Les facilités scénaristiques clichés dans les suites de fiction

Initialement écrit le 17/05/2013

- Les méchants ayant gagné une popularité notable et qui deviennent gentils parce que bon, fan-service (très courant dans les manga mais pas que) :

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- Les personnages dont la mort a été clairement établie et qui reviennent comme par enchantement :

Bonjour je m'appelle Ramirez, et je me suis fait trancher la tête devant les caméras du monde entier dans Highlander 1.

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Highlander 2 : ♫ Tadaaaaaaa !! ♫

Bonjour mon nom est Liquid Snake, et à la fin de Metal gear Solid
je fais semblant d'être mort au moins 5 fois avant d'enfin succomber pour de bon
à cause du virus mortel mentionné dans le scénario.

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Metal Gear Solid 2 : Salut c'est encore Liquid, ouais je sais je suis un peu chiant mais j'ai
oublié mes clés de voiture dans le coin pendant la soirée, pas d'autre choix que de revenir tu penses bien.

Dans Tenchu 3 ils font encore plus fort. À la fin du premier Tenchu, le héros Rikimaru se sacrifie après avoir vaincu le big boss Mei-oh et son maléfique sbire Onikage. Le 2 est donc une prequel qui raconte le passé et la jeunesse de nos héros, introduisant également le nouveau personnage Tatsumaru, sorte de grand frère des protagonistes qui trouvera la mort à la fin de l'histoire. Tenchu 3 revient alors au présent, et Rikimaru, Onikage, Tatsumaru et même Mei-oh ressuscitent tous en choeur, le méchant étant un chaman qui ressuscite les morts.
Et même à l'intérieur de l'histoire de Tenchu 3, les personnages feignent la mort 15 fois chacun pour mieux revenir ensuite, tels des diables sur ressort.


- Fictions musclées où les concepteurs avaient fait l'effort de faire un grand méchant avec un style de combat particulier et à l'apparence relativement sobre, évitant de tomber dans le cliché du big-boss dont le volume est le double de tous les autres personnages, mais qui dans la suite sautent les deux pieds dans le plat, en l'affublant bien sûr d'une cape et en lui rajoutant des téléportations et des boules de feu sinon ça serait pas assez cliché :

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Bon d'accord ici les adversaires choisis font un peu illusion d'optique et renforcent l'impression,
mais le changement de corpulence du boss est indéniable pour quiconque connaissant les jeux 

Ça marche aussi avec Rambo dont on pouvait certes deviner le physique athlétique sous sa peau de loup dans First Blood, mais qui devient carrément Musclor dès la première suite, avec des scénaristes qui cherchent la première excuse scénaristique pour que son T-shirt lui soit arraché au plus tôt (no ken) :

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- Les fictions se situant dans un univers relativement réaliste mais comportant une pincée plus ou moins discrète de surnaturel, discrétion du surnaturel qui dans la suite sera systématiquement atomisée et cédera sa place à un déferlement d'extravagances plus ou moins (in)expliquées. De manière générale, plus on avance dans les suites, plus la science se fait ramoner le fion avec du verre pilé :

Highlander 1 (oui je recycle) : On est des êtres immortels McLeod,
on sait pas trop pourquoi mais c'est trop mystique tavu.

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Highlander 2 : En fait on est des extraterrestres de la planète Vulvor et on a des âmes bioniques,
on a été chassés de notre planète et expédiés sur Terre dans la même navette que Piccolo et Actarus
parce qu'il y avait des promotions sur les tarifs de groupe et il restait plus que 3 points super-U
au général Katana pour gagner la gameboy au magasin de location.

Je m'arrête là, parce qu'en fait c'est chiant à faire avec les images. Mais c'est pas les exemples qui manquent. Terminator 2 verse dans beaucoup de facilités quand on regarde bien, perso je trouve pas que ce soit une suite sensass (répliques voulues psycho-profondes parfois un peu bidons, lumières à la kéké genre tantôt bleu fluo, tantôt rouge fluo...)