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mercredi 28 février 2018

Films en vrac 2012

Voici en vrac les rapides reviews de films que j'ai faites en 2012 mais qui n'étaient pas assez complètes pour en faire des articles (parfois c'est juste un commentaire vite fait) :


* L'autre jour j'ai revu Arsenic and Old Lace, film très drôle de 1944 avec Cary Grant, tiré de la pièce du même nom. J'avais dû le voir pour la première fois il y a 15 piges, sur Arte. C'est vraiment assez moderne et délirant pour un film américain de l'époque, Cary Grant est bien mieux dans le registre comique, beaucoup de talent.
À noter que dans la pièce originale c'est Boris Karloff himself qui interprétait Jonathan, d'où la semi-private joke comme quoi il ressemble à Boris Karloff dans le film. Je ne sais pas ce que vaut la VF s'il y en a une, mais à voir en VO de préférence. Chaaarge!

* Je viens de revoir Le Prix du Danger que j'avais vu de manière un peu expéditive quand j'avais bien moins de 10 piges, film sorti en début 83 (4 ans avant "Running Man" avec Schwarzenegger : http://megator.forumactif.com/t1437-the-running-man-vs-le-prix-du-danger) avec Gérard Lanvin, typiquement le genre de héros d'action que je kiffais pendant mon enfance hihi.
Avec le recul, je me rends compte qu'il y a parfois des réactions de la part des personnages qui sont pas forcément super crédibles, c'est un peu zarb à ce niveau mais le film est prenant, ça va vite et on aurait aimé voir plus de films de cette trempe sortir dans l'hexagone.

* Mini-cure de Fantasy, j'ai revu Conan the Barbarian (1982), et vu pour la première fois Legend (1985) avec Tom Cruise, surtout pour le côté historique (origine de Zelda toussa) parce que je me doutais que ça a allait être gnangnan, enfin pour les gamins quoi.
Et effectivement j'y ai pas trouvé grand intérêt, à part la princesse qui est mignonne et les nouveaux masques de Rob Bottin qui permettaient de conserver les expressions des acteurs plus que jamais auparavant.

Pour Conan, l'intérêt principal que j'y trouve est l'OST, une des plus impressionnantes de la décennie avec plus de deux heures de musiques gargantuesque originalement délivrées par Poledouris.
Par contre c'est vrai que la citation de Nietzsche au début est de trop, déjà qu'il y a dans le film une imagerie et certaines séquences qui auraient fait bander Hitler, y'avait pas besoin de ça pour nourrir certains critiques de l'époque qui voyaient déjà de l'idéologie douteuse partout (parce qu'à la base je trouve pas que ça soit forcément douteux de montrer un barbare sanguinaire qui monte en puissance dans un monde cruel et sans pitié, bon après je connais pas les intentions originales des auteurs).
James Earl Jones a pas l'air très fin dans sa panoplie, mais il a toujours son talent vocal inégalable. Dans les plans où on le voit de dos à la fin, c'est à se demander si la silhouette de son costume et de sa chevelure n'ont pas influencé le chara-design de Sephiroth.

* Turkish Star Wars (1982), un des nanars les plus ultimes mais découvert sur le tard par les spécialistes du genre. C'était génial ! Moi aussi je veux une épée en carton pour défoncer du bisounours rouge mécréant, puis lui arracher les bras pour lui faire bouffer.
Quand il double-fist le télétubbies bleu à la fin, que du bonheur. Et j'adore quand Alain Bronson sourit et il lui manque trois dents.

* J'ai vu L'An 01, film soixante-huitard de 1973 avec toute la clique du Café de la Gare dans leurs jeunes années avec le Splendid, Coluche, Depardieu, Cavanna, Choron mais aussi Cabu et Gotlib, leurs apparitions étant le seul intérêt de ce faux documentaire en noir et blanc plutôt naïf.

* The Rocketeer (1991), un film qui m'avait fait tripper quand j'avais 12-13 ans.
En le revoyant je me rends compte qu'en fin de compte c'est pourri (walt disney quoi), mais bon, y'a Jennifer Connelly.

* J'ai regardé Cannibal Holocaust (1980), et il y a eu qu'un seul moment où je suis tombé sur la version FR après la version anglaise : la dernière réplique du film (totalement par hasard).
En anglais "I wonder who the real cannibals are". En français "Faut-il montrer l'horreur aux gens pour qu'ils se rendent compte de leur propre bonheur ?" (formulation reprise de tête)
GG. J'ose à peine imaginer comment ils ont traduit le reste.

* Et Blood: The Last Vampire (2000), ouais c'était sympa, la 3D tout ça. Mais ça va pas me marquer non plus.

* J'ai vu Idiocracy (2006) aussi, ça manque quand même d'un minimum de subtilité, du coup vu le sujet c'est un peu l'arroseur arrosé lulz. Je sais pas moi, un effet comique avec un personnage qui croit avoir été super malin sur telle chose mais en fait c'est complètement con et il s'en rend pas compte. Là c'est juste des gogols présenté comme des gogols, c'est un peu limité (ce qui est le cas de le dire).

* Vous avez déjà vu Nighthawks (1981) / Les Faucons de la nuit avec Stallone ? Zomg, cette fin "Je me disais aussi, c'était bizarre cette fille qu'est aussi large d'épaules que Stallone". Non mais sans blague, si c'est pour faire ça, ils auraient pu choisir n'importe quel acteur de l'époque pour jouer le héros sauf celui-là. xD

* Hier j'ai vu A Shot in the Dark (1964), le deuxième opus de la Panthère Rose sorti en 1964, je l'avais jamais vu en VO. Il est plus marrant que le premier, et les petites scénettes genre quand il s'embrelle les crayons avec le téléphone vers la fin c'est du grand art, on s'en rend pas compte comme ça mais ça doit demander pas mal de minutie/agilité de la part des acteurs. Et les musiques d'intro sont très cools.

* Triangle (2009) : Quand même pas mal de problèmes de cohérence. Genre si au début elle réagit comme ça avec le deuxième mec (l'autre chauve qui se fera trouer la tête après) parce qu'elle vient de connaitre tout le reste de l'histoire (accident, etc), pourquoi qu'elle réagit ensuite comme si elle découvrait ? Elle devrait savoir tout ce qui va se passer..
Et puis pourquoi à un moment elle poursuit son propre double pour la tuer ? Jusque là on avait vu que pour recommencer la boucle, il fallait qu'elle tue tous les autres, mais pas elle-même.
Et puis pourquoi elle veut absolument se barrer avec l'épave du yacht ? Je croyais qu'elle voulait surtout empêcher le groupe de monter à bord à la base, mais en fait non, une fois qu'ils sont montés à bord, elle regarde amèrement l'épave s'éloigner. Si elle veut quitter ce gros navire pour se débarrasser de la malédiction / boucle sans fin, autant qu'elle prenne les commandes de celui-ci et qu'elle aille à bon port, ça serait toujours plus simple que de vouloir remonter sur l'épave et de crever en mer.
Bref, sinon ça me rappelle un peu Timecrimes, sorti 2 ans avant, qui me semble un peu mieux maîtrisé (en plus d'être plus léger au niveau du ton).

* J'ai vu Borat (2006), apparemment il a été over-utilisé sur le net mais moi je connaissais pas (hormis la tronche du perso qu'on voit partout).
J'ai appris seulement après avoir vu le film que les gens autour n'étaient pas des comédiens et que c'était de la caméra cachée la plupart du temps (je me disais aussi, certains d'entre eux avaient des réactions vachement bien jouées parfois 😸). Plus exactement, il se faisait passer pour un immigrant suivi par un caméraman/crew faisant un documentaire sur lui (découverte/intégration de la culture U.S), donc il demandait aux gens avant s'ils pouvaient les filmer, mais eux ils savaient pas qu'en fait c'est de la grosse blague. Du coup ouais c'est assez délirant. Par contre bonjour la grosse intox sur les kazakhs, quel enfoiré. xD

* Lucky Number Slevin (2006), sympa mais le lien entre le gamin au début et le héros qu'on voit une minute après, il peut se faire facilement, ça peut gâcher la fin, d'autant plus que pour une fois les deux se ressemblent vraiment pas mal.
Et puis je sais pas, ça doit être les films modernes, je trouve qu'ils essaient trop de taper le style, ça doit plaire aux braisneux et consorts mais moi je trouve ça un poil trop forcé, il manque plus que le plan où il marche vers nous au ralenti avec ses potes sur fond de musiques funk.

* J'ai revu un des premiers films des Marx Brothers l'autre jour en VO non sous-titrée (pas trouvé en VOSTFR), bin en ayant la crève, sans casque et avec le volume au max qui était pas assez fort provenant de mon ordi portable, j'ai souvent eu du mal à capter ce que disait Groucho, qui mélange allègrement plusieurs patois, entre le yiddish et le vieux new-yorkais de la rue.
C'est typiquement un truc qui peut difficilement s'exporter en France (qui doit donc malheureusement se limiter aux scènes à l'humour purement visuel), c'est dommage quand on voit comment l'humour pouvait être excellent dans ces dialogues.

* Pas mal comme film, JCVD (2008). Je m'attendais vaguement à de l'auto-dérision mais c'est finalement mieux senti que ça, la scène du monologue où il t'interpelle genre "oh attention, c'est pas le film là" (xD) ça fait vrai, sorti des tripes, vraiment une séquence bluffante. En tout cas j'ai bien aimé.
Le film a ses défauts mais ça donne limite envie de faire aussi du 4e mur dans nos jeux et tout. Le méchant, avec son caractère/dégaine/coiffure, me rappelle l'acolyte d'Al Pacino dans Dog Day Afternoon, dans le même contexte (prise d'otage), je me demande si c'est pas un clin d'oeil.

* Zomg, j'ai voulu voir Slipstream (1989) parce que je voulais voir Mark Hamill en méchant et il avait l'air classe sur les aperçus :
Mais c'est super chiant en fait, il se passe rien et c'est cheesy à mort.
Et puis le héros c'est Bill Paxton, le mec que j'ai jamais pu supporter avec sa bonne tête de con et sa façon de parler style américain moyen même qu'on a tout le temps envie de lui coller des tartes dans la gueule.
Du coup j'ai voulu voir un petit Empire Strikes Back pour me consoler, mais c'est pas facile de trouver les versions originales des Starwars 5 et 6 non modifiées (unaltered) mine de rien.

* J'ai vu Prometheus (2012), c'est vrai que vu le budget ça fait cher l'incohérence par minute genre les trucs qui choquent personne et qui disparaissent la seconde d'après sans qu'on en entende plus jamais parler du reste du film, mais sinon l'aspect découverte d'un nouveau monde toussa j'ai trouvé ça sympa et plaisant, et les musiques sont cool.
Spoiler : J'aime bien l'idée de l'androïde serviable qui est en fait le plus grand manipulateur, m'enfin là-dessus c'est juste des hypothèses qu'on peut se faire. comme par hasard il a un prénom juif alors forcément ça serait un manipulateur
À mon avis, il veut se venger de ses créateurs et détruire les créateurs de ses créateurs par la même occasion, raison pour laquelle il propose à l'héroïne de prendre un autre vaisseau bourré de ces saloperies à la fin pour aller sur terre / sur la planète des ingénieurs, et là-bas il va faire une razzia. Si y'a un 2, ça pourrait bien être lui le super méchant.
Heureusement je compte pas prendre ça comme étant canonical si jamais je veux revoir Alien.

* J'ai été regarder Haute Tension (2003), conseillé plus tôt par quelqu'un ici. Mais avant ça j'ai vu sur wiki que c'était suspecté d'avoir plagié "Dean Koontz's Intensity" (un roman + adaptation en téléfilm de 1997) 🙉, ce que les auteurs de Haute Tension réfutent.
Du coup, intrigué par tout ce suspense insoutenable, j'ai tout d'abord regardé Intensity (1997), puis Haute Tension après (2003). Alors oui, les 3/4 du film de 2003 ne peuvent pas avoir autant de points communs avec Intensity par pure coïncidence, c'est mathématiquement impossible.
Mais Haute Tension reste différent, avec son style, et accessoirement sympa. Bon la fin qui, elle, n'a rien à voir avec Intensity, est cette fois une quasi-repompe de Fight Club mais bon. 💀

* The Mist (2007) : J'avais oublié à quel point c'était relou les blablas entre les personnages avec Stephen King : les clichés, le côté mielleux avec la famille américaine et tout le tremblement... Sinon c'est sympa, à sa sortie je l'avais vu un peu comme une adaptation au grand écran de Silent Hill.

* Zatôichi de Kitano (2003) - il y a près d'une trentaine de films sur Zatôichi sortis avant, donc sympa le titre pour pas confondre - : Les effets spéciaux numériques utilisés sobrement et discrètement au service d'un réalisme n'essayant pas de trop tirer vers l'esthétisme, ça c'est bien. L'intrigue est sympa et... voilà. Pas un classique mais il est cool.

* Duel (1971) : le premier film de Spielberg. L'intérêt se basant beaucoup sur le "Et moi, qu'est-ce que j'aurais fait à sa place ?", c'est un film qui se regarde tout seul, on voit pas le temps passer et le suspense est bien agencé.
Par contre, là encore, même pour son premier film l'histoire n'est pas de Spielberg, c'est celle de la nouvelle du même nom écrite par [osef]... décidément est-ce qu'il a déjà écrit un seul scénario pour ses films ce mec-là ? Même E.T c'est pas lui. Et après la plupart des gens vont dire "zomg il est trop génialz" parce qu'ils assimilent plus ou moins inconsciemment que l'histoire provient du réalisateur et de son talent hors norme... alors que tout ce qu'il a fait lui, c'est d'avoir du fric et d'adapter des trucs qui sont pas de lui. La musique ? La mise en scène ? Les dialogues ? Pas de lui non plus, il y a d'autres gens qui sont engagés pour faire tout ça. Bref spielberg c 1 conrad du cul.

* The day after, téléfilm de 1983 sur la guerre / hiver nucléaire qui avait traumatisé tous les Stazuni jusqu'à son président, quand le réel risque était encore d'actualité.
45 minutes au bas ma mot de présentation des personnages au début qu'osef, parsemées quand même de quelques explications sur l'évolution de la crise qui a mené aux lancements de centaines de têtes nucléaires de chaque côté.
En fait, sachez juste que ça commence avec les deux camps qui ont amassé leurs troupes devant le rideau de fer, chacun voyant l'action de l'autre comme une provocation, suivi de l'invasion de Berlin-Ouest par les soviétiques, puis après quelques attaques les uns contre les autres ça aboutit à la menace nucléaire sérieuse sans qu'on sache exactement comment, et hop vous pouvez skipper directement à 45 minutes. Encore des défauts mais c'est quand même autre chose que les "2012" & cie qui font surtout dans la pornographie numérique. 👹

Parasite Eve (1998) et son mode New Game+

Initialement écrit le 13/12/2012


Parasite Eve (1998) est jamais sorti officiellement en Europe et en français, même aujourd'hui ? Depuis tout ce temps je pensais qu'il y aurait plein de rééditions boiteuses sur 3DS ou je sais pas quoi moi... 👹
Il y a juste eu une fantrad apparemment. En tout cas c'était vraiment un bon jeu, avec un scénar et un gameplay très intéressant en son temps.

Le jeu raconte la suite d'une nouvelle japonaise de 1995 (appelée... "Parasite Eve", donc le premier jeu aurait dû s'appeler "Parasite Eve 2", et le deuxième jeu "Parasite Eve 3" 👾). Nouvelle qui avait déjà été adaptée en film en 1997 (le film est cool, le début est assez dur et tragique et la fin laissait présager un concept d'une ampleur incommensurable qui était assez frais à l'époque).
[PS : j'avais déjà reviewé le film sur un forum, mais ça fait très longtemps et ça a été supprimé depuis]


Bref, j'ai passé pas mal de temps sur le jeu Parasite Eve... on y a joué à deux sur une version gravée venue des US (car pas sorti en France donc), on avait un câble péritel spécial mais il déconnait (l'image était sur fond vert), et à la fin le câble a mouru donc on est revenu sur le câble classique européen (image en noir et blanc).

Les combats c'était un novateur et intéressant mélange entre le tour à tour et l'A-RPG, les ennemis bougeaient partout sur l'écran, on pouvait bouger le personnage pour esquiver ou bien se placer, et choisir une action quand l'ATB était chargé.


C'est sorti peu de temps après Final Fantasy VII. Il y avait ce mode "New Game+" où on pouvait accéder au Chrysler Building (ça je l'ai fait tout seul, et pour cause). C'était vraiment l'enfer ce truc, 70 étages qui sont chacun un labyrinthe bien prise-de-tête, et on ne pouvait sauvegarder que tous les 10 étages (après un boss bien sûr).
Enfin, plus exactement, après avoir vaincu le boss je crois qu'on gagnait une nouvelle clé d'ascenseur qui nous permettait de monter du rez-de-chaussée jusqu'à cet étage, donc on pouvait sortir et aller sauvegarder où on voulait sur la carte, vu qu'on avait la clé pour revenir à l'étage où on s'était arrêté.

Je sais plus si les labyrinthes étaient créés de manière random, je crois pas vu que j'ai dessiné des tonnes et des tonnes de plans sur papier à l'époque pour progresser plus facilement lulz. Qu'est-ce que j'ai pu passer comme temps dans ces couloirs de merde, d'autant plus que les ennemis sont assez durs au départ si je me rappelle bien, c'est seulement après un certain temps qu'on arrive à les battre facilement.


Et puis le boss de fin caché, holala. Je m'attendais pas à une "arme" comme dans FF7 moi, alors je me suis fait dépouiller la gueule. Après, j'ai retenté plein de fois, mais rien à faire, avec un des 'minions' du boss qui lui redonnait sans cesse des tonnes de HP à la pelle, je passais juste 4 heures à chaque fois à essayer de survivre, tout ça pour crever comme une merde. J'essayais d'utiliser notre magie ultime qui tue tout, mais je crois qu'après 2 ou 3 utilisations la jauge de mana bloquait à zéro ou un truc comme ça.
Y'avait pas d'internet à l'époque donc j'essayais les trucs les plus improbables, genre essayer d'avoir le 'minion' dans la ligne de mire entre nous et le boss quand on tirait (vu qu'on pouvait pas viser le minion directement), ou faire telle magie et tel item à la suite, j'ai essayé plein de combinaisons débiles mais rien à faire. (j'étais à un niveau relativement modeste, et puis j'étais pas aidé par le fait que j'avais pas la télé dans ma piaule, donc je devais à chaque fois attendre de décrocher 10 minutes tous les 6 mois pour réessayer)

Mais un jour j'ai quand même réussi enfin à battre ce boss de merde. À la fin : un dialogue qui révèle un peu les dessous de l'histoire, et Aya le perso principal qui s'éloigne en marchant dans la boue. Le CD était rayé, alors je suis resté comme un con devant l'écran pendant qu'on entendait les bruits de pas boueux d'Aya hors-écran, qui continuait à l'infini.
J'ai dû finalement éteindre, et attendre plus de 7 ans pour voir sur internet la fin, non seulement en couleur (waw ça fait bizarre lol), mais cette fois suivie d'un vrai générique avec des images bonus et la musique génialz ci-dessous (même si on en entendait déjà des bribes au cours du jeu) :

Pour l'entendre dans le jeu celle-là 'faut le mériter, je peux vous le dire

Pendant toutes ces années, j'avais quand même le doute (même minime), comme quoi peut-être que c'était pas un bug dû au CD rayé, mais que ça se terminait vraiment comme ça, avec Aya qui marche hors-écran à l'infini, et rien d'autre parce qu'après tout c'est une fin bien cachée. 👾
La fin normale du jeu (hors Chrysler Building) est une fin en FMV tout à fait honorable sinon.


Pour Parasite Eve 2 (1999) j'avais été un peu déçu perso, il retirait pas mal des éléments RPG qui faisaient du premier opus un mélange action/RPG intéressant et original pour plutôt tourner son gameplay vers l'action / survival à la Resident Evil. Moins aimé l'ambiance country-bourgade américaine aussi (et un peu saoulé par tous les allers-retours qu'il faut y faire).
Par contre j'avais pas le CD2 et j'ai dû attendre bien plus tard pour voir la suite, en voyant un longplay sur youtube. 😸

Des musiques groovy cools et sous-estimées dans des jeux de kékés oubliés

Initialement écrit le 21/11/2012 et le 19/09/2015


FUNK !§ :

De NBA Live 1999 (1998) sur Playstation 1, à l'époque où dans cette licence les musiques étaient encore faites maison et non du featuring pourri avec 50cent et cie.
Les autres pistes du jeu sont du même acabit (pas toujours aussi speed par contre), vraiment cools et collant bien avec l'univers de la NBA (parce que le hip-hop c'est bien gentil mais c'est déjà un poil plus sectaire, et surtout on arrive pas à se concentrer dans les menus si y'a des mecs qui flow sans arrêt par-dessus, et le rock / pop / électro j'en parle même pas, ça aurait rien à foutre ici).

C'était vraiment impressionnant ce qu'ils faisaient à l'époque dans cette licence. Dès le 98 tous les joueurs avaient des expressions de visage super bien réalisées qui changeaient tout le temps. Dans le 2002 graphiquement le "photoréalisme" des personnages c'était une tuerie, encore plus avancé que Metal Gear Solid 2 qui pourtant avait foutu une belle claque à tout le monde pendant la même période (novembre 2001 pour les deux), à tel point qu'on soupçonnait le gameplay dans les trailers de MGS2 de ne pas être des vraies séquences in-game et d'être des vidéos en images de synthèse.

Mais ça devait demander trop de boulot parce que, du peu que j'ai vu des suivants, ils ont largement régressé au niveau graphique, sûrement pour améliorer leur rendement et se faire plein de fric sur le dos des chtis adolescents naïfs. 👺
J'ai passé beaucoup de temps sur le 99 à un moment, je faisais des joueurs et des équipes custom, genre l'équipe réunissant tous les gros bourrins de la NBA en même temps lol, ou encore les Harlem Jailtrotters qui reprenaient le principe des Globetrotters d'avant les années 50 (qui avaient pas le droit de jouer en NBA parce qu'ils étaient noirs mais qui au moindre match amical les éclataient à plate couture) sauf que là c'est des mecs en prison donc évidemment ils peuvent pas jouer en NBA mais ils sont quand même archi-forts à force de s'entraîner sans relâche en taule et tout (les trips que je me faisais quand même lulz), avec des noms de gangsta style Cosmic J, Sniper One, etc.


NBA Street (2001):

Impossible de retrouver la musique que je voulais. Mais cette séquence de basse et ses variantes étaient trop cools.
Le jeu était du gros délire, pas un jeu incroyablement bien réalisé mais fun quand même.


Syphon Filter (1999) :

Des musiques qui faisaient un peu midi, mais elles étaient "dynamiques", c'est à dire qu'elles évoluaient et changeaient en plein milieu des mesures selon ce qu'il se passait à l'écran, comme dans Monkey Island 2 ou Soul Reaver (c'était le cas dans NBA Street aussi d'ailleurs).
Et donc, à un moment, je mets sur pause, je vais dans le menu des sons pour laisser la musique tourner en attendant, et pendant que je fais autre chose je remarque qu'à chaque 1 ou 2 mesures, on entend un nouveau riff, et encore un autre et ainsi de suite pendant 5 minutes... Finalement, au-delà de son aspect simpliste, l'OST est mine de rien pleine de créativité, le compositeur n'étant visiblement jamais à court de ressources. Mais dans le jeu on y prête pas beaucoup attention puisqu'avec la musique dynamique ça change tout le temps entre le mode infiltration et le mode bourrin.

Enfin perso je préfère les musiques d'infiltration cools plutôt que les musiques du mode bourrin limites technoïdes, mais quand même ça a réussi à attirer mon attention pour un tel pauvre jeu. Bon, après j'ai surtout appris à les apprécier parce qu'on les entend en boucle à force de recommencer 30 fois tellement certains passages sont abusés niveau difficulté.

Sinon le jeu, pompant un peu sur la mouvance Metal Gear Solid (zomg infiltration, zomg virus sélectif en fonction des gènes), sentait un peu le réchauffé déjà à l'époque, avec une histoire et des personnages clichés, mais bien fun et avec des séances de jeu haletantes.
lol les moments où ton coéquipier t'appelle et te raconte des trucs essentiels à l'histoire alors que t'entends que dalle, puisque t'es en pleine fusillade avec toute l'armée ennemie. Au moins dans MGS, les ennemis avaient la décence de t'attendre quand tu discutais pendant 30 minutes au codec au milieu d'un échange de tir.


Syphon Filter 2 (2000) si je me souviens bien je crois qu'il m'a semblé encore plus dur. Il a un côté plus cool dans le fait que l'agence sekraite américaine des JANTI du premier opus, qui combattait les MAYCHAN TERRORISS européens et qui puait donc un peu le cliché malsain, et dont notre héros faisait partie, se retourne contre nous dès le début du 2 et on fait tout le reste du jeu en mode renegade -  rampage à exterminer tous nos anciens collègues, çay cool.


Aussi, les musiques de menu dans Gran Turismo 1 (1997) sur PS1. 😸 Alors je sais ce que vous allez me dire, Gran turismo tuning kéké tout ça. Et effectivement c'est pas de la grande musique non plus mais bon... en fait pendant les courses on avait le droit à des musiques sous licence genre groupes de pop-rock cacaberk, donc assez vite, moi et mon frère (oui parce que c'est surtout mon frère qui jouait à ça 😃) on avait coupé les musiques dans les options.

Finalement un bout de temps après, je suis tombé sur un moment où les musiques étaient réactivées, et en fait dans les menus la musique était différente.
C'était ce qui semblait être des petites loops électro-groove torchées à la va-vite sur Fruity loops, mais mine de rien je me suis rendu compte que les pistes étaient bien plus longues que je pensais, et parfois pleine de créativité et de changements de riffs différents, et ma foi assez sympas si on tendait l'oreille jusqu'au bout (alors que généralement on passait pas trois heures dans les menus... quoique, ça dépend).
Il y avait une musique de menu différente pour chaque marque, et presque pour chaque page à la con genre écran de sauvegarde etc.


mardi 27 février 2018

Metal Gear Solid 3: Snake Eater (2004)

Initialement écrit le 08/11/2012


Suite aux conseils d'Alter sur un livestream, j'ai visionné un walkthrough complet (+ tous les vidéos de secrets et autres easter-eggs pour rien rater) de Metal Gear Solid 3, walkthrough par cubex55 dont les vidéos me conviennent (pas de commentaires, pas de zappage de cinématiques) mais qui joue un peu comme une triple-buse avec les réflexes d'un veau trisomique shooté au LSD, mais bref.

Disons que mon appréciation s'est améliorée en approchant de la fin, contrairement à MGS2 (auquel j'avais vraiment joué) où c'était carrément l'inverse car j'étais de plus en plus dépité en approchant de la fin (et c'est pas parce que j'arrivais pas à comprendre l'histoire, non non non).
Ce qu'il y a avec Kojima, c'est que souvent il y a une atmosphère assez bizarre, parce qu'on a l'impression que les personnages et les actions collent pas avec le reste, que ça arrive comme un cheveu sur la soupe, que c'est pas à sa place, que ça a rien à foutre ici. Mais bon, en même temps, après un temps d'adaptation on se dit que finalement ce côté bizarre c'est ce qui donne un charme au style de Kojima, dans un sens... (faut être tolérant aussi) Vous voyez ce que je veux dire ?
C'est pas facile à exprimer, il n'y a pas que les actions à la Matrix over-abusées... Par exemple, expliquez-moi le nombre de chance qu'il y a pour que dans la réalité, le "maître" de Big boss/Naked Snake puisse être une femme ne paraissant pas tellement vieille et accessoirement pas encore trop mal roulée, et qui serait THE légende de la deuxième guerre mondiale niveau combat etc, dans le contexte de l'époque.
Bonjour, je suis un des soldats les plus illustres de la seconde guerre mondiale, et j’ai un fils adoptif qui a 30 ans.
Qu’est-ce qu’il y a ? Je suis sûr que si je posais pour une photo avec De Gaulle, ça choquerait pas du tout.

Pareil, un renoi de visiblement moins de 30 piges avec une manière de s'exprimer à en faire pâlir Chuck D, et qui serait à la tête de la division des équipements technologiques d’un service lié à la CIA ? En 1964 aux États-Unis ? Par rapport au contexte de l'époque, c'est surréaliste.
C'est capillotracté et on sent bien que c'est japonais, mais ce n'est que le début. L'introduction de l'équipe des Cobras est largement too much xD, sachant qu'avant cela je n'ai vu aucun message comme quoi ils seraient une équipe regroupant la poignée de très rares gens dans le monde dotés de pouvoirs surnaturels (ce qui aurait préparé un peu le terrain)... là d'un seul coup on a une grosse scène où ils débarquent tous ensemble sans préavis et font leurs trucs magiques dans tous les sens en tapant le style, en faisant des poses, et en balançant des éclairs partout. Bref on dirait les X-Men quoi.
Pour une fiction qui se déroule dans un univers voulu réaliste, j'ai vu plus subtil comme entrée en matière.

Mais c'est pas le côté surnaturel qui me dérange (même si dans MGS1 c'était quand même moins prononcé, il n'y avait que Psycho Mantis, qui est minutieusement présenté dans le contexte des recherches historiques sur la télékinésie avant de l'affronter, et éventuellement Raven qui trouve la mort de manière étrange où un semblant de magie amérindienne est subtilement suggéré), donc je disais, c'est pas le côté surnaturel qui dérange, mais plutôt le côté surréaliste (c'est pas la même chose, attention) : qu'est-ce que ça vient foutre là, pourquoi ce perso fait tous ces gestes inutiles, etc..

Et en disant ça, je ne pense pas seulement à Ocelot qui jongle avec ses colts pendant 10 minutes à peu près 30 fois dans le jeu. D'ailleurs ça c'est typiquement un exemple de truc lourd, où ils savent pas s'arrêter à temps. C'est comme les scènes hot, enfin c'est pas vraiment hot (genre films de James Bond comme ils voulaient sûrement faire), c'est plutôt orienté pervers otaku. Mon dieu, mais stop... ta greluche je veux bien que tu la fasses rouler du cul et faire du gringue au héros pendant 10 secondes lors d'une séquence, mais après c'est largement suffisant. J'sais bien qu'ils visent un public de crevards et que Kojima veut jouer là-dessus, mais ça va tellement loin et c'est tellement répété que ça devient super lourd... (en plus elle a une sale tête)

Et des incohérences genre… c’est ce gars appelé Granin qui serait à l’origine, en 1964, de la conception et du design de Metal Gear Rex ? Alors, qu’en est-il d’Hal Emmerich/Otacon dans MGS1 qui expliquait pendant trois plombes qu’il avait conçu Metal Gear Rex de cette manière à cause de son affection irraisonnée pour les japanimations et les robots japonais ? wtf ?
Bonjour, j’ai inventé un tank avec deux pieds, même qu’il peut mettre les deux dans le plat en même temps
pour créer des plot-holes inter-dimensionnels.

Pour les qualités, le scénar a ses petits twists / soubresauts réussis à la fin (il faut dire que je les attendais un peu), menés de manière assez émouvante concernant le secret de The Boss (évidemment c’est pas vraiment le côté patriotique qui m’a interpelé moi perso lulz, mais plutôt le côté injustice). Les twists sont simples et efficaces à la fois, ce qui change des secrets et évènements aberrants et capillotractés à la fin de MGS2. Kojima a dû tenir compte des commentaires où on lui en foutait plein la tronche là-dessus.
Bon, au début, avec The Boss qui t'explique pendant 10 minutes qu'il arrive parfois que nos meilleurs amis se retrouvent dans le camp opposé et qu'il faudra les combattre mais que c'est la vie 'faut faire avec, difficile de ne pas prévoir son changement de camp présenté 20 minutes plus tard aussi subtilement imprévisible qu'un éléphant bourré dans un magasin de porcelaine qui casse de la vaisselle, mais bon.

Il y a un bon humour dans les easter-eggs et autres dialogues cachés, d’ailleurs une fois qu’on connait le jeu il faut voir les "bloopers" qu’on trouve dans l’édition Subsistence, c’est dreaûle tsé.
Big boss est quand même sacrément plus charismatique ici que Snake dans MGS2, qui dans sa combinaison moulante ressemblait vraiment à que dalle. Et je dis pas ça pour l’eyepatch qui est visiblement à la mode aujourd’hui pour s’auto-persuader qu’on tient un personnage profond et original (Big Boss a un eyepatch depuis au moins MG2 sorti en 1990).

Le gameplay est cool et plein de bonnes idées, avec des trucs marquants et tout, comme Kojima sait si bien le faire.
Cependant j’ai eu l’impression que la difficulté était vraiment assez basse pour du mode "normal", je me doute bien que ce cubex-truc devait connaître dès le départ les meilleures méthodes à utiliser pour chaque phase, via internet ou ses précédentes parties, mais quand même : des boss qu’on aura pas vu réagir une seule fois, des ennemis vraiment faciles à maîtriser…
(En fait ceux-ci marchent à deux à l’heure pour qu’on puisse les approcher en marchant doucement et les tuer au couteau, mais de sorte qu’on aille plus vite qu’eux et qu’on puisse les rattraper. Mais dans la réalité c’est justement ça le dilemme, si on essaie d’avancer sans se faire entendre, on avance plus lentement que le gars qui marche normalement, et il faut trouver les bons gestes pour arriver à ses fins. Un bon truc dans le genre, ça aurait été de se planquer au coin d’un mur en attendant que l’ennemi approche, et que là on ait une jauge de distance à gérer pour qu’en bondissant de sa cachette, la distance matche parfaitement, là ça se rapprocherait des vraies sensations ou plutôt des vraies préoccupations qu’on a dans ce genre de moment. - ça a peut-être déjà été fait dans d’autres jeux ceci dit -)

Bref, c’est un très bon jeu quand même, même s’il y a des moments un peu nimp.
La phase de poursuite à la fin est cool, comme ce que je voulais voir comme scène d’action quand j’étais gosse (bon après, la version de cubex où il fait tout au silencieux en ratant tous ses tirs, c’est sûr c’est tout de suite moins cool).
Et Ocelot je sais pas si c’est fait exprès mais c’est le parfait profil du petit con en puissance, on a tout le temps envie de le claquer.

[PS : en fait "cubex55" est l'ancien nom de la chaîne "World of Longplays" il me semble, c'était pas forcément le pseudo du mec qui jouait]

dimanche 25 février 2018

Nouveauté et influence de Dragon Ball (1984) et Nostalgia Critic

Initialement écrit le 07/10/2012 et 29/10/2012


En ce qui me concerne, j'ai vu les premiers arcs de l'animé Dragon Ball quand j'étais petit lors de leur première diffusion au club Dorothée, et les Z j'ai été découvrir ça (directement en VOSTFR) par pure curiosité nostalgique sur le tard il y a pas si longtemps (vu que quand ils ont commencé à diffuser DBZ à l'époque, j'avais arrêté de regarder des dessins animés depuis un petit temps vu que J2TAY GRAN). Et en fin de compte le début est cool. Enfin, surtout le manga papier. Jusqu'à Freeza. Après ça m'a beaucoup moins intéressé, c'est fait plus ou moins à contrecœur par l'auteur (genre l'éditeur qui lui demande de mettre des ados cools pour mieux toucher le public-cible) et ça se sent.

Mais il faut pas oublier qu'à la base la plus grosse partie de Dragon Ball c'est de l'aventure loufoque avec Gokû enfant et beaucoup d'humour et de décalage, pas l'esthétique que renvoient la plupart des bannières/pubs aujourd'hui et qui correspondent à la période finale où l'auteur continuait plus ou moins contre son gré.

Quand on replace dans le contexte en 1984, la scène manga-shônen était envahie par des trucs SF à en chier partout avec des héros rigides comme des balais à chiotte, et au niveau action c'était généralement bien pâlichon, les meilleurs scènes d'action qu'on pouvait espérer c'était souvent Ulysse / Harlock qui saute à la nuque d'un géant et qui galère pendant 2 minutes avant que le géant s'écroule, ou encore Goldorak qui lance ses fulguro-poings. Et les univers SF occidentaux, c'était un peu l'overdose, il y avait que ça partout. Là Dragon ball arrive, et le héros est un petit gosse qui saute partout, qui prend appui sur les murs etc, le tout appuyé par la novatrice maîtrise de la représentation des mouvements par l'auteur dans le manga papier, ou les effets sonores super cools dans l'animé.
Ça + l'univers oriental au mont Paozu mêlant les vieilles légendes chinoises, ça apportait un putain d'air frais dans tout ce fourbi SF / urbain, même pas besoin d'être un japonais/chinois nationaliste pour le ressentir comme ça. Évidemment ça restait du shônen simple et léger, mais tu peux pas imaginer l'influence que ça a eu sur tous ses successeurs (rien que le personnage/caractère de Bulma au début est devenu un cliché-type aujourd'hui alors qu'il ne l'était pas à l'époque).

Aussi, le style combat scénarisé de Toriyama a eu une influence énorme, avant DB on ne voyait jamais de longs combats épiques et scénarisés à ce point dans les autres fictions. Le combat épique entre Gokû et Bejîta, par exemple, est presque un cas d'école pour écrire un duel scénarisé (c'est-à-dire différent des "They fight" que George Lucas écrivait simplement dans ses scripts pour décrire un combat. m'enfin lui c'est normal il est nul).

Mais là je parle des qualités mais il y a des défauts aussi, faut pas croire. 👹 Par exemple dans l'animé il y a les problèmes de fillers (passages ou épisodes entiers ajoutés exprès en attendant que le mangaka papier ait fini ses planches).
Les producteurs ont pensé au court terme et au fric que ça pouvait générer en enchaînant les épisodes plus vite que le manga papier, mais sur le long terme ils ont probablement des pertes énormes parce qu'une grande partie des consommateurs potentiels laisse tomber vu que c'est quasi-irregardable. Ils auraient attendu une petite année à l'époque avant de commencer la série des Z qu'on en serait pas là.

Avec Dragon Ball classique, ça va... peut-être la partie Red Ribbon qui traîne un peu.
Après, pour les Z quand j'ai vu ça il y a pas si longtemps, il y a des fois où je pestais carrément devant mon écran xD, surtout pendant les 5 minutes de Freeza.

C'est largement la partie où les longueurs sont les plus infernales, parce qu'autant auparavant on avait parfois des épisodes/scènes filler inventés de toutes pièces (et de surcroît généralement assez débiles et créant systématiquement des incohérences avec l'intrigue principale), mais là c'est quasiment que du ralentissement de l'action, avec l'apogée vers les épisodes 104-105 où ils refont un flashback reprenant tout le combat Gokû/Freeza en détail depuis le début pendant un demi-épisode, jusqu'à ce qu'on arrive à ce qu'on vient juste de voir qui est aussi flashbacké en détail.
Et il y a des fois où j'ai même l'impression qu'ils ont ralenti le temps de certaines scènes de baston par deux, avec des mouvements lents etoo.

Finalement, les fameuses 5 minutes durent un total de 3h dans DBZ. Sachant que j'ai déjà fait une version rééditée par moi-même des arcs Saiyajin et Namek, où ce passage y dure 1h23, et en prenant en compte toutes les scènes se passant à des endroits différents et supposées se dérouler en même temps, j'estimerai donc à un bon trois-quart d'heure la durée pure de ces 5 minutes. 💀
M'est avis que Toriyama a fait dire "5 minutes" à son personnage sans être trop sûr de ce qu'il allait inventer après... (sachant que même pour lire tout ce passage en 5 minutes dans le manga papier, 'faut quand même aller super vite)

Mais les vraies raisons sont :
- Freeza parle bien sûr en minutes de sa planète d'origine, où 1 minute frigidairienne = 15 minutes terriennes.
- Il est très nul en astronomie et en estimation de temps restant pour une planète avant d'exploser quand le noyau est détruit. Et puis il surestime la puissance de son coup. Et puis il est bourré parce que l'air de Namek est riche en particules d'éthanol, ce qui explique également le fait que tous les personnages de la série disent n'importe quoi depuis le début de la saga.



Sinon rien à voir mais j'ai regardé quelques Nostalgia Critic. En fait il m'agace plus qu'autre chose.

Genre il commence à faire une vanne sur un truc dans un film qu'en fait il a compris de travers, ou dont il a pas vraiment saisi le ton, puis il en fait des tonnes dessus pendant des heures, à s'époumoner pour ridiculiser l'extrait/réplique concerné mais en fait c'est lui qui a l'air ridicule, à le voir vomir en se roulant par terre pendant tout ce temps pour un truc sur lequel il est à côté de la plaque tout du long. Du genre oui sauf que c'était une réplique à vocation humoristique connard, placée comme telle par les auteurs du film (dût-elle être efficace ou pas), pas la peine de se forcer à hurler de rire pendant 10 minutes devant le ridicule des incohérences que ça implique.
Certains ici parlaient de mecs lourds, je crois que là on tient un champion dans le domaine quand il s'y met. Et je dis pas ça parce que je défends à cor et à cri les films qu'ils vannent, au contraire on est au moins d'accord pour trouver ceux-ci qualitativement pas très exubérants, mais bref.

Des fois quand on connait le film, on sait d'ores et déjà qu'à un certain passage, il va à tous les coups en faire 30 tonnes, et ça loupe pas, à la seconde même où on le voit prendre la pose juste après l'extrait, on a déjà le goût du prévisiblement pathétique et du pathétiquement prévisible qui nous brûle la langue, et après c'est parti à entendre sa grande gueule pour 5 minutes sur l'extrait concerné.

Bon, faut dire aussi que le gars dont une vidéo sur deux c'est un top 10 of my favorite machins, ça sent pas très bon.
Au bout de deux épisodes on a saisi son niveau de culture, pour qui les Simpsons et South park c'est la référence ultime de l'humour et je passe sur les autres trucs qui lui servent d'uniques références 30 fois par vidéo. Genre quand il commente des films des années 80 ou antérieures, à plusieurs reprises on va le voir parodier ci ou ça parce que ça lui rappelle étrangement... ses dessins animés préférés des années 90, Tortues ninja, Denver et autres Power rangers qu'il va présenter comme source du pompage et qu'il évoque sans arrêt avec autant de louanges à leur égard pour mieux faire briller sa crédibilité de mille feux.
Bon il y a des passages un peu marrants, mais putain la grosse tête à claque ce mec.

Un autre truc que j'ai relevé, surtout quand j'ai vu sa vidéo sur "les films que tout le monde adore mais que lui il déteste" : bon dieu qu'est-ce qu'il peut être influencé par la réception du public dans son jugement du film, c'est pas croyable. Si le bon accueil du public et des médias pour tel ou tel film a été exagéré jusqu'à l'outrance, reste que l'équipe qui a bossé dessus n'y est pour rien (il y a bien une assistante de communication mais, en plus d'être un peu à l'extérieur de l'équipe-même qui a concocté le film, dans un sens c'est son boulot), l'équipe elle a fait son taf dans son coin jusqu'à la sortie et c'est ça qu'il vaut mieux juger, quand même, non ?
Je sais ce que c'est, moi-même je dois faire un effort pour passer outre le foin qu'a pu faire telle ou telle production (Matrix, etc), mais finalement c'est pas un si grand effort que ça à faire, on va juste regarder le film pour ce qu'il est, comme si on en découvrait l'existence dans la seconde, c'est vraiment pas si difficile.

On parlait de Titanic l'autre jour, non mais vous vous rappelez du cirque infernal que ça a fait à sa sortie ? C'est vrai qu'on est tenté d'être agacé avant même de mettre le film en lecture, mais ça serait injuste pour l'équipe qui a fait le film de le juger comme ça, et finalement Titanic bin... non en fait c'est juste un mélo avec de bons effets spéciaux qui ont coûté trois milliards, m'enfin ça reste correct dans son genre, pour le type de public concerné.
Si vous étiez technicien/scénariste/whatever sur un film, ça vous ferait bien chier que celui-ci se fasse cracher dessus en masse parce que la réception du public/médias après réalisation a fait un cirque que vous n'avez pas contrôlé, non ?

Kwaidan (1964) et quelques films de J-Horror

Initialement écrit le 11/10/2011 et le 22/09/2012


Kwaidan, film japonais de 1964. Attention le rythme est extraordinairement lent et le film fait presque 3 heures 😸 (si vous voulez des vieux chambara avec un rythme plus soutenable pour le spectateur moderne, allez plutôt voir des films comme Tsubaki Sanjûrô).

Le film est composé de 4 histoires courtes à base de fantômes japonais, et reste l'instigateur de moults zaspects qu'on retrouvera par la suite dans le cinéma moderne, le film étant lui-même notablement moderne pour son époque.
Déjà le sound design : auparavant dans les films jap c'était les flûtes qui faisaient tout le boulot (je parle même pas des films d'épouvante occidentaux qui généralement étaient encore dans la préhistoire à ce niveau-là), mais là on passe au stade supérieur, sons "ambiant" etc, et ils sont vraiment bien rodés.
Les histoires sont cools, j'ai envie de dire fraîches bien qu'elles soient issues de contes plus anciens, elles se terminent toujours avec un petit quelque chose, pas un big final-twist non plus, mais un détail sympa quoi.

Et la photographie surtout. Vraiment superbe. Déjà la couleur (encore peu utilisée dans les autres films japonais de cette période), mais quelles couleurs... franchement j'adore l'esthétique de ce film. Bon, ce qui va sauter aux yeux, c'est l'aspect studio avec un faux ciel, fait exprès (et parfois montré de manière directe) pour donner un style scène de théâtre et accentuer le côté fairy tale, mais sur certains plans ça se voit moins et c'est vraiment beau. De manière générale, les tissus, les longues chevelures, il y a un côté esthétique qui est vraiment réussi.

Barry Lyndon va te faire enculer j'étais là avant.
Truman, je crois que nous approchons du bord du décor.
On croirait un jeu vidéo tellement que c'est purifié au possible.

Des clichés random de la deuxième histoire
Extrait de la reconstitution façon scène de théâtre de la bataille de Dan-no-ura

*

À part ça, je me suis aussi fait une petite mise à jour sur les films d'épouvante, asiatiques ou pas. Mon but était de trouver des plans impressionnants, se rapprochant des visions qu'on peut avoir dans ses cauchemars les plus traumatisants, genre voir comment ils arrivent à retranscrire ça avec les moyens actuels.
J'ai été assez déçu. Je sais pas moi, donnez-moi quelques millions et quelques bons spécialistes en effets spéciaux et je vous fais un truc à base de terreurs nocturnes et d'hallu super flippantes 👾 les clichés en moins si possible. Enfin faut pas être trop méchant, il y en a qui s'en sortent bien à ce niveau, genre le Ringu de 1998, ou Rec le film espagnol de 2007 (dans un genre plus euh, bousculé).

D'autres avaient du potentiel, genre le court-métrage "Rattle-rattle" dans le film compilation Kowai Onna (2006). Il y a certains plans très réussis, mais ils sont un peu noyés dans pas mal de plans à effets toshop un poil bidons euh inappropriés. Kairo (2001), malgré son rythme soporifique, réussit certaines bonnes représentations spectrales, mais le flou c'est le mal c'est bien connu.

Shutter (2004), film thaïlandais cette fois-ci, reste presque correct bien que pour l'approfondissement du thème de la photo, "Ringu" arrive à le battre à plate couture en une scène alors que ce n'est pas son sujet principal. Dark Water et The Eye (2002 tous les deux) que j'ai vus il y a quelques temps, il me semble qu'ils étaient passables. Mais seulement passables.
Ju-on (le premier de 2003) ça va aussi, ça dépend des scènes, ou même du moment de la scène, genre quand on voit la tête du fantôme apparaître du coin du mur c'est un plan efficace, mais ce qu'il y a avant ou après, ça l'est moins. Le film britannique The Descent (2005) a aussi quelques plans réussis, mais une fois encore c'est un peu limité.

Le reste de ce que j'ai vu, je les ai pas notés, vraiment que peu d'intérêt généralement. À ce niveau-là, je veux dire. Bon ça peut être super travaillé à d'autres niveaux (ambiance creepy, scénario, actrice super bonne...) mais ça sort de mon objectif premier.

Enfin, après ça dépend des gens, certaines visions ont plus d'impact selon les personnes, selon les cauchemars qui les ont marqués quand ils étaient gosses tout ça. Enfin j'imagine. Moi perso la vidéo kitu de "Ringu" j'aime bien (oui je parle de truc que j'aime bien voir, ça me fait pas trop flipper en vrai, c'est pas le but de mes visionnages), ces visions via un aspect vidéo vieillot etoo. Ça fait plus authentique, je trouve ça mieux que des effets spéciaux en plastique qui sentent bon le photoshopage. Bref ça dépend des gens.

Future Wars: Time Travellers (1989)

Initialement écrit le 21/09/2012


Vous connaissiez comme jeu, Future Wars: Time Travellers / Les Voyageurs du Temps, un point & click (voire même un des premiers point & click avec ceux de LucasArts) sorti sur PC en 1989 ?
Ça a été fait par deux personnes dont Éric Chahi (le concepteur d'Another World).


Je suis tombé sur un longplay sur Youtube et là je suis en train de le regarder, certains décors sont somptueux pour du 89 (et puis le style des charsets me rappelle un peu ceux de mon jeu sur la 2e guerre, sale copieur), même s'il y a quand même certains décors qui passeraient moins bien aujourd'hui parce qu'ils s'essayaient un peu au photoréalisme (en 8bit 😸), cf. les arbres sur certains décors. Mais à l'époque c'était trop dlaballe-chanmax-réaliste. 🙉

Le scénar' est vraiment sympa et prenant (Chrono Trigger aura exactement les mêmes époques traversées, dans le même ordre), mais en même temps la difficulté est trop abusée. xD
Genre les objets à trouver sont souvent soit juste de la taille d'un pixel, soit carrément invisibles. Et si tu as pas l'objet sur la bonne map bien plus tard, tu crèves direct lol. C'est complètement impossible de le finir sans soluce je crois.
C'est dingue la difficulté de certains jeux de l'époque quand même. Si c'est aujourd'hui, que t'en es conscient et que tu veux un bon challenge, passe encore, mais tous les gamins d'alors qui avaient rien demandé à personne... 😃

samedi 24 février 2018

Street Fighter Zero / Alpha (1995)

Initialement écrit le 19/09/2012


Il y en a encore des jeux de baston 2D où on se frite à deux joueurs simultanément dans la même équipe contre le CPU ? Ou contre un troisième joueur peut-être ?

Le premier jeu où j'ai vu ça, c'était Street Fighter Zero/Alpha (1995) sur Playstation 1. Il y avait un mode caché auquel on accédait grâce à un code à faire à deux, pour incarner Ryu (P1) et Ken (P2) simultanément contre Vega/Bison (le général).
Pas d'autre choix de persos, ni de décor, mais c'était déjà bien fun, surtout parce qu'il y avait une bonne difficulté.
On pouvait pas la régler dans ce mode je crois, il était archi chaud ce bâtard et surtout, qu'une seule barre de vie pour deux. Donc quand le boss tapait nos deux persos en même temps, c'était double-dégâts. Et quand il nous sortait sa super tornade, oh maille gode ce qu'on se prenait dans la gueule xD

Plus tard dans Street Fighter zero 3 (en version jap importée en tout cas), il y avait aussi un mode 2 contre 1,
mais on avait une barre de vie chacun, donc même en difficulté max et vitesse max c'était trop facile et on se faisait chier.

Dans SF Alpha, moi et mon pote on se faisait exploser la gueule au début sur ce mode, pendant des dizaines et des dizaines de combats. Mais en persévérant (parce que c'était fun) on arrivait à progresser, on se faisait des techniques genre s'arranger pour attirer cette enflure d'un côté pour que l'autre joueur lui pète sa super-attaque par derrière, ou encore dès que le boss est sonné, on se mettait chacun de chaque côté et on explosait nos manettes pour le gangbanguer en le bourrinant de petits coups de part et d'autre (un vers le haut et un vers le bas) sans qu'il puisse rien faire le plus longtemps possible. On arrivait à des 50 hits combo parfois (ce qui était énorme dans ce jeu), on rigolait bien sauf quand il se réveillait d'un seul coup pour nous atomiser avec sa super-tornade de ouf qui balayait tout l'écran.
Au bout d'un moment on arrivait à le battre régulièrement mais ça restait vachement sportif, en tout cas une de mes meilleurs expériences en jeu de baston.

Bon là ils l'explosent parce que c'est des pros (ou alors ils ont juste uploadé leur meilleur match) et à aucun moment
on voit la super-tornade du boss, mais je trouve pas vraiment d'autres vidéos potables.


D'ailleurs la première fois que mon pote avait eu le jeu (j'étais en 3ème), on avait passé la nuit chez lui. Le jeu venait de sortir en France (début de la PS1) donc pas encore de cheat disponible ou quoi pour obtenir "Akuma" (Goûki en VO comme je le verrai plus tard sur SF zero 3). Mais on avait remarqué que pendant la sélection de personnages, quand le curseur était sur random et que les têtes des persos défilaient à grande vitesse, on pouvait apercevoir pendant une nanoseconde un perso qu'on connaissait pas. On en était pas si sûrs parce que ça allait trop vite mais quand même, on a passé toute la nuit à essayer d'appuyer au bon moment jusqu'à ce qu'on tombe sur ce perso.

Parce que oui, en plus de pas avoir de bol, il faut savoir qu'une fois que c'est tombé sur un autre perso classique non-souhaité, soit on devait rallumer la console et ça prenait des plombes avec les chargements, soit on se tapait les combats qui suivent mais c'était pas plus mal, ça permettait de découvrir / apprendre / jouer au jeu normal par la même occasion. Donc voilà pourquoi c'est seulement à l'aube qu'on a enfin pu tomber sur cet enfoiré d'Akuma lol... Putain on a sauté au plafond, on en pouvait plus (alors qu'en fait une fois les quelques combats faits avec lui, on allait revenir à l'écran-titre et donc revenir au même point de départ).
Il y avait notre troisième pote qui était couché depuis 3-4h du mat dans la piaule à côté, on est allé le secouer "Eh, on a Akuma, on a Akuma" alors qu'il en avait rien à foutre "Hein quoi, quelle heure il est ? - Il est 11 heures du mat" (en fait il était 6h lol).

Puis quelques semaines plus tard on a eu les codes pour avoir Akuma, c'était plus pratique.

lundi 19 février 2018

Blackadder (1983-1989) et musiques de l'âge d'or des cartoons

Initialement écrit le 05/09/2012 et le 11/12/2012


Je suis en train de voir les épisodes de Blackadder, série britannique des années 80 avec Rowan Atkinson qui est assez culte outre-manche, mais qui est longtemps restée assez obscure par chez nous (car beaucoup plus verbeuse que celle à l'humour majoritairement visuel de Mister Bean). Je me souviens qu'ils avaient essayé de diffuser des épisodes en VOST dans les années 90 à la télévision française mais ça a pas duré longtemps, sûrement faute d'audimat à cause des sous-titres auxquelles les gens étaient encore plus hermétiques à l'époque.

Pourtant c'est une des meilleures séries humoristiques que je connaisse, je vous la conseille chaudement. En VOST évidemment, mais je dirais même plus en sous-titrage anglais si votre niveau le permet, parce qu'en français ça embrouillerait plus qu'autre chose (les formulations sont pas les mêmes, les jeux de mots sont changés etc... le mieux c'est quand même de suivre principalement l'audio et de considérer le sous-titrage comme un support secondaire qu'on remarque seulement du coin de l'oeil).

La première saison est moins bien considérée parce que l'humour y est plus bourrin mais je l'aime bien moi, avec cette atmosphère shakespearienne. Quelle prestance celui qui joue Richard IV, Brian Blessed, ce genre de rôle c'est vraiment fait pour lui. Il a un parcours assez étonnant d'ailleurs selon wikipedia.
Si vous voulez voir le premier grand rôle de l'acteur qui joue Dr House, c'est dans la saison 3 de Blackadder.

Musiques de l'âge d'or des cartoons :


Les médias parlent souvent des créateurs de personnages de cartoons américains, ou encore des doubleurs (enfin surtout Mel Blanc).. mais quand je revois des cartoons des années 40-50, il y a un truc qui me saute aux oreilles, c'est la musique.
Elle s'adapte de manière parfaite à ce qu'il se passe à l'écran, le rythme, les pas des personnages, leur humeur changeante, la surprise, la tension montante, souvent elle sert aussi à appuyer voire même faire office d'effets sonores, et à chaque fois c'est réglé au poil de cul.

Sauf qu'à l'époque on pouvait pas faire de montage sur ordi, donc je me demande vraiment comment le compositeur/orchestre se démerdaient pour écrire/jouer toute la piste de l'épisode entier en étant pile synchro avec chaque action, chaque pas du personnage, sans trop de possibilités de bidouiller derrière (déjà moi quand je faisais des montages avec des cassettes audio, c'était franchement pas glop, alors 40 ans auparavant... bon ok, eux c'était des pros avec un budget confortable). Enfin bref je voulais mettre ça un peu en avant, parce qu'eux ils ont jamais été autant encensés que les autres, c't 1 SCANDALZ !§

Par exemple, le travail de Scott Bradley sur Tom & Jerry c'était des créations originales, fluctuant selon chaque action de chaque personnage etc, et pourtant à l'heure d'aujourd'hui aucune soundtrack n'a jamais été éditée, mais que fait la police ?

Bande dessinée "La vie des festivals" (2001) par Gaudelette

Initialement écrit le 07/01/2012

J'ai envie de m'attarder sur un album de bande dessinée assez méconnu nommé La vie des festivals de Gaudelette, issu du microcosme Fluide Glacial du début des années 2000.
Là où Gaudelette le pote de Larcenet s'adonne généralement à des univers zoologiques pittoresques, il s'accorde ici des bouffées d'air avec ces planches majoritairement dénuées de décor, avec pour principal protagoniste lui-même en tant que dessinateur à Fluide, se mettant en scène sur un fond blanc, un cigare à la bouche et des tirades élaborées qui ne manqueront pas de faire sauter ses collègues au plafond.

Là où ces planches font mouche, c'est dans la créativité humoristique que lui permet l'absence d'un background à inventer, à travailler et à dessiner. Une liberté et une facilité qui finalement fera germer de bien meilleures blagues que lorsqu'il s'embourbe dans un lourd univers fictif, avec une histoire à inventer et à raconter... Ici le background existe déjà, c'est la rédaction du journal Fluide Glacial, et en tant que dessinateur il a beaucoup de choses à parodier et à tourner en ridicule. Je trouve que finalement on y gagne car il se lâche beaucoup plus que dans ses BD classiques où il doit se battre contre la feuille blanche, créer un univers, etc.

L'humour est sarcastique, parfois même un peu dégueu pour ses collègues (qui finalement viendront se venger à la fin de l'album), mais sous la simplicité et facilité apparente du procédé, la manière de manier cet humour est fait d'une main de maître par Gaudelette, subtile et intelligente, mêlée d'ironie et d'auto-dérision déguisée en auto-congratulation, le tout sous un verbe élaboré (un peu comme ici) exarcerbant le côté sarcastique de ses propos... en gros il se fout juste de la gueule de sa rédaction mais ça lui permet d'exploiter au mieux les codes humoristiques et de nous livrer des passages tout simplement bidonnants, à l'image de sa représentation de Larcenet qui, par son statut de meilleur pote, est celui qui s'en prend le plus plein la gueule, présenté comme une petite boule de nerf ridicule serrant ses petits poings boudinés et se retrouvant exténué après avoir sauté sur place en insultant son ami de longue date, le niveau primitif de ses insultes tranchant avec le langage sophistiqué de la narration, avec en guise de climax et en même temps de leitmotiv un match de ping-pong titanesque entre les deux frères ennemis.


L'album comporte également la création du fameux "cassoulet extrême" dont on retrouvera les traces (si je puis dire) dans les marges de Fluide Glacial pendant un moment.

Cependant, l'album tend à s'essouffler vers la fin, l'auteur profitant de la tribune pour y partager ses doutes et ses angoisses, celle de la feuille blanche ou celle d'avoir débiné ses collègues pendant toutes ces pages.
Mais au final il se rattrape et c'est finalement dans la cuisine du dessinateur que sa méchanceté sera vengée par ses principales victimes. Je fais une dissertation assez pompeuse parce que parfois ça me prend mais tout ça pour dire que j'ai adoré cet humour, je conseille cet album qui manque véritablement de visibilité comparé par exemple à la gloire qu'a connu par la suite son ami Larcenet, et pour cause, c'est assez intimiste (sans pour autant être trop private-joke vu que tout y est expliqué de zéro pour les profanes) et bien moins simpliste que son apparence pourrait le faire croire.

Bon, il paraît que maintenant tous les blogs BD racontent Angoulême et autres pans de la vie professionnelle de leurs auteurs, donc ça aura peut-être moins d'impact aujourd'hui. 👾

dimanche 18 février 2018

The Passenger (1975) et Tron (1982)

Initialement écrit le 27/08/2012


J'ai vu The Passenger (1975) histoire de voir un nouveau film avec Nicholson à la fleur de l'âge. Putain c'était chiant.
Jack Nicholson a toujours un bon jeu et le plan-séquence final est sympa et techniquement bien fait, mais à part ça... Au début ça démarrait pas trop mal (mis à part que pendant une seconde on se demande si ça va pas être un film raciste et un poil plus loin un film gay, mais en fait non), et puis ça s'essouffle.
J'imaginais déjà que la Daisy qu'il attend à chaque rendez-vous était en fait la fille qui le suit depuis le début, ou qu'à chaque rendez-vous il s'imagine ne rien avoir trouvé mais en fait il tombe à chaque fois sur quelque chose d'insignifiant qui finalement servira à la fin, je sais pas, quelque chose quoi... Mais non on s'emmerde. Et du coup m'en fous, je garde les idées ci-dessus derrière l'oreille et moi je ferai peut-être un bon truc avec. 👹
stache!

Et Tron l'original de 1982 est aussi visuellement impressionnant que dans mes souvenirs. Imaginez quand même que 10 ans plus tard, les standards en matière de CG avaient pas progressé tant que ça par rapport à ce qu'on voit dans Tron (c'est après 1992 que ça a vite évolué surtout), donc imaginez l'avance. Le reste est plutôt moyen mais pas trop mal amené, j'ai eu peur que ça soit bien pire. c'est produit par Disney après tout
Et puis c'est quand qu'on a les mêmes bureaux que Dillinger chez nous et au boulot là ?

C'est comme les pompes qui se serrent toutes seules dans Retour vers le Futur, ils pourraient le faire maintenant... 👾

Judgment Night (1993)

Initialement écrit le 01/07/2012


Tout à l'heure j'ai revu Judgment Night (1993), un film qui, déjà du haut de mes 14 ans m'avait fait un peu rire. C'est un peu un Jurassic Park avant l'heure : c'est l'histoire d'une bande de fils à papa d'Hollywood, menée par Emilio Estevez le fils de Martin Sheen et le frère de Charlie Sheen, qui partent dans un super van high-tech tout-équipé en route pour voir un match de boxe. Mais ils se perdent en voulant prendre un raccourci, et finissent dans un lieu insolite et inquiétant, exotique et pittoresque, habité par une étrange peuplade : Le ghetto.

[Note : ce n'est pas une comédie, c'est un film très sérieux] S'en suit une série de moments d'épouvante, un clochard qui tape à leur vitre, un chien qui surgit de derrière une grille etc, où à chaque fois nos héros vont hurler, chier dans leur froc et fuir comme des dératés. Jurassic Park quoi. Sauf que là à la place des dinosaures, c'est des niggaz. Attendez, du point de vue d'une bande de producteurs d'Hollywood, c'est un univers horrifique génial, c'est presque dommage qu'ils aient pas fait un parc d'attraction là-dessus d'ailleurs, ils l'auraient appelé Thoiryland ou un truc comme ça. (référence à La Haine)

Brrr... J'espère que cette étrange race ne crache pas d'acide en secouant ses oreilles.
Mais non en fait j'suis méchant, ils ont fait des efforts. Peut-être après coup parce qu'on leur a fait la remarque, mais quand même... Bin déjà parce qu'ils ont quand même utilisé l'ancestrale technique de mettre un black dans cette équipe de bras cassés des suburbs pour limiter un peu la caricature, et puis finalement les grands méchants c'est pas les renois de la téci, mais la bande de slovaques sanguinaires qui font la loi ici-bas.

Et puis niveau OST, même si on entend pas grand chose dans le film hormis celle mise en valeur au début du film, il y a quand même eu un CD assez intéressant, avec chaque piste proposant un duo entre un rappeur/groupe de rappeurs et un groupe de metal-fusion-truc, ce qui donne des duos comme Slayer / Ice-T (qui avait créé son groupe BodyCount avec Slayer comme référence, donc ce duo a dû le faire jizzer dans son pantalon) ou Onyx / Biohazard (je connais pas le dernier mais très fan d'Onyx première période).

samedi 17 février 2018

Jeux Sega Master System

Initialement écrit le 20/03/2012


Ça fait un moment que je cherchais à retrouver le nom d'un jeu Sega Master System auquel j'ai joué quand j'étais gamin, un jeu de course où on pouvait éditer ses propres circuits, étant ainsi le premier jeu où je m'essayais à l'édition de niveaux, sur laquelle même sur les jeux concernés suivants (Tenchu 2, V-rally 2 etc) je passais à chaque fois 500 fois plus de temps sur l'éditeur que sur le reste du jeu. 🙉
En cherchant précédemment sur internet, j'ai longtemps été persuadé que c'était Outrun (avec ses sweet effets de relief), mais rien à faire, impossible de trouver une version de Outrun avec un éditeur de circuit.

En fait c'était World Grand Prix (bon là, le mec on lui donne un éditeur de circuit alors il fait que des circuits ovales, logique)
On pouvait pas sauvegarder mais c'était vraiment nouveau et fun, j'avais tout de suite accroché au fait de pouvoir créer ses "stages".


D'ailleurs même si tout le monde s'en branle de la Master System, je vais tenter de me faire une liste des jeux que j'ai essayés à l'époque (tant que je suis dedans), tiens. Avec un oeil habitué on peut sentir la progression des graphismes au fur et à mesure de la vie de la console mais je vais pas vous faire chier avec les dates.
Mon premier joystick d'enfance avec lequel j'ai complété beaucoup de jeux, et qui non n'était pas aussi mon premier sextoy 

Double Dragon : Mon tout premier jeu. Le premier qu'on a lancé le soir même du noël où moi et mon frère on a reçu la Master System qui était notre première console (on s'était même mis d'accord avec les parents pour avoir la console ce noël-ci et ne rien avoir comme cadeau l'année d'après, c'est dire si je suis passé près de ne jamais connaître les plaisirs du jv avant un moment, et si c'était pas pour les bourses de tout le monde... - finalement on a quand même eu des cadeaux le noël d'après parce que mes parents voulaient pas passer pour des bâtards étaient gentils).

Avant ça, j'avais juste vu un jeu de Formule 1 vu du dessus sur une Atari chez quelqu'un, je sais même plus si j'avais moi-même testé (après recherche c'était "Grand Prix" de 1982), et testé une sorte de clone de Lode Runner lors d'une après-midi exceptionnelle où ils avaient amené des PC à mon école primaire (ils ont disparu dès le lendemain, mais euh c'est pas moi).
Pour revenir à Double Dragon, moultes parties en mode 2 joueurs épiques et parfois poilantes. Les ennemis à la peau rouge étaient plus forts, puis ceux à la peau verte encore plus forts, d'ailleurs le green Abobo dont j'ai fait un gif l'autre jour était l'ennemi régulier le plus fort et le plus chaud du jeu. Il y avait ce code au dernier niveau où il fallait faire 15 ou 20 coups de pieds retournés sautés sur place pour avoir les continues infinis. Jeu fini. Et disparu mystérieusement quand mon frère l'a prêté à quelqu'un qui l'a jamais rendu.

Shinobi : Reçu en même temps que Double Dragon. Passé pas mal de temps sur celui-là.
Première fois que je tentais d'enregistrer une OST de jeu vidéo en rapprochant mon poste enregistreur de la télé et en mettant cette dernière à fond (évidemment, pas le droit de tousser sinon ça s'entendait).

Un boss de 2e niveau horrible avec des ninjas qui te harcèlent de partout pendant que t'essaies de viser l'hélico qui est trop haut. Un boss de 3e niveau où il fallait dégommer des douzaines de statues superposées avançant vers toi alors que derrière toi il y avait un fil électrique qui te tue direct si tu le touches. Sauf que si arrivé à ce niveau-là t'avais pas encore reçu les armes supérieures (couteaux ou pistolet), t'étais baisé parce que même avec l'autofire la cadence de l'arme par défaut (shuriken) était bien trop lente, et c'était donc impossible d'exploser toutes les statues avant de se faire écraser contre la ligne électrique.
Bien sûr quand on perdait une vie, on retournait à l'arme par défaut shuriken, et comme on ne peut pas obtenir la prochaine arme avant d'avoir fait/refait un certain nombre de niveaux, donc pour ce boss t'étais juste niqué.

Et que dire de l'arme gagnée entre les couteaux et le pistolet ? C'était des pauvres bombes qui retombaient au sol un mètre devant nous, sans forcément que l'impact soit plus conséquent qu'avec les autres armes, et donc complètement inadaptées à 98% des différentes situations rencontrées in-game, et on n'avait plus qu'à prier qu'on chope au plus vite l'arme suivante (le pistolet). Et puis bizarrement, un boss de 4e niveau assez facile, qu'on se demande s'il se sont pas gourés dans l'ordre des niveaux.
Mon arme au corps-à-corps préférée c'était la chaîne (en toute amitié), une longue chaîne avec un poids au bout qui faisait un bruit trop classe quand on niquait les ennemis avec.

Des stages bonus au lancer de shuriken à la première personne, qui nous donnaient des magies quand on les remportait, ce qui arrivait pas très souvent. De toute façon, jamais compris la combinaison à faire pour lancer les magies, je crois que c'était même pas marqué dans le manuel donc autant dire indiqué nulle part. Un avant-avant-dernier niveau dans la jungle dur à crever, avec des ninjas qui te font des pirouettes dans la gueule au moment où tu t'y attends le moins. Il faut essayer au moins 300 fois pour passer au moins la première moitié du niveau sans se faire latter en le connaissant par coeur (sauf que t'as que 3 vies dans le jeu).
Mais heureusement c'est là qu'on a appris l'existence d'un code qu'on peut entrer à l'écran-titre pour aller au niveau qu'on veut. Avec tout à zéro mais bon. Accès au boss de fin, qui consiste en plusieurs ennemis successifs, cette fois de la même taille que notre perso. Pour certains d'entre eux il faut du temps pour comprendre la technique à utiliser. Surtout le tout dernier, qui te rentre dans le lard et te fout au tapis dès la première seconde, très sympathique. Tout ça pour accéder à une fin qui n'est qu'un écran noir où il est inscrit game-over en petit, puis retour à l'écran-titre. J'ai jamais autant hésité entre rire et pleurer que lors de ce moment.
Encore plus discret que le ninja blanc ou le ninja rouge, le ninja vert fluo
qui pète les yeux à en faire pâlir les plus fringants gilets de sécurité

Outrun : Jeu prêté. Vraiment cool, avec des effets de relief qui tuaient pour une telle machine. Assez facile aussi. Mais jamais été jusqu'à la fin vu qu'on nous l'a prêté que brièvement.

RC Grand Prix : Un jeu de voitures téléguidées. Je sais pas si les vraies voitures téléguidées coûtaient plus ou moins cher que ce jeu mais ça sent l'arnaque. Des contrôles à la Resident Evil, c'est-à-dire qu'on voyait la course en quelque sorte en vue RPG-Maker, mais il fallait appuyer sur droite pour tourner à droite, et gauche pour tourner à gauche (comme avec une vraie voiture téléguidée quoi), sur des circuits aussi minces qu'un bras de Nemau où on se ROUL DESU TKT entre concurrents (sachant que les adversaires ne font absolument jamais d'erreur).
On gagnait de l'argent selon notre position et on devait changer les pièces qui s'usaient. Un peu de mal vu mon bas âge, avec l'anglais et la difficulté générale du bousin, donc jamais complété.

Hang On : Jeu court pré-installé dans la console, avec Safari Hunt et le jeu secret de l'escargot. Super fun, sensation de vitesse et adrénaline. J'avais aussi joué à quelques parties sur borne d'arcade, mais je pense pas que c'était avant qu'on ait la Master System.
Première fois que j'ai pu appréhender la boîte de vitesses, j'ai eu un peu de mal au début. Tu frôles une touffe d'herbe, t'exploses. Tu frôles un concurrent t'exploses (pendant que lui tranquille il poursuit sa route). Il y avait 5 niveaux en boucle à l'infini je crois, avec la difficulté qui augmentait à chaque fois.

Safari Hunt : Deuxième jeu pré-installé dans la console. Un ersatz de Duck-hunt en plus varié. On pouvait utiliser le flingue de la Master System, inclus dans la version qu'on a eue. Évidemment on eut vite fait de se coller à l'écran pour shooter ces putains de bestioles à bout portant au risque de rayer le verre de la téloche. Putains de panthères qui passent comme des fusées. Après 3 scènes différentes, ça les remettait en boucle à l'infini avec une difficulté grandissante, jusqu'à ce qu'on perde. La musique beat-box à l'écran-titre est épique.

Jeu secret pré-installé du Labyrinthe avec un escargot (aucune idée si ce truc a un nom) : Si je me souviens bien il fallait maintenir haut + les 2 boutons en même temps pour faire apparaître le jeu caché. Un escargot à faire sortir de labyrinthes prenant tout l'écran avec un compte à rebours relativement serré. Je crois qu'il y avait une musique insupportable tout du long.

Tennis Ace : J'ai passé un temps fou sur ce jeu, les tournois étaient interminables. Quand on en remportait un, on gagnait un code à rallonge que je recopiais sur des dizaines de bouts de papier que je foutais ensuite dans le boîtier du jeu. Mais je voulais pas jeter les précédents, vu qu'après chaque tournoi on devait répartir des points gagnés entre plusieurs statistiques, alors on sait jamais si j'avais fait une connerie... Donc après j'avais plein de papiers qui volaient partout quand j'ouvrais le boîtier, et je savais plus lequel correspondait au code le plus récent.
Pour faire tout le mode carrière, il fallait faire un nombre colossal de tournois, qui durent de surcroît de plus en plus longtemps. Je crois que je m'étais arrêté alors qu'il restait plus qu'un tournoi. Une IA super injuste également dans ce jeu. Comme dans le vrai tennis, quoi de plus horripilant que de faire un échange interminable de cinq siècles où tu cumules les exploits, les smashes et les balles rattrapées au dernier moment du bout de la raquette tout ça pour paumer le point sur un vulgaire 'net' ?

Rampage : Jeu prêté. Un jeu débile où on incarne un dinosaure, un king-kong ou un loup géant, et on détruit un quartier en bouffant ses habitants. Jamais été très loin, mais à deux c'est fendard.

Vigilante : Jeu prêté. Un beat'em all où on se pouillait la gueule à coup de chaînes de vélo contre des loubards en cuir dans des cimetières de voitures comme dans les chansons de Renaud. C'est ça que tu kiffes comme jeu quand t'es un gosse de 9 ans de sexe masculin. Les jeux gnangnan de Nintendo, franchement avant qu'ils sortent Street Fighter 2 ça nous faisait pas du tout envie à moi et à mes potes (ouais on était cons). Prêté trop brièvement pour que j'aie pu aller bien loin.

Time Soldiers : Jeu prêté. On fantasmait pas mal sur ce jeu avant qu'on l'ait entre les mains, genre on va visiter toutes les époques, la préhistoire, le futur et tout. Mais finalement on l'a eu trop peu de temps pour aller assez loin.

Golden Axe : Jeu prêté. Un beat'em all aux contrôles un peu lourds, avec en guise de perso un barbare en slip bleu fluo (et des bottes en plastique) lent et qui se traîne. Un de mes potes de CM1 nous avait dit qu'il le finissait comme il voulait, suite à quoi on lui a proposé de le faire chez nous (moi et mon frère pour ceux qui ont pas suivi). Putain il l'a torché d'une traite jusqu'au bout, on était sur le cul. On a pu voir les belles images de la fin du jeu et tout. Je sais pas s'il y avait des tricks dans le gameplay pour rendre le jeu en quelque sorte plus pratique à finir, mais ça nous avait foutu une belle claque.

Kung-fu Kid :  Jeu prêté. Cool mais si je me rappelle bien, très tôt je me suis retrouvé à un niveau où on devait monter de plus en plus haut sur des tuyaux oranges sur un fond jaune, et à un moment j'étais coincé, c'était trop haut 😸 et j'arrivais pas à comprendre/enchaîner suffisamment bien les sauts-appuis sur les parois verticales, enfin un truc comme ça.

Wonderboy in Monsterland : Jeu prêté. J'avais l'impression que c'était un jeu pour les gamins à l'époque, donc il m'avait moins intéressé lol. J'avais complété quelques niveaux mais jamais fini le jeu. J'espère qu'il était pas aussi long qu'un zelda parce que malgré ses côtés RPG je crois pas me rappeler qu'il y avait un système de sauvegarde.

Zillion II : Un jeu très cool qui commençait avec un niveau où on chevauchait une moto futuriste lancée à toute berzingue dans un décor du troisième millénaire avec des lasers partout et une musique roxxative. Le gros problème est que ces triple-buses ont inversé les boutons habituels de tir et de saut, comparativement à ce qu'on trouvait dans tous les autres jeux d'action de la console. Donc pour un habitué de ce système c'était injouable, je me gourais tout le temps.
Jamais été très loin du coup.

Space Harrier : Définitivement un de mes jeux préférés de la console, j'en ai même fait le walkthrough complet sur youtube en 2009. Évidemment bien en dessous de la version arcade qui a été une petite révolution dans le jeu vidéo en 1986, reste que ce portage est vraiment toujours aussi addictif et impressionnant pour de la Master System.
L'arrivée des boss est toujours épique, avec ces musiques qui donnent le ton et qui sont de manière plus générale géniales pour l'époque, dommage qu'il n'y ait que le main theme qui soit resté dans la mémoire populaire aujourd'hui. Le thème du boss bonus exclusif à la version Master System envoie du boudin aussi. Évidemment j'ai jamais fini le jeu, avec ce boss de fin complètement impossible et je pèse mes mots, ceux qui ont fini le jeu sans carotter/TAS/etc dans le monde se comptent sur les doigts d'une seule main et je déconne pas.


Taz-Mania : Un piètre jeu de plateforme reçu sur le tard, où l'on contrôle le célèbre personnage des Looney Tunes. Trop facile, très classique, pas très riche et graphismes très basiques. Je l'ai fini mais tout ce que j'en ai retenu c'est que c'est marrant quand Taz mange une bombe.

Ghostbusters : J'ai déjà fait une review sur youtube pour dire tout le bien que je pensais de ce jeu. J'ai jamais pu monter ces putains d'escaliers lors de la phase finale jusqu'au bout. De toute façon la fin c'est juste un pauvre texte sur fond vert fluo (merci youtube).

Galaxy Force : Jeu prêté. Graphiquement ambitieux et alléchant (vue de derrière avec fausse 3D à la Space Harrier) mais finalement injouable à cause de sa difficulté aberrante dès qu'on rentrait dans ces tunnels minces comme mon trou du cul, impossible de faire deux niveaux.

Phantasy Star : Prêté. Premier J-RPG auquel j'ai touché. Sauf que je bittais rien à l'anglais, et pour un jeu comme ça les textes c'est quand même un peu important. Je crois que j'ai même pas eu l'occasion de voir ces fameux donjons à la première personne pendant la courte période où on nous a prêté ce jeu.
[PS : un article sera prochainement consacré à ce jeu]

Fantasy Zone : Prêté. Un shoot'em up coloré sur lequel j'ai finalement pas passé beaucoup de temps. Il me semble me rappeler que j'étais bloqué à un certain endroit et euh, c'est tout.

Asterix : Passé des centaines d'heures sur ce jeu. Un bon paquet de niveaux étant parfois gigantesques, et n'étant pas les mêmes selon le perso choisi. Bon gameplay, malgré le problème des chaussures glissantes des protagonistes quand justement on doit s'amuser à faire l'acrobate dans le vide sur des kilomètres de parcours.
J'ai lu récemment qu'on le considérait comme un jeu difficile, mais il me semble dans la moyenne des jeux de l'époque. Je l'ai complètement fini un peu tard, en revenant dessus quand j'étais en 6e-5e. Ses musiques sont gravées dans mon esprit à jamais.



California Games : J'avais déjà parlé de ce jeu dans un livestream souillé par mes problèmes de décalage de son. 😸 On avait joué à plus de deux dessus, alors forcément ça augmente un peu plus l'intérêt.
Des mini-jeux comme ceux du BMX étaient tout-à-fait potables, hormis qu'à la toute fin il fallait s'arrêter pile poil dans un carré d'1m² tracé au sol, se trouvant juste avant un précipice qui nous faisait crever sur le coup si on savait pas. Et même quand on savait, s'arrêter pile sur ce carré relevait de l'exploit. Mention spéciale au mini-jeu du frisbee avec l'autre godiche qui arrivait pas à choper ce putain de frisbee qui lui passait juste sous le nez, avec comme fond la musique la plus insupportable de toute l'histoire du jeu-vidéo.

Thunder Blade : Prêté. Un shoot'em up vu du dessus avec un HELIPOCT7RE. Pas eu très longtemps.

After Burner : Très cool ce jeu. Les barrel rolls à la première personne, les bruitages pour les explosions, c'était vraiment jouissif. Musique de boss épique, bien qu'elle se faisait bouffer à chaque fois qu'il y avait un effet sonore. Jusqu'au niveau 12 on pouvait éviter tous les missiles en restant penché sur le côté, autant dire qu'au bout d'un moment on commençait à avoir la gerbe. Après le niveau 12 on peut plus utiliser ce truc, donc on voit ses vies valser en moins de deux et on peine à aller au-delà des niveaux suivants, même avec l'extra-continue quand on fait haut+2 boutons. Jamais été au bout donc.
Il y a parfois un avion-ravitailleur où il faut essayer de péniblement aligner son avion avec la tige, telle une actrice porno aveuglée par trop de bukkake tentant de trouver avec sa langue un des pén-euh... =>[]

Comme le jeu était un des rares à pouvoir marcher avec le soundchip "FM" (une sorte de synthétiseur qu'on ajoutait à la console à l'époque pour "améliorer" la qualité des sons, pour qu'ils soient plus proches de ceux de la Megadrive), du coup pendant toutes ces dernières années sur le net on ne trouvait au mieux que la version FM de la musique de boss (et pas celle, que j'ai tant cherchée, avec le soundchip original de la Master System, appelée affectueusement PSG), malgré le fait que ce FM soundchip était un appareil à peine existant en dehors du Japon à l'époque, et qu'il transformait les effets sonores d'explosion super-coolz du jeu original en bruits de pet foireux.

Bref, j'ai enfin trouvé la version originale sur une obscure chaîne japonaise en tapant des katakana (la voilà pour les curieux) mais on peut sérieusement douter que la plupart de ces uploadeurs américains visiblement malentendants avec leurs versions FM hideuses aient touché à une quelconque Master System lors de sa période active, m'enfin. 👹


Great Golf : Un jeu de golf pas trop mal pour l'époque : selon pas mal de paramètres on pouvait envoyer la balle n'importe où, et à chaque fois la vue/décor devant le personnage était recréé en POV pour le prochain coup où que l'on soit, c'était sympa. Pas de musique donc hormis si on est un vieux, y'a de grande chances de trouver ça un peu chiant mais bon. Le jingle quand on a envoyé la balle en dehors des limites du terrain ou celui quand elle tombe dans l'eau m'ont marqué à vie (une sorte de private-meme qui n'était compris que par moi et mon frère IRL).

Operation Wolf : J'y ai fait référence récemment sur Oniro. Ce jeu est dur. Et stressant, avec son signal d'alarme infect dès que notre barre de vie est à moins de la moitié. D'ailleurs j'ai jamais dépassé la moitié du jeu je crois, même avec le flingue collé contre l'écran. Et puis je me rappelle que mon père avait barré au marqueur l'appellation des ennemis sur l'arrière de la jaquette lol.

Jurassic Park : Un jeu de plateforme tardif mais ma foi très sympa et assez varié. Pour accéder au menu afin de changer d'arme (ce qu'il fallait faire régulièrement selon les situations), il fallait appuyer sur le bouton pause situé sur la console, console qui était reliée à la télé avec un câble péritel de même pas 1 mètre. Ce qui fait que soit on jouait à 50cm de la télé, soit on se levait à chaque fois pour changer d'arme. Dûment complété.

Sonic 2 : Reçu sur le tard, car Sonic est avant tout un perso sorti pour la Megadrive. C'était pendant la période où je commençais à délaisser la console, alors bon. J'étais resté bloqué relativement tôt dans le jeu à un endroit où il fallait traverser un précipice assez long avec un deltaplane, et j'avais pas trop pigé comment on contrôlait cette saloperie.

World Grand Prix : Voir début du post. Prêté. Sinon c'est très similaire à Hang-on, le même "moteur", les mêmes effets sonores... avec ces propres qualités (background, éditeur de circuits, variété) et choses en moins par rapport à Hang-on (je crois qu'il y a pas de vitesses dans WGP, et puis la moto c'est toujours un poil plus cool que toutes ces formules 1 de kéké même si ça reste toujours un peu kéké quand même).

Transbot : le seul jeu Master System en version carte que j'ai vu à l'époque je crois. 👾 On nous l'avait prêté qu'un ou deux jours et donc je l'avais complètement oublié. C'est en voyant le dernier épisode de Pat the NES Punk, que la pochette montrée dans un coin m'a rappelé quelque chose.
Mais bon, de toute façon c'est un jeu peu ambitieux, rapide et léger comme supposément tous ceux qui étaient en version carte (je soupçonne que ce soit des jeux issus de la SG-1000, console plus ancienne de Sega).

D'ailleurs j'aime le look un peu Star Wars de la console Master System originale japonaise de 1985, la Sega Mark III :



Et dernière petite réflexion personnelle à ajouter : on entend souvent parler de "NES-hard" concernant la difficulté dans les jeux vidéo. Mais sur Nintendo la tendance était plutôt d'avoir des continues infinis, on retrouve cette feature sur énormément de jeux NES... alors que ce n'était pas du tout le cas sur la Master System, où la tendance majoritaire était plutôt 3 vies et si tu les perds, au revoir, retour à l'écran-titre, et généralement pas de password ni rien. (au mieux on pouvait grappiller quelques vies supplémentaires plus loin dans certains niveaux, pour les jeux les plus généreux)
Et ça, ça change tout !
Pouvoir retester un stage à volonté jusqu'à ce qu'on y arrive comme sur NES, ça peut être dur, je dis pas le contraire, mais ce ne sera jamais vraiment comparable à la cruauté, frustration et privation totale de seconde chance de ces retours brutaux à l'écran-titre avec lesquels j'ai grandi.

Et encore, "Master System-hard"... en réalité c'est toujours de la fiente de gnou comparé aux jeux d'aventures sur Apple II. Donc voilà, en fait la boucle ne se finit jamais et moralité, on aura toujours un plus gros con que soi pour nous dire qu'on est qu'une petite bite. =>[]