Cliquez ici pour afficher la liste des articles du blog

Liste des articles du blog

dimanche 18 mars 2018

Des fucking films avec Al fucking Pacino

Initialement écrit entre le 08/07/2013 et le 19/07/2013


J'ai revu Le Parrain de 1972, mais en VO (The Godfather). Y'a pas à dire, au niveau cinématographique c'est vraiment superbe, le jeu d'acteur, les lumières, les plans, les musiques... Même pour l'histoire ça se suit tout seul malgré les 3 heures (enfin avis perso, y'a sûrement des gens qui se font chier devant genre les filles).
J'ai remarqué que Marlon Brando a parfois tendance à oublier de garder le timbre de voix cassée qu'il a donné à son personnage, comme dans la scène de sa première rencontre avec Sollozo (l'antagoniste qui fait dans la drogue), où ça m'a paru assez flagrant.

Enfin, le degré d'investissement de Marlon Brando pour ce rôle est finalement assez ambigu, d'un côté il se fait inviter par des familles de mafiosi pour mieux s'imprégner du rôle et tout, et de l'autre côté sur le plateau ils sont obligés de lui installer des panneaux avec ses répliques un peu partout hors-champ parce qu'il a la rame d'apprendre son texte.
Après, les gars qui adulent le film parce que cosa nostra wesh trolaclass tavu et qui boivent ses répliques comme si elles étaient des réflexions philosophiques d'une profondeur aussi vertigineuse que celle du trou de balle de Nanaki, euh non.


The Godfather Part II (1974) est encore un très bon film, des superbes images du New york de la première moitié du 20e siècle, et des acteurs génialz. Mais j'ai préféré le premier quand même. Il y a Robert De Niro qui joue Vito Corleone jeune.

La moitié du film est en italien dans la VO, alors j'ai eu besoin d'un fichier de sous-titres. Je me suis embarqué dans une de ces galères... avec les sous-titres qui se décalaient sans cesse au fur et à mesure, et je devais constamment spammer les touches de mon clavier pour les réajuster.
Il y a même eu un moment où les sous-titres ont soudainement été décalés d'on-ne-sait-combien-d'heures dans la vidéo, et aucun autre moyen (j'ai tout essayé, j'ai éteint/rallumé, téléchargé 3 ou 4 autres sous-titrages...) que de marteler la touche pour décaler les sous-titres manuellement pendant des heures (et tout ça pour rien, j'ai dû me résoudre à aller voir la fin en VF en stream tel un gros louzeur pathétique, la queue entre les jambes et le cul en chou-fleur. Braveau).
Et je n'ai pas pu m'empêcher de pester tout du long contre les amateurs de doublage VF qui inondent le web (là où en VO c'est moins facile à trouver).
Après tout, les films sous-titrés c'est pas nécessairement une histoire d'élitisme, c'est juste que culturellement la France a décidé de pratiquer cette méthode du tout-doublé en VF après la deuxième guerre, mais dans d'autres pays avoisinants ils ont toujours fait avec des sous-titres et leur moyenne d'intelligence n'est pas forcément supérieure à celle de la France (même si on est souvent tenté de penser que c'est dans notre propre pays qu'on est les plus cons), et ils s'en sortent très bien (et ça leur permet d'apprécier le jeu d'acteur des comédiens entre autres).
Parce que c'est une histoire d'habitude, en France les gens ont tout simplement pas l'habitude, alors les sous-titres ça les bouscule.

Bref ce film est nul en fait j'ai rien suivi à l'intrigue vu que je n'ai fait que de me concentrer sur les problèmes de timing des sous-titres tout du long. Et j'ai dû le revoir une deuxième fois sans sous-titres (maintenant que j'avais globalement saisi l'histoire).


Dog Day Afternoon (1975), sur une prise d'otage dans une banque qui part en cacahuète, ayant influencé nombre de films du même genre par la suite. Très bon petit film. Pacino joue un rôle très différent de celui qu'il tient dans les deux précédents Godfather, et on s'attache rapidement à son personnage.


J'ai vu un film appelé "... And Justice for All" de 1979 avec Al Pacino, en partie pour voir à quel point il a influencé le titre de l'album de Metallica sorti en 88 qui porte exactement le même nom. 👾
Sur le net ils présentaient le film comme un "court-drama", donc j'ai été agréablement surpris de voir que c'était aussi un peu loufoque et satirique. (mais maintenant que je vous l'ai dit, du coup pour vous ça sera l'inverse si vous allez le voir, vous allez vous attendre à un truc délirant bourré d'humour alors que c'est pas non plus à ce point 💀, disons que l'équilibre est plus subtil que ça)
Mais de la manière dont je l'ai vu c'était vraiment excellent, surtout la fin qui m'a fait délirer xD. Mais de mon côté je m'attendais à un truc très sobre, donc évidemment...

Et ça met le doigt (en toute amitié) sur les aberrations du système judiciaire américain, donc il y a quand même un message susceptible de réellement pousser à des changements pragmatiques et réalisables (en opposition aux grandes idées vagues et aux messages utopiques). J'ignore s'il y en a eu grâce à ce film cela dit (c'est peu probable mais ça pourrait).
This whole blog is out of order!

Scarface (1983), j'avais jamais vu ce film que nombre de kékés considèrent comme leur bible, finalement on comprend pourquoi, Al Pacino fait son dur et il se vante de ses cojones à longueur de temps (pourtant dans la pratique, les kékés fans de ce film à chaque fois ils se la ramènent seulement quand ils sont avec 10 de leur potes et ils rasent les murs quand ils sont tout seul, il faut croire que ça a marché moyen le message sur les cojones 👹).
Ce qu'il y a de positif ? Al Pacino en fait des tonnes, un vrai roi de la démesure tout en paraissant tout de même crédible. Que la caricature vous fasse rire ou vous séduise parce que vous voudriez être pareil, il ne saura vous laisser insensible /phrase toute faite de merde
Aussi, j'ai jamais entendu autant de "fuck" dans un film lol. La seule phrase où il y a aucun fuck ça doit être quand il dit shit. =>[]


Enfin, j'ai fini la trilogie du Parrain avec The Godfather part III (1990). Sympa quoique moins marquant et moins intéressant à suivre que les 2 premiers je trouve. Mais une intrigue ambitieuse à base de magouilles avec le Vatican (basée sur des affaires qui ont vraiment fait la une des journaux) entre autres, un Al Pacino vieillissant et Eli Wallach que ça m'a fait plaisir de retrouver depuis "Le bon la brute et le truand".
Bref la trilogie du Parrain c'est surtout une superbe réalisation, de splendides plans et lumières, et le jeu d'Al Pacino. Après pour le propos, tout le monde n'est pas unanime sur la morale (magnifier l'univers de la mafia) voire même sa profondeur. 👾


Globalement ça reste toujours fascinant de voir Al Pacino à l'écran, pour moi il est un des meilleurs parmi les acteurs populaires du cinéma américain, avec Anthony Hopkins.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire