depuis que je suis devenu un gros con qui fait chier sur le forum, la vérité est enfin venue à moi, et j'ai compris : c'est parce que parmi tout ce flot continuel de gens c'est encore le meilleur moyen pour qu'on se rappelle de nous alors que quand on fait des trucs bien, tout le monde en a rien à foutre.

C'était sriden en direct de Katmandou, à vous les studios.