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dimanche 25 mars 2018

Films en vrac 2013

Voici en vrac les rapides reviews de films que j'ai faites en 2013 mais qui n'étaient pas assez complètes pour en faire des articles (parfois c'est juste un commentaire vite fait) :


* J'ai revu "The Hard Way" (1991) avec Michael J. Fox qui joue une superstar d'Hollywood à la vie complètement artificiel, voulant s'imprégner de la vie d'un flic dur à cuire de New York, interprété par James Wood, en le suivant dans une vraie enquête.
Léger mais marrant, surtout les passages où Michael J. Fox essaie d'imiter le flic dans tous ses mouvements.

* Sinon mes parents m'ont conseillé Les Enfants du Marais (1999) en me précisant que généralement ils aiment pas les films français mais que celui-là il était bien. Alors comme on sait jamais, j'ai regardé.
Quand j'ai vu que ça partait sur du bucolique, je me suis dit que peut-être il y a un gros passage marquant sur la première guerre mondiale pendant toute la dernière demi-heure ou un truc comme ça. Mais non en fait c'est vraiment juste un film bucolique vantant les bienfaits de la vie simple etc. En plus, le mélange des classes, qui semble se faire si aisément dans le film, me parait bien irréaliste surtout pour l'époque.

* Et j'ai aussi vu Légionnaire (1998) avec Jean-Claude Van Damme lol. J'avais un petit espoir vu que c'était supposé être un peu moins con que ses précédents films, mais non, nul comme prévu.
Mais j'aime bien les contextes de départ qu'on retrouve dans quelques-uns de ses films (notamment ajoutés pour fournir une excuse / explication à son accent franco-belge). Au départ sur le papier ça semble intéressant : gars engagé dans la légion qui déserte, gavroche vivant avec des orphelins dans le Paris de l'entre deux guerres, etc. On se dit qu'il va y avoir un certain charme.
Mais au final c'est toujours naze. 👾


* The Color Purple (1985) : il est bien ce film-là, il prend toujours aux tripes à chaque visionnage.
Par contre j'ai jamais lu le bouquin mais il parait que ce dernier est bien plus noir (lulz), bien plus violent et plus euh, provocant. Et que la version de Spielberg à côté c'est walt disney. Enfin bref c'est toujours un connard celui-là, ça ça change pas. =>[]
Les musiques de Jurassic Park sont un peu rippées de celles de ce film j'ai l'impression.
J'ai super envie de chier depuis le début du film,
mais hors de question de me faire encore avoir avec leur chiotte piégé.

* Nosferatu (1922) : Pure ambiance, d'un certain côté l'âge du film lui donne un côté encore plus malsain, un peu comme la vidéo de Ringu mais en version 1h30. 👺  Mais ça dépend des versions, parfois il y en a dont la bande-son est pas super sentie, et les versions teintées dans un sens ça gâche un peu (j'ai regardé une version n&b pure là, mais j'ai déjà vu une version teintée). Mais en même temps ça ajoute parfois au côté irréel et surtout ça permet de mieux faire la distinction (importante) entre le jour et la nuit (et puis c'était le voeu original du réalisateur).
Au niveau "design", Nosferatu est bien plus crédible et potable que les versions Bela Lugosi & co qui pulluleront plus tard.


* Seul film de Peter Jackson que j'ai vu, Braindead (1992), et je me suis bien marré. À la fin c'est tellement le grand cirque qu'on est obligé de rire, et même au début la tronche hébété de l'acteur principal me faisait rire à chaque fois.
Meilleur film sur le thème des mères manipulatrices narcissiques sinon. =>[]

* Sinon excellente performance d'Anthony Hopkins en Hitler, dans The Bunker (1981). C'est vraiment un bon acteur, la respiration tremblante et tout (en VO en tout cas - qui est d'ailleurs anglaise, pas allemande).


* Revu Bram Stocker's Dracula (1992). Comme tous les films de Coppola, les scènes/plans/lumières superbes côtoient des scènes/plans/lumières pourris, des dialogues pas mal côtoient des dialogues nuls à crever. Heureusement qu'il y a des bons acteurs (sauf un, on se demande bien lequel).
Par contre très bon au niveau sonore (je veux dire à part quand keanu reeves ouvre la bouche).

* Vu Critters (1986), complètement pourri, même s'il était sorti 5 ans avant les Gremlins ça aurait été pourri. Aucune originalité, aucun humour, rien qu'un film bien fromageux sans intérêt.

* Revu Ringu (1998), décidément le seul film réussi de toute la mouvance J-épouvante machin qu'il a engendrée. Dire qu'il y en a qui arrive à regarder le remake US sans mourir de honte. 👹

* Revu The Shining (1980), encore découvert des trucs subliminaux dedans, genre un effet sonore qui revient régulièrement en fond (faut mettre le casque).


* J'ai revu The Bounty (1984), cinquième adaptation au cinéma de l'histoire très connue outre-atlantique de la mutinerie sur le navire The Bounty à la fin du 18e siècle dans les alentours de Tahiti.
Encore un Anthony Hopkins au jeu d'acteur purement génial, et Mel Gibson, Daniel Day-Lewis et Liam Neeson à la fleur de l'âge.
- "vi1 melgibson on va h4cké le bounty"
- "pt1 arretay vo konri je vé encor me fer banire"
La musique est de Vangelis (Blade Runner) mais rien d'incroyable, une bande plus symphonique aurait peut-être été plus adaptée surtout. L'histoire bien que connue reste captivante et bien traitée (évidemment on peut se demander si la vérité historique est toujours au rendez-vous concernant l'accueil des vahinés qui se jettent sur eux comme des nymphomanes, c'est bien gentil la version des faits par les navigateurs occidentaux mais bon).


* J'ai vu un nanar marrant appelé The Story of Ricky (1991), c'est un film où tout le monde est en caoutchouc donc dès qu'ils se tapent dessus ils se transpercent, c'était drôle.

* Mes parents m'ont conseillé Into the Wild (2007) de Sean Penn. Mais après visionnage et au vu de la fin je comprends, en fait c'est juste de la propagande de leur part pour que je garde le contact avec eux. 👾
Sinon j'ai ressenti aucune sympathie pour l'autre tête à claque le protagoniste, donc bon... heureusement j'aime bien les compos et la voix d'Eddie Vedder (il est un peu décrié apparemment aujourd'hui, je sais même pas pourquoi il a enculé un gosse ?)


* J'ai revu le film Robin des bois Prince des voleurs (1991) avec Kevin Costner, en VF. C'était le premier film où j'ai découvert Morgan Freeman. J'ai voulu le revoir en VF parce que Benoit Allemane, qui le double habituellement, ne le double pas ici, mais par contre il fait Little John donc ça fait assez bizarre hihi (parait qu'ils l'ont ressorti y'a pas longtemps avec des scènes inédites où Benoit Allemane reprend le rôle de Morgan Freeman, c le bordel lulz). Puis la voix du méchant est assez notable aussi en VF.
Bon c'est carrément pas un film pour se prendre la tête, avec ses instants un peu mièvres et tout, mais pure BO de Michael Kamen, l'action est omniprésente avec les petits coups de violons quand ils font un petit saut et tout (histoire de respecter le côté action-trépidante des anciens Robin des bois j'imagine), le méchant (celui de Die Hard 1) est excellent avec un petit côté comique. Par contre Kevin Costner ce rôle lui va pas du tout.

* Aussi vu Dead man walking (1995), de Tim Robbins (je savais même pas qu'il avait réalisé des films). C'est un film de zombies allez le voir !§ Non en fait pas du tout, c'est un film sur la peine de mort qui m'a fait ni chaud ni froid.

* Et Cobra (1986) avec Stallone for teh lulz. C'est comme Burt le super flic mais en vrai film sérieux. Généralement dans les films de gros bras, y'a au moins quelque chose d'intéressant (BO et sens du suspense dans Predator etc), mais là vraiment tout est à jeter (à part le côté caricatural qui fait rire quoi).

* zomg, le film JFK (1991) fait plus de 3h30 dans sa nouvelle version. 🙉 Je l'ai vu en deux fois donc, je me souvenais pas qu'il y avait autant de stars dans ce film. Sinon il est bien réalisé, plutôt un bon film.
Par contre à ce que je vois, l'enquête de Garrison est principalement constituée d'entretiens officieux avec des gens qui ont refusé pour la plupart de témoigner à la cour, ce qui fait que son bouquin n'est en gros qu'un recueil de ses souvenirs et qu'il faudra faire confiance à sa parole pour juger de l'authenticité de tout ça.


* J'ai regardé The Freshman (1990) avec Marlon Brando qui auto-parodie son rôle du parrain.

D'ailleurs c'est marrant qu'ils aient sorti ça la même année que le Parrain 3, Brando aurait pu y reprendre son rôle aussi. Enfin non, il a trop grossi.
The Freshman est marrant, l'histoire est un peu zarb et exploite pas le potentiel comique à son maximum je trouve, mais c'est cool et on retrouvera ensuite "Analyze this" dans le même genre (le film où De Niro joue un caïd qui se fait suivre par un psy).


* The Last of the Mohicans (1992) avec Daniel Day Lewis : j'ai enfin vu ce foutu film que je voulais voir depuis un petit moment. Sympa mais sans plus, en fin de compte. Je pensais que la puissance de son célèbre thème musical servirait des scènes très fortes, mais non il y a rien qui m'a particulièrement interpellé. Mais la musique ajoute beaucoup au film ça c'est sûr, je me demande ce que ça donnerai sans. Et puis Madeleine Stowe est jolie dans ce film. 👺


* J'ai vu Into the Mirror (2003), un film coréen policio-fantastico-épouvantique. Il y a pas grand chose de transcendant au niveau épouvante (y'avait des trucs à faire avec les miroirs pourtant), mais l'intrigue est pas mal (et j'ai deviné pas mal de trucs en avance vu que je suis très fort).

* A Time to Kill (1996) : bas de plafond, normal vu le réalisateur (Joel Schumacher) mais on m'a forcé à le regarder.

* Sugarland Express (1974) : pas mémorable mais ça se suit.

* Poltergeist (1982) : finalement c'est là que j'ai enfin trouvé 1 histoire que Spielberg a écrit lui-même [/fanfare FF], nul et pas du tout subtil et surfant sur les modes de cette période. 👹


* Starship Troopers (1997) : c'est intéressant ce film parce qu'on suspecte l'auteur d'avoir voulu faire à la base une histoire bad-ass avec un mec qui intègre l'armée c tro cool y'a des gros flingues futuristes etc, et on a l'impression qu'il a dû rajouter tous les éléments satiriques par-dessus pour pas trop passer pour le gros neuneu qui fait l'éloge de l'armée et de la patrie américaine. Donc il joue deux sons de cloche en permanence le cul entre deux chaises et ça rend le tout ambigu.

Mais rien qu'à voir la gueule du héros et de l'héroïne on a déjà un gros côté caricatural lol. Comme le thème principal d'ailleurs (Poledouris s'est lâché), mais ça j'aime bien, ça fait un thème "fort", et j'aimerais en entendre plus souvent des comme ça.


* Die Welle (2008), La vague en VF (oui vu en VF parce que mes restes d'allemands se sont un peu évaporés depuis 20 ans), est un film tiré d'une vraie expérience (Ron Jones) où un professeur enseigne l'autocratie à des lycéens et dérive son cours en mode travaux pratiques. C'est pas mal, ils ont un peu détourné la fin par rapport à la vraie expérience pour que ça soit moins plat qu'un vulgaire sermon du prof, et c'est pas plus mal.
Enfin, l'expérience démontre que les adolescents sont très cons, tu parles d'un scoop. =>[]


* J'ai aussi vu Nightmare on Elm Street (1984), je l'avais jamais vu. Mouais je l'ai pas trouvé incroyable, il y a bien un truc avec "est ce qu'on est dans la réalité oui / non" machin, mais j'ai pas trouvé que c'était spécialement subtil.

* Dans la même lignée j'ai vu aussi Child's Play (1988) : c'est marrant sans plus, mais la fin style Terminator est quand même sympa.

* Child's play / Chucky 2 (1990) reste pas mal dans la veine de son prédécesseur. J'ai regardé aussi celui-là parce qu'ils disaient sur le net qu'il était le seul bien avec le 1 etc, et à force de lire des louanges, j'ai cédé même si la série me botte pas tant que ça à la base.
Mais le film est cool, j'ai ri à la scène où la vieille prof voit l'insulte sur la copie du gosse, et le final est quasiment aussi sympa que celui dans le 1er. À part peut-être (pour ceux qui l'ont vu hein), le moment où on voit une première poupée lambda être fusionnée dans une sorte de caisson et en ressortir avec plein de membres, c'est dommage qu'ils aient pas fait la même chose quand Chucky en sort aussi, genre un monstre final avec plein de membres supplémentaires qui gesticulent de partout, ça aurait fait un final plus roxatif. Mais je divague (vague).


* J'ai aussi vu The Witches of Eastwick (1987), juste pour voir Jack Nicholson incarner le diable.

Le reste m'a pas paru très intéressant, entre les discussions de filles et l'humour walt disney etc... Mais oui Nicholson vaut le détour, même s'il avait déjà 50 ans. (ouais je dis ça parce que généralement il a l'air quand même bien plus cool dans les films où il est plus jeune)


* Et aussi Dreamscape (1984) avec Dennis Quaid, un film sur la manipulation des rêves qui aurait apparemment influencé Inception (que j'ai pas vu). Quelques scènes un peu kitch (intro du film) mais sympa.

* J'ai revu Le retour de Martin Guerre (1982), je trouve que c'est le meilleur film avec Depardieu (en même temps il a pas fait 150 000 bons films), il suffit de voir ce film pour comprendre pourquoi il était considéré comme un grand acteur.
La photographie est superbe, et l'histoire relativement prenante (même si ceux qui connaissent l'affaire pourront deviner la fin).


* Re-animator (1985) : première fois que je le vois, mais quand j'étais petit j'ai vaguement entendu parler de ce film, je le voyais comme un film interdit (puisque pour adulte), donc même si je ne savais rien de ce truc ça a développé une sorte de mini-fantasme genre holala c'est interdit, si ça se trouve quand on le voit on devient fou ou un truc comme ça. 👾
Là j'ai enfin vu cette chose, bah c'est ok mais ça reste moyen, y'a un côté un peu comique mais pas si marqué que ça. À part si on compte la tête d'abruti d'Herbert West (et le héros rappelle un peu De niro quand il était très jeune).

- The Evil Dead (1981) : première fois que je le vois aussi. Très sympa, il a été tourné en 1979 et beaucoup des codes utilisés étaient innovants à l'époque (d'ailleurs y'a une scène, ça m'étonnerait pas que ça soit ça qui ait initié la mode des tentacules au Japon 👺). Vachement bien réalisé pour du bas-budget de cette période. (par contre intellectuellement parlant, évidemment ça vaut rien hein)

* Et j'ai revu The Night of the Living Dead (1968), en version commenté par James Rolfe, qui est un grand fan de ce film et qui livre des explications cinématographiques assez intéressantes. Le film en lui-même est bien sûr à ne pas manquer, sobre, réaliste, la parano, les relations entre les personnages, etc.
Ça aurait dû rester le seul film sur le sujet et ça suffisait amplement, au lieu de faire de la zombixploitation de bas-étage là. 👹


* Hier j'ai mangé du bainure vu un film de noël génialz appelé Santa Claus Conquers the Martians (1964).
Il y a des martiens moustachus, un gars dans une panoplie d'ours que même Nounours dans Bonne nuit les petits il ressemblait plusse à un vrai ours des cavernes en comparaison, une boite de conserve géante censée être un robot menaçant, un générique avec une musique atroce braillée par 30 000 gosses qui chantent faux et qui reste dans ta mémoire à vie, et des effets spéciaux qui sont tellement subtils et bien pensés qu'en fait quand ils tirent avec leur pistolet laser ça fait même pas de laser.
Martien moustachu
(si vous êtes maso, c'est partout en entier sur youteub vu que c'est tombé dans le domaine public)

* Aussi vu The Blob, la version de 1988. J'ai voulu le voir parce quand j'étais petit je me souviens que mon frère l'avait loué et il me semble que j'avais subrepticement vu un court passage.  Mais en fin de compte en le voyant là, j'ai pas reconnu grand chose, alors c'était peut-être pas la même version (c'était peut-être la sequel de 1972).
Mine de rien, le film de 1988 est quand même cool et bien rodé. C'est pas d'un haut niveau intellectuel bien sûr mais c'est carré, avec une fin sympa / non décevante, enfin je sais pas, moi qui me disais qu'avec un pauvre ennemi de ce genre qu'a pas de forme (littéralement) ça allait être nul, ils s'en tirent pas trop mal je trouve, ça sent bon les eighties et c'est cool quoi. En plus ils nous ont fait ça à la Hitchcock avec le héros au début qui crève horriblement au bout de 20 minutes, genre en fait c'est pas lui le vrai héros lulz.
Et puis on voit un gosse se faire écorcher donc ça peut être que bien. =>[]


* Et revu King Kong de 1933, je vais peut-être pas vous faire un topo alors que c'est juste un des films les plus emblématiques de l'histoire du cinéma, mais perso je trouve toujours les effets spéciaux impressionnants aujourd'hui (comment ils ont fait le plan avec le gros tronc d'arbre à l'époque lol), alors j'ose à peine imaginer ce que ça devait être de voir ça en 1933.

* J'ai aussi vu The Thing from Another World, l'original de 1951, mais le trop-plein de patriotisme tue le tout (malgré une poignée d'innovations pour l'époque). Et vas-y qu'on passe 90% du temps du film à regarder comment le capitaine machin de l'armée américaine est trop fort pour gérer et organiser le truc (mec on s'en fout), l'alien c'est le monstre de frankenstein... enfin bref, JW Campbell l'auteur du bouquin d'origine (que la version de 1982 suit plus fidèlement) doit encore s'en retourner dans sa tombe. 👹

The Toll of the Sea (1922) et les premiers films en couleur

Initialement écrit le 15/12/2013


Entre 1928 et 1931, il y a eu un engouement pour les films couleur, il y avait plein de films qui sont sortis en couleur (en plus d'être parlant) pendant cette période. Puis la crise de 29 a touché l'industrie du cinéma vers 1931, et ils ont dû revenir aux films en noir et blanc parce que la technologie Technicolor de l'époque était trop coûteuse.

Aujourd'hui la plupart des versions couleur de ces films sont perdues, mais pas spécialement à cause de la mauvaise conservation des bobines... En fait, à la fin des années 40, la compagnie Technicolor a voulu faire de la place dans ses locaux, et ils en ont jeté la plupart, les studios qui ont réalisé ces films ayant ignoré la proposition d'aller les récupérer. 🙉
Ceux qui ont survécu jusqu'aux années 50 ont été repris pour en faire des versions pour la télé en noir et blanc, après quoi les mecs jetaient les originaux. 🙈 Et c'est pour ça que très peu existent encore aujourd'hui. C'est très con quand même.

Si vous voulez mourir d'ennui, voici un des essais les plus primitifs (deux couleurs, rouge et vert, mais ça rend plutôt bien 😃 et c'est pas du cheat genre peinture sur négatifs), The Toll of the Sea, un film muet de 1922 avec des chinouah :

[PS : la version originale que j'avais postée était sans son en full muet, elle a été supprimée depuis]
Je l'ai regardé avec l'OST de Conan the Barbarian en fond. 😸 Et hormis les passages de l'OST genre marches ou valses (je sais plus les titres) qu'il aurait fallu zapper, ça marchait super bien xD, super expérience vraiment. Je conseille donc une soundtrack épico-tragique pour ce film (enfin il faut que ça soit triste quoi).
Moralité, Conan OST goes with everything. 👹

Et aussi, la compagnie Thompson (je dois avoir un ou deux appareils de cette marque chez moi) s'appelle maintenant Technicolor.  Étonni, nan ?

Apt Pupil (1998) et Short Circuit (1986/1988)

Initialement écrit le 13/12/2013 et le 24/12/2013


Apt Pupil (1998) : j'avais lu la nouvelle originale de Stephen King (c'est dans le recueil "Different Seasons" où on trouve également Shawshank Redemption).
Mes souvenirs restent assez vagues, je me souviens surtout des passages plus ou moins obscènes qu'on retrouve évidemment pas dans le film. Mais le film m'a rafraîchi la mémoire, le rapport de force entre les deux personnages principaux est très très intéressant. 👺
C'est l'histoire d'un jeune qui, dans son bled, identifie un ancien nazi recherché, et qui le fait chanter. Mais comme le dit le réalisateur Bryan Singer ("The Usual Suspects") c'est pas spécialement un film sur les nazis, ça aurait pu être un ancien khmer rouge que le sujet aurait été le même. 👹
- toc toc toc.
- Ja ?
- Je vous reconnais, vous êtes un ancien nazi.
- Mais nein pas du tout, par la sainte moustache.
Bref, bon film, et très bonnes musiques du compositeur (qui a aussi fait le montage du film). C'est moins dark que le roman par contre. Dans le roman ils tuent des clochards pour le plaisir, le jeune gus rêve qu'il viole une fille juive attachée dans un laboratoire nazi, et à la fin il tue le conseiller scolaire et il fait un carton sur l'autoroute en tuant tout le monde avant de se faire buter. 😃
Mais au-delà des images provocatrices, le plus malsain reste quand même dans la relation entre les deux protagonistes et ça, c'est toujours dans le film donc voilà. (d'ailleurs le réalisateur s'est pas mal investi et a laissé tomber tout le reste pour pouvoir faire ce film, donc c'est pour ça que cette fois on a une adaptation très correcte)
Et puis à un moment il met un chat dans un four, donc ça peut être que bien. =>[]

*

Nostalgie again, j'ai revu Short Circuit 1 & 2 (1986 et 1988), deux films de mon enfance avec un robot qui prend vie (enfin c'est des films pour les gosses essentiellement). Je me souvenais d'un passage assez glauque dans le 2 où il se faisait démolir par des mecs à coups de barres à mine, ils lui enfonçaient dans l'oeil et tout je crois, et après on le voyait en train de se traîner en lambeaux, sur le point de mourir. Ça m'avait trop foutu les boules à l'époque. xD

Donc je l'ai revu et ça m'a encore foutu les boules 😸 (par contre ils lui enfoncent pas exactement la barre à mine dans l'oeil, ils explosent son oeil avec un grand coup quoi), mais bon ça doit être la nostalgie, l'attachement à un personnage de mon enfance toussa (évidemment ça doit pas marcher si on regarde la scène isolément puisqu'il manque tout le cheminement pour qu'on s'attache au personnage etc).

Mais même si c'est des films assez cheap pour les mômes, c'est quand même un tour de force de réussir à te faire avoir les boules pour un tas de ferraille qui ressemble ni à un humain ni à aucun autre animal. Ça doit un peu contribuer à développer l'empathie quand tu grandis, m'enfin c'est assez glauque pour un gamin de 8 ans. Comme quoi ça sert à rien de censurer juste parce qu'il y a du sang ou du téton, on peut réussir à faire bien plus malsain sans montrer directement les choses.

Du coup à l'époque je l'avais loué au vidéo-store deux ou trois fois avec mes parents (genre sur un an quoi). Enfin on disait magasin de location de vidéos je crois. 👾 C'était magique quand j'étais petit ces endroits, dans les années 80 tu voyais partout autour de toi les pochettes de Robocop, de Cobra, d'Indiana Jones, les films d'horreur, tu devenais fou t'avais trop envie de les voir.. xD La plupart d'entre eux j'avais pas le droit donc il y avait un côté interdit/fantasme aussi.
(dans les années 90 moins, vu que déjà j'avais grandi, et puis même les affiches semblaient un peu plus superficielles aussi)

"Prequel" de The Thing (2011)

Initialement écrit le 02/12/2011 et le 05/12/2013


J'ai vu la prequel de The Thing (2011). En voyant la page anglitche de wikipedia auparavant, je me suis dit que ça pouvait éventuellement se tirer du lot vu qu'ils parlaient à tout bout de champ de la manière dont ils ont fait ça à la old-school, avec de l'animatronics, le moins de CG possible, un rythme plus lent, un respect minutieux au film original et une ambiance plus authentique et plus sobre avec des vrais acteurs norvégiens barbus dedans etoo.

Bref pour commencer par le positif, ça va, le film reste tout à fait correct, c'est pas des émos qui te plombent de dialogues émo philosophico-dramatiques avec 3 scènes cheap en CGI entre deux. C'est assez austère, l'actrice principale est assez jolie, j'ai vu le film de Carpenter quelques heures plus tard et en gros (je dis bien en gros) ça tient à peu près la route. Et j'aime bien l'acteur qui joue le petit chef là, Ulrich Thomsen, je crois l'avoir déjà vu non ? Il a un côté un peu Tchéky Karyo dans ses premiers films.


Pour les défauts, bon déjà il y a un certain manque de créativité, c'est vraiment une resucée (et non pas ressaucée, enfin dans les deux cas c'est dégueu) du premier film avec les mêmes éléments (genre le lance-flamme... je sais pas, au début du film original les norvégiens ont des fusils, et on sait que la chose va pas crever d'un coup de fusil comme ça, donc pourquoi forcément reprendre l'élément lance-flamme qui était déjà si important dans le premier film ? Pour rester dans la lignée ok, mais ils pourraient juste se limiter à une ou deux scènes et innover un peu pour le reste, là ça ressemble vraiment trop à du remake), les mêmes scènes (ils sont tous autour d'un corps qu'ils viennent de cramer à côté de la base en faisant la gueule, exemple parmi d'autres), mêlés à... de la grosse influence du premier Alien :
Déjà bon l'héroïne qui arpente les couloirs avec son lance-flamme, mais même, certains plans sont carrément des remakes de certaines scènes du film de Ridley Scott, si c'était que des clins d'oeil ils sont plutôt grossiers. Et l'intérieur du vaisseau est vraiment gigerish à mort, il parait qu'ils étaient toute une équipe pour le dizaïgner, eh bin.. pour l'originalité on repassera. Je sais pas moi, il y a eu des dizaines de bons travaux créatifs dans la littérature de science-fiction, les bandes dessinées, les jeux vidéos, qui présentent des designs sortant un peu du style futuriste humain banal / style Giger, alors quitte à utiliser des influences, autant en utiliser des moins téléphonées..

Ensuite pour la chose, pareil pas beaucoup d'audace, ce qu'il y a dans le premier film a juste été exploité mais rien de vraiment neuf. Rob Bottin le créateur et designer des effets spéciaux sur le film original, parlait souvent de "wild imagination", et effectivement quand il est venu présenter ses premiers croquis à Carpenter, même ce dernier s'est dit "waw, wtf, la moitié de tes trucs on laisse tomber c'est trop barré" (en gros). Il y a d'ailleurs pas mal de choses qui ont pas vu le jour dans la version définitive :


Aujourd'hui un truc comme ça passerait même pour un boss de Final Fantasy, mais en 1982 c'était déjà un peu plus du délire (voire même 1938 avec la nouvelle d'origine, mais je sais pas ce qu'il y a dedans je l'ai pas lue).
Je disais donc, voilà ce qui a donné de la valeur au film original, à savoir qu'avec tout ça le titre du film était vraiment adéquat. Là dans la prequel, c'est vraiment que du retravaillé, pas de wild imagineïcheune ou très peu, à vouloir être si austère pour respecter l'original, ils en ont oublié l'essence même du truc, juste surprends-moi quoi.
Je sais qu'aujourd'hui c'est beaucoup plus difficile d'innover, avec tout ce qui s'est déjà fait, les Silent Hill et tout le bordel, m'enfin y'a moyen de se creuser un peu la tête pour trouver des trucs qui marquent, bourdel de scrogneugneu.

Je passe sur le fait d'avoir absolument voulu mettre une américaine en héroïne parce qu'avec uniquement des norvégiens comme personnages, l'américain de base s'y serait pas identifié et se serait endormi la tête dans son hamburger, et le fait [spoiler] qu'elle survive à la fin pour avoir un happy ending.
Pas de musiques marquantes non plus, ni de scènes à la con qui faisait qu'on s'en souvenait dans des films comme l'original, genre Kurt Russell qui perd aux échecs contre l'ordi et qui verse son whisky dans la trappe pour le faire court-circuiter. C'est complètement con mais c'est des petits détails comme ça qui fait qu'une semaine après on va pas avoir oublié toute trace de l'existence de ce film dans sa mémoire (entre autres bien sûr lulz).

Et scénaristiquement il y a quand même des petits couacs, l'histoire des plombages c'est un peu bidon si on y réfléchit bien, etc etc. Mais ça va, c'est pas trop mal comme film, y'a pire.
Mais il est où mon film old-school qu'on m'a vendu, HEIN ? oui je sais, dans mon cul.

*

Tout le boulot que les gars avaient fait pour "The Thing" de 2011, qui a finalement été inondé de CGI comme tous les autres (enfants et âmes sensibles s'abstenir, enfin c'est de l'horreur quoi) :

C'est triste. 👾

Pat the NES Punk et Golgo 13

Initialement écrit le 26/10/2013


Finalement il me fait délirer Pat the NES Punk (un reviewer de jeux NES sur youtube). Au début j'étais pas tellement emballé, il y avait ces passages à vide de 10 plombes à la fin de chaque plan, un peu bizarres, qui te mettaient mal à l'aise. xD Je sais pas si c'était fait exprès ou pas (probablement), mais ça a progressivement disparu au fil des épisodes.
Et les résultats du concours ici pour les curieux

En fait il joue la plupart du temps le rôle d'un raté qui fail tout le temps, qu'a pas d'amis et que tout le monde déteste in b4 les mauvaises langues "normal que tu t'identifies à lui alors". Il fait genre personne regarde ses vidéos, son meilleur ami c'est Rob son robot NES, qui fait que de le vanner et qui veut sa mort. Il déprime parce qu'il se rend compte que c'est complètement débile de collectionner les vieux jeux (comme c'est un vrai collectionneur depuis les années 90 connu pour sa collection faramineuse, il fait preuve de pas mal d'autodérision sur le sujet).

Attention, je dis pas que c'est toujours drôle, loin de là (les seconds rôles jouent tous comme des savates et sont souvent pas drôles pour un sou par exemple), mais y'a des passages vraiment marrants. Il a vraiment la tête de l'emploi avec ses expressions, ses grands yeux et son surjeu caricatural (c'est ça que j'aime le plus en fait je crois). Au moins il a pas peur du ridicule, ça change de ceux qui jouent les dandies en se préoccupant trop de leur image et qui osent jamais vraiment se lâcher.


Les passages sur les jeux eux-mêmes sont généralement balancés d'une traite et durant quelques minutes, c'est généralement plus sérieux mais y'a quand même des sursauts quelques fois (ou parfois juste des sons marrants). Dans cette review par exemple, pendant qu'il fait que de commenter par-dessus des extraits, à force de se remémorer sa jeunesse il se met progressivement à péter un câble, et il passe au moins 5 minutes à hurler et à vouloir la mort d'un ami d'enfance, genre le truc qu'a rien à voir avec la vidéo qui passe en même temps, c'est assez surréaliste. xD

Bref je commence à l'apprécier avec son côté louzeur magnifique, malgré les passages à vide. Il tourne autour des 15 000 vues par épisode, ce qui est pas grand chose comparé aux reviewers américains plus connus.
Sinon ses reviews sont généralement assez complètes, et parfois intéressantes sur des jeux plus méconnus, genre celui sur Golgo 13 dont le gameplay semblait à vue d'oeil sacrément varié pour de la NES. 🙉
Il aurait fallu embaucher Éric Cantona dans les années 90 pour jouer son rôle. 👾
Par ailleurs, le manga Golgo 13 est de loin un des plus connus du Japon (un des plus anciens toujours en publication - depuis 1968) mais en France ils ont à peine commencé à le découvrir ces dernières années, ayant juste publié deux best-of (et le reste ne sortira probablement jamais, trop de retard). Il y a des versions anglaises cela dit.
La première fois que j'en ai entendu parler, c'était quand Shurik'n l'a mentionné dans un titre de l'École du micro d'argent lulz.

vendredi 23 mars 2018

ZX Spectrum (1982-1992)

Initialement écrit le 16/11/2013


Le ZX Spectrum est un micro-PC (à l'instar des Amstrad, Commodore 64 ou autre Amiga) britannique lancé en 1982. Ce qui saute le plus aux yeux sur les jeux de cette machine, c'est la limitation de ses 6 couleurs ultra-criardes (+ noir et blanc) et la manière dégueulasse avec laquelle elles sont réparties sur l'écran. J'imagine que pour des raisons techniques x ou y, la répartition des couleurs sur les bons pixels devait être extrêmement restreinte, généralement à des zones pas très précises ou à des bandes horizontales. 👾


Souvent le héros prend la couleur de l'objet devant lequel il passe, les couleurs dépassent sur les artworks, enfin ça sent bien l'artisanat quoi. 😸 Au fur et à mesure des années, la machine a fini par être de plus en plus archaïque par rapport à ses contemporains cités plus haut, sur lesquels on retrouve donc souvent les mêmes jeux. Mais c'est pour ça que je l'aime bien moi 👹 , c'est un peu la grande oubliée, alors qu'il y avait quand même des jeux originaux dessus (ou lancés sur cette machine en premier lieu).

Parce qu'il y a un certain charme, même visuel, sur la ZX Spectrum. Je pense que le mieux serait de même y jouer en noir et blanc pour s'épargner les couleurs souvent horribles. On ressent un côté BD rétro, genre Metal Hurlant, avec les ombres en pointillés, le style général et tout... enfin il y a quelque chose quoi.

Et puis c'est le support original du jeu Driller, qui fut un des premiers à introduire de la 3D avec polygones sur machine de salon, avec une nouvelle technologie appelée Freescape qui sera utilisée sur plusieurs jeux qui suivront :


Ce qui retient le plus mon attention sur ce système c'est ses musiques, une pléiade de perles méconnues mais néanmoins bad-ass à la composition parfois dantesque que tout amateur de musiques 8-bit manque énormément à ne pas connaître (les autres n'y trouveront que du viol d'oreilles caractérisé à l'acide triflique).




Dur de faire une sélection sachant que c'est devenu un petit passe-temps occasionnel pour moi d'en découvrir toujours plus ça et là, il y a de quoi faire des playlists entières. Et ils tournent à environ 30 vues chacun. 👾

jeudi 22 mars 2018

Minecraft ou la Quête de la Selle Sacrée

Initialement écrit entre le 10/09/2013 et le 04/10/2013


J'ai un pote qui m'a fait jouer à Minecraft. 💀 (ça y est je vais devenir un hipster)

C'était une partie en mode survie solo. Une fois que j'ai eu une belle baraque et tout, j'ai fait "quitter en sauvegardant", puis j'ai rechargé la partie deux secondes histoire de faire n'importe quoi sans sauvegarder (comme je faisais avant dans les jeux quoi).

J'ai donc été à l'autre bout du monde après des kilomètres d'océan et j'ai sauté la tête la première dans une crevasse gigantesque. J'ai survécu mais bon, c'était juste histoire de faire le con. J'ai voulu arrêter en cliquant sur la croix en haut à droite pour être sûr qu'il sauvegarde pas... Résultat, en rechargeant il m'a remis dans cette putain de crevasse à l'autre bout de la planète lol.
Évidemment mon pote m'a rien dit tout du long (en même temps j'ai pas précisé que je comptais faire tout ça sans sauvegarder).

C'est horrible ça, les jeux qui sauvegardent automatiquement. Ça existe plus les jeux où on peut juste se balader sans sauvegarder et éteindre la console ? Pfff. 👹


À part ça j'ai passé mon temps à me battre avec des streums. J'avais fait un mur de cowboy-stone autour de ma baraque, entouré d'une douve remplie d'eau (complètement bouclée) d'une case de large pour me protéger des monstres, mais apparemment c'est pas une bonne idée.
Déjà quand on remplit la douve de flotte, ça donne un truc complètement irrégulier avec des courants et des niveaux qui changent à chaque case, et en plus mon mur de défense qui entourait ma maison était trop près de la maison elle-même, donc toutes les nuits j'entendais les mobs sans arrêt autour de la baraque c'était assourdissant. Et le matin ils étaient tous dans la flotte donc ils prenaient pas feu. Alors il fallait que je fasse le ménage, en tombant de temps en temps moi-même dans la flotte et en galérant pour ressortir, enfin bref c'était un peu la galère wesh tavu.

Du coup, après j'ai fait une deuxième muraille entourant le tout, et bien plus éloignée, avec des blocs chelous en hauteur sur les extérieurs pour empêcher les araignées de grimper, ce qui me fait un deuxième terrain autour du premier. Maintenant c'est tranquille, à part au début où j'avais pas assez éclairé, et y'a trois endermen qui ont spawné ici ou là dans ce deuxième terrain.
J'étais sur ma première petite muraille en pleine nuit et j'ai locké leur tête avec mon curseur (ils deviennent agressif seulement si tu les regardes), du coup ils m'ont foncé dessus, mais surtout dans la douve pleine d'eau juste en-dessous hihi. Mais c'est vrai que le côté ambiance épouvante est bien rendu quand on déclenche leur mode agressif. 😃

Dans les cavernes souterraines, le plus chiant c'est les squelettes qui te criblent de flèches sans que tu saches où ils sont, ce qui te projette dans la lave, et à chaque fois que tu sautes hors de la lave, tu reçois une autre flèche qui te refout dedans, et ainsi de suite jusqu'à ce que tu crèves. 👾 Il faut dire aussi que j'arrivais pas à trouver de cavernes naturelles depuis le début, j'ai dû creuser à un endroit random jusqu'à Y= 12,000 avant de trouver autre chose que du charbon putain.


Sinon euh vous avez déjà utilisé la canne à pêche ? D'après le wiki minecraft :
"Pêcher permet parfois de trouver des objets autres que des poissons. Au total, 16 objets différents peuvent être pêchés. Il existe 3 catégories d'objets : les trésors (nénuphar, canne à pêche enchantée, étiquette, SELLE), les déchets (crochet, chair putréfiée, bottes en cuir usagées, canne à pêche usagée) et les poissons."
J'ai essayé, j'ai eu que des poissons 5684251 fois de suite. 👺 (je suis sur la dernière version)
Vous avez déjà réussi à choper une selle en pêchant, vous ? Dans les articles concernant la selle, il disent pourtant qu'il y a pas d'autres moyens de s'en procurer que d'en trouver dans les donjons (mais aucun donjon en vue sur ma map sur des kilomètres à la ronde).

En fait ça serait pour essayer ça, mais je sais pas si c'est des conneries :
"Si vous êtes assis sur un cochon équipé d'une selle, en lançant des boules de neige, vous pouvez vous envoler"
😃

*

Bon, le cochon volant apparemment ça a été viré depuis. Et pouvoir pêcher autre chose que des poissons, c'est seulement prévu pour la prochaine version.
Sinon pour l'instant j'ai vu autant de villages de PNJ que de donjons. En même temps j''ai pas vu de loups et de chevaux non plus, alors qu'il est censé y en avoir plein dans les dernières versions, du coup c'est peut-être ma version qui est foireuse.

*

Dans minecraft c'est devenu la Quête de la Selle Sacrée 👾, à savoir que je pars dans une croisade gigantesque à retourner le monde entier et à bâtir d'immenses projets pour trouver une pauvre selle de merde. Je tombe sur plein de trucs ultra-précieux comme l'oeil de l'Ender toussa mais j'en ai rien à foutre de ça, je veux ma selle. 👹

Déjà je suis parti dans une grande quête de villages PNJ, seul moyen de trouver une selle (via le commerce) puisque les donjons veulent pas m'en donner. Alors j'ai créé plein de cartes (ça coûte pas mal de matos, une carte), puis dès que j'atteignais le bord (ou le coin) de ma carte, j'en recréais une à partir de cet endroit et ainsi de suite, histoire de pouvoir partir le plus loin possible dans toutes les directions (mais sans perdre de vue ma base).

J'ai tout ratissé, j'ai vu plein d'endroits grands et plats où auraient pu spawner 50 villages, mais rien. Au final, après des siècles d'exploration, dans l'extrême coin d'une des cartes (dézoomée au max évidemment), enfin... un village de PNJ. 🙉
C'est tellement dans l'extrême coin de la map que si on passe les deux premières maisons, notre pointeur sort de la map. Autant dire que j'ai failli ne jamais le trouver.

Le village est... en pleine montagne et bourré de profondes crevasses tous les deux mètres.
Heureusement que les villages sont censés spawner dans les endroits plats... endroits plats comme ceux que j'ai vus par tonnes partout ailleurs mais où Y'AVAIT RIEN, BANDE D'ENFOIRÉS !!§
Il aurait pu y avoir 3 New-York ici. Mais non, rien.

À peine je débarque, les villageois tombent donc allègrement dans des précipices, crevant dans la lave ou à cause de la hauteur de chute. Il parait qu'une donnée importante pour le commerce est la popularité ; si elle est à - 15 on est leur ennemi et même leurs golems de fer nous attaquent.
Pour perdre en popularité, il suffit de taper un PNJ par inadvertance ou... qu'ils crèvent à moins de 16 blocs de nous.
Bien sûr, vu l'hécatombe avec les précipices, mon indice de popularité a donc dégringolé à vitesse grand V dès les premières secondes où je suis arrivé, tout souriant et plein d'espoirs, dans leur patelin pourri.

Le village ne contient que 2 tables de crafting et rien d'autre. Tsé, les tables de crafting, les trucs qu'on fait dans les 10 premières secondes quand on commence une partie. Pas de coffre, pas d'enclume (pas de forgeron), heureusement qu'ils disaient sur leur site que ces deux derniers machins étaient fréquents.

Bon, le but dans ce village est de vite rattraper mon niveau de popularité, et de trouver un boucher, qui serait, selon la légende, parfois susceptible de vendre une selle. Et s'il en propose pas, il faut accepter de marchander ce qu'il te propose contre des émeraudes (très précieux) pour que ça débloque une nouvelle proposition d'objet, jusqu'à ce qu'il propose la selle. Donc je dois me dépêcher de réparer ce village pour éviter d'empirer l'hécatombe, et éviter qu'ils soient tous crevés et disparus à jamais dans les crevasses avant la prochaine fois où je reviendrai.

Je passe donc des années à reconstruire leur village de merde, à boucher les trous et à refaire leurs routes en gravier (vous savez, le seul élément avec le sable qui respecte la gravité dans le jeu, très pratique pour boucher des précipices). D'ailleurs quand j'y pense, je crois que c'est la première fois que je vois autant de crevasses concentrées dans une zone aussi restreinte. ALORS ÉVIDEMMENT IL FALLAIT QUE LE SEUL VILLAGE DE TOUTE LA PLANÈTE SE FOUTE PRÉCISÉMENT ICI !!§ Pas 20 mètres plus loin, nooooooon ça serait trop facile !§ (Bizarrement, dans les alentours du village par contre, pas un pet de crevasse en vue)

*

Comme c'est la dèche et que j'ai beau me ruiner en émeraudes auprès du boucher pour acheter toutes ses armures en cuir pourries histoire de débloquer la Sacro-Sainte Selle mais qu'il veut pas (à l'heure actuelle j'ai une dizaine de casques, plastrons, futes et pompes en cuir chacun, j'ai du y niquer plus de 100 émeraudes rien que là-dedans, et y'a maintenant 4 bouchers avec chacun plus de 10 transactions de débloquées... et toujours pas de selle), j'ai commencé à faire un élevage d'humains que même les machines dans Matrix ils trouveraient ça répugnant, avec une bâtisse criblée de portes comme le conseillent les tutos. Et en détruisant les portes de toutes les autres baraques pour que les PNJ aillent dans la mienne.

Résultat, ils sont tous fourrés dans l'église (ils doivent croire que je suis Satan).
J'ai donc explosé tous les murs de l'Église en plus de la porte, mais ils y restent quand même. J'ai alors commencé à remplir l'église de terre progressivement, en me battant contre les millions de PNJ qui voulaient pas bouger leur gros cul. Finalement, la nuit suivante ils ont enfin commencé à utiliser ma baraque, et par extension à se reproduire (d'où les plusieurs bouchers mentionnés plus haut). J'ai même enfin eu un forgeron vers la cinquième génération (sauf qu'il a pas de forge lulz).

Le boucher, la plus grosse tête de con de l'histoire.

J'arrête pas de leur acheter de la merde à 15 émeraudes pièce et de reconstruire leur village avec des escaliers, des chemins, des machins. Mais en fait c'est seulement avec les échanges que la popularité augmente, donc j'aurais pu leur construire une villa en marbre pour chacun, ça aurait rien changé ils m'auraient toujours accueilli avec des cailloux. Heureusement, quand des golems de fer se sont mis à spawner en raison du nombre d'habitants accru (y'en avait pas quand je suis arrivé, il a dû tomber dans la lave à cause des crevasses), ces golems m'ont pas attaqué, signe que mon indice de popularité est au moins au-dessus de - 15. Ouf.

J'ai refait un champ de canne à sucre puisque les libraires me demandent du papier en échange de me filer des émeraudes (et je vais sacrément en avoir besoin à ce train-là). Ça faisait un moment que j'avais détruit mon précédent champ de canne à sucre puisque j'avais obtenu de quoi faire suffisamment de bibliothèques avec.

Je refais donc un champ de canne à sucre, immense cette fois, et je récolte des centaines de papiers. Quand je retourne au village (situé à l'autre bout du monde pour rappel) avec 10x64 papiers, tous les libraires sans exception ont bien leur transaction papier-contre-émeraudes d'affichée, mais avec une grosse croix dessus, genre ils veulent plus, on sait pas trop pourquoi. Tous.
J'ai alors une soudaine envie de cramer leur village, mais c'est moi qui l'ai reconstruit alors je me retiens.

*

À l'heure actuelle je continue encore et toujours à faire du minage, de l'élevage et de l'agriculture intensive, exprès pour qu'ils me filent 1 pauvre émeraude contre 900 livres ou 5000 charbons, tout ça pour qu'ensuite je nique tous ces précieux émeraudes par pack de 10 pour acheter encore et toujours des frocs en cuir pourraves à 5 émeraudes l'immondice. Avec toutes les pièces en cuir que j'ai dans mes coffres, je crois que je pourrais recouvrir le sol de toute la planète en peau de vache si je voulais.
Et toujours pas de selle.

À noter que si ça se trouve, une fois que je vais mettre une selle sur un cheval ou un cochon, je vais faire 10 mètres avec et je vais mourir bloqué dans un bloc situé à 3 tiles de haut (bug connu et à éviter apparemment), ou la monture va crever en tombant dans un fossé au bout de 2 minutes et je vais perdre la selle direct.

Du coup, comme je peux pas apprivoiser un cheval (il faut la selle pour ça), je me suis rabattu sur un loup, qui lui ne demande que de l'os et de la viande.
Car oui, dans mes voyages interstellaires j'ai aussi finalement réussi à tomber sur des loups et des chevaux (que je ne peux que regarder donc). D'ailleurs les loups aussi, souvent je n'ai pu que les regarder vu que j'oubliais à chaque fois de prendre mon stock d'os avant de partir.
Bref j'en trouve enfin un muni de mon stock d'os, je l'apprivoise et c'est trop cool, il peut me suivre partout et j'ai pas besoin de l'attendre vu qu'il se téléporte automatiquement en cas de blocage ou de retard. Sauf si on prend le bateau et qu'on traverse une large mer pour aller sur une autre rive, car pour qu'il respawne avec toi sur la terre ferme (il peut pas le faire dans l'eau) il faut que la zone où tu l'as laissé soit chargé. Ce qui n'est pas le cas après avoir traversé une large mer.

Donc je vous le donne en mille, où c'est kikilétait le louloup ? Où c'est kiki que je l'ai trouvé ? Hein ? Sur une île perdue au milieu du plus grand océan de tous les temps, bien sûûr !... (vous suivez pas hein)

Conseil donné par les forums minecraft dans ces cas-là : Il faut construire des plateformes de 16x16 tous les 16 blocks pendant tout le trajet en mer, en construisant à chaque fois à partir du fond océanique.
Ou alors construire un portail du nether devant le loup, l'y pousser parce que par défaut le loup te suivra pas de lui-même dans le nether (et pousser une bestiole dans minecraft pour l'emmener où on veut, le moins qu'on puisse dire c'est que c'est toujours laborieux, d'autant plus que là à chaque ratage tu vas te retrouver dans le nether avec écrans de chargement et tout), et une fois dans le nether, rejoindre l'autre portail (situé devant ma maison) avec le loup, après un sympathique voyage dans l'enfer netherien (il ira se cramer dans la lave au bout de 20 mètres je parie), et voilà.
À part les inconvénients cités plus haut, t'as juste besoin de 10 blocs d'obsidiennes et d'une carte du Nether. (ha bon tu l'as pas ? Ah, quand t'en crées une, ça affiche une bouillie incompréhensible ? C'est ballot)


Non en fait c'est cool, avec le loup j'ai repéré une série d'îlots minuscules qui rejoignent progressivement le continent, on a traversé plein de décors génialz et une fois à la maison je lui ai fait une niche (qui a brûlé 10 minutes après parce que je l'avais mise près d'une flamme de netherrack. 😸).

♫ Niche, oh ma niche, lorsque tu t'calcineuh
Le bois tout noir, le loup en feu ♫
(là en fait c'est la version que j'ai refaite en pierre)

Par contre, c'est vrai que j'en ai rien à foutre de l'oeil de l'Ender que j'ai obtenu, et que moi je veux juste une selle. 👺

*

(Quelques années plus tard...)


*musique de fanfare de final fantasy*
Évidemment je l'ai pas trouvée en commerçant avec les villageois (le boucher continue de se foutre de ma gueule), 'faut pas rêver.

J'ai dû parcourir le Nether sur des kilomètres à me faire un parcours fléché (j'ai aussi utilisé une carte : même si on voit rien, ça indique un peu ta position quand même, car l'endroit où t'as créé la carte -de préférence devant ton portail- correspond à peu près au centre de la carte si tu la dézoomes x3 ou plus, du coup t'as au moins ta position actuelle et la position du portail) jusqu'à enfin tomber sur une forteresse (j'en ai fait des tours d'équilibristes pour ça), et dedans, après être mort en voulant boucher une coulée de lave et avoir perdu quelques trucs, j'ai finalement trouvé plein de coffres qui, même si les 10 premiers m'ont filé que de la fiente, ont quand même fini par me donner une selle. 🙉

Je l'ai pas encore essayée, j'ose pas. =>[]

Pour les mobs, j'éclairais partout et je bouchais toutes les autres issues en avançant, du coup avec de gros excès de prudence ça a pas été trop pire.
Sinon pour le village, je sais ce qu'il me reste à faire... 👹

...
Voilà, je leur ai fait un beau panneau d'entrée.


Quoi, vous avez cru que j'allais faire :
MOUAHAHAHA !!§
Oui mais non.

*

Vous vous demandez sûrement, "Et alors la selle, c'était comment ?"
Alors j'ai fait un caca mou, et puis quelques boulettes. =>[]

Non, voilà... je l'ai appelé Térus. Allez, hue térus.

C'est sympa, on se croirait dans Zelda Ocarina of Time ou dans Shadow of the Colossus (mais c'est moins fluide quand même).
J'ai failli crever à cause des blocs à 3 tiles de haut, en voulant passer la porte de ma muraille mais bon. 👾

En voyant ma baraque de loin, je comprends un peu pourquoi les villageois me prenaient pour Satan.
Mais c'est juste pour mieux repérer ma maison de loin, fuyez paaas !§
*

J'ai battu le boss de fin à meinkampft (l'Enderdragon) en mode survie difficulté normale sans cheat, je suis très fort. 👹 (bon y'a eu une grosse utilisation d'internet par contre, ça fait un peu chier mais c'est apparemment comme ça qu'il faut y jouer, sinon tu serais incapable de crafter le moindre machin un peu complexe)

Du coup je me suis auto-récompensé en lançant pour la première fois un monde en mode creative (mode où on est invincible et où le but est principalement la construction pour le fun).

Pourtant j'ai sérieusement haï ce mode quand je cherchais quelques tutos sur youtube, avec tous ces conrads qui sont tous en mode créative et qui volent partout en étant invincibles et qui t'expliquent comment farmer telle ressource en faisant des structures jusqu'en haut du ciel ou à perte d'horizon en te disant des trucs genre "il vous suffit juste de prendre 10 ou 15 stacks de flèches" (1 stack = 64 flèches) ou "très simple, faites juste une tour de 256 blocs de diamants". Sauf que :

- Pour obtenir des flèches, il faut du silex, et en minant un bloc de gravier t'as genre 8% de chances d'obtenir 1 silex. Autrement dit, si t'as pas trop de bol tu peux miner une centaine de blocs de gravier et revenir avec que dalle (ça m'est arrivé). Donc pour avoir "juste 1 stack de flèches" comme ils disent, il faut déjà en chier à mort pendant des dizaines d'heures de jeu, on peut pas l'avoir à l'infini en 1 clic comme en creative espèce de trouduc.

- En mode creative, ça sert à rien (hormis pour le fun) de faire une ferme de quoi que ce soit (or, blaze rods, etc) vu que tu as déjà tout à l'infini.  Donc quand ils t'expliquent qu'il faut faire une structure gigantesque que même 1% du truc tu pourras jamais le faire en survival sans cheat, super les gars, merci du coup de main.

Par exemple : faire apparaître des sorcières... J'ai finalement réussi à trouver une hutte de sorcière à un moment, et bin impossible d'avoir une sorcière qui apparaît. J'ai fait des allers-retours gigantesques régulièrement de ma maison jusqu'à la hutte en me préparant au combat à chaque fois et tout, rien à faire.
Je regarde un tuto vidéo, il t'explique tranquillement en volant partout qu'il y a juste à faire une plateforme flottante de 100x100 blocs au-dessus de la hutte pour plonger la dite-hutte dans l'obscurité (le pire c'est que j'en ai fait une quand même, plus petite toutefois).
Ensuite, il faut empêcher les mobs de spawner aux alentours : dans la première vidéo, le mec revient après une coupure, il avait transformé toute la région en océan, que de l'eau à perte de vue. Le deuxième, il avait fait un désert de dalles, pareil, à perte de vue dans toutes les directions. Tu m'expliques comment tu fais ça en mode survie stp connard ? (j'invente rien)
Finalement dans ma partie j'ai découvert que c'était parce qu'il y avait un générateur de monstres quelques blocs en dessous de ma hutte sous la surface, et que du coup c'est sûr la sorcière risquait pas de pouvoir apparaître. Genre pile poil aligné avec la hutte quoi, y'a une chance sur 1 million que ça arrive.


Bref, en mode creative, zomg tous les objets à l'infini que je me suis battu comme un chien en survival pour en obtenir qu'un seul, zomg impossible de mourir, zomg on peut voler partout où on veut. 🙉 C'est impressionnant, et je me lasse pas de voler en voyant tous ces décors défiler en-dessous de moi. Je pense que ceux qui essaient le mode creative trop tôt gâchent un peu leur expérience à mon avis... (sans compter tous les gamins sur youtube qui s'en foutent, ils s'arrêtent jamais pour regarder un décor ni rien, genre normal, tout leur est dû toussa bande de PTITS CONS) =>[]

Du coup je fais chier des vaches. fetchez la vache

Ou je prends des cochons ou des moutons et j'en fais des yoyos.
Vous allez parler, oui ? Où est-ce que t'as planqué la selle, le cochon ?!§
- ... Tout près.
- Où ça ?
- dtc

lundi 19 mars 2018

Meet the Parents (1992) de Greg Glienna - le film indépendant original

Initialement écrit le 20/07/2013 et le 05/06/2016


Vous connaissez sûrement le blockbuster "Meet the Parents" (Mon beau-père et moi) avec De Niro sorti en 2000. Il s'agit en fait d'un remake, il y a eu un film indépendant du même nom sorti en 1992, presque un film d'étudiant de cinéma avec un budget dérisoire.
Celui-ci est sorti dans à peine une poignée de petites salles, une à Chicago, une poignée de cinémas d'art & d'essai dans quelques bleds américains, et une projection à Londres. Les gens se marraient et ont commencé à faire du bouche-à-oreille, mais un mec de Universal l'a vu et a acheté les droits du film, pour faire le remake avec Ben Stiller donc.

Mais le contrat stipule que le film original devra être totalement interdit de diffusion, où que ce soit. Ce qui fait que ce film original de 1992 est devenu extrêmement rare et difficile à trouver (j'ai passé pas mal de temps sur google et je confirme), et on voit plein de gens sur le net qui pleurent parce qu'ils peuvent pas voir ce foutu film. 👾
En même temps c'est quoi ce délire d'éradiquer totalement l'existence d'un film pour une histoire d'intérêt, on est à quelle époque là bourdel ? C'est encore un exemple frappant de la technique américaine qui consiste à s'approprier quelque chose en écrasant et annihilant l'original, depuis que j'ai entendu quelqu'un parler de ça dans le domaine du cinoche j'arrête pas de constater des exemples partout et je déteste ça. Bref.

Certains ayant vu ce film de 1992 pensent que cette interdiction de diffusion c'est pour pas qu'on voit que l'original est plus drôle que leur remake, étant plus noir et moins axé comédie familiale américaine grossière et bien-pensante. Ayant réussi à le voir hier, je sais pas trop si c'était vraiment leur motivation principale mais c'est une théorie qui me paraîtrait pas étonnante. Pourtant, ressortir l'original publié et diffusé par Universal, ça leur ferait peut-être un moyen de plus pour se faire du fric, et rentabiliser la licence... Mais bon, ils sont très cons, qu'est-ce que vous voulez. 👹

En cherchant ce film comme un malade sur google, je suis d'abord tombé sur une petite émission locale américaine (Wisconsin public television [PS : j'avais initialement mis le lien ici, mais la page a été supprimée depuis comme par hasard 👺]) où faute de mieux je pouvais au moins réussir à en voir quelques extraits. Et dans cette interview du réalisateur, celui-ci explique qu'avec ce contrat il pensait avoir vendu le script, et non le film.
Sous-entendu qu'il avait pas trop compris qu'il n'aurait plus le droit de diffuser son film nulle part. À d'autres moments on peut deviner à demi-mot son amertume sur le sujet, même si c'est noyé sous les louanges qu'il fait sur le remake parce que bon, ça fait partie du contrat d'en dire du bien je suppose.

Sur la fiche du film de 1992 sur Rotten Tomatoes, on voit un commentaire pas trop ancien qui donne un lien youtube pour voir le film. Malheureusement la vidéo est en private, mais l'auteur du commentaire c'est Greg Glienna le nom du réalisateur du film original lol.
Et la chaîne youtube qui a uploadé cette vidéo semble réellement être celle du réalisateur, les autres vidéos c'est ses courts-métrages. Sauf qu'il ose même pas mettre son vrai nom sur sa chaîne et il y a aucune déco (même s'il continue d'y être actif et d'y uploader ses trucs), ça ressemble à une discrète chaîne fantôme sous l'obscur pseudo de "filmmekker", bref le pauvre il doit vivre à moitié caché maintenant lulz.
J'ai passé pas mal de temps à chercher des techniques pour voir cette vidéo en private, sans résultat jusqu'à ce que j'arrive à la lire via wayback-machine. Putain j'ai dû me battre mais j'ai réussi à voir ce foutu film, là où pleins d'internautes se tranchent les veines en hurlant pour le voir. 💀


Effectivement le film fait plusse comédie noire, il est plus sobre et en même temps plus acéré (cf. la fin sanglante), moins comédie familiale américaine à l'humour qui sonne artificiel et affublée de séquences sentimentales débiles. Au début on doute un peu, parce que c'est quand même fait avec trois bouts de ficelle, mais j'ai été conquis au fur et à mesure, vraiment largement préféré celui-là au remake qui dégouline de miel de partout. Le héros Greg, joué par le réalisateur, est plus sobre et n'a pas ce côté antipathique qu'a Ben stiller à mon goût. Les musiques sont du réalisateur aussi parce qu'il est également musicien.
Je posterai le lien [PS : aujourd'hui il est mort depuis longtemps, moi-même j'arrive pas à retrouver le film] pour les intéressés ayant un anglais suffisant (si vous arrivez à faire marcher le lecteur jusqu'au bout), comme ça même si vous en avez rien à foutre vous pourrez vous vanter d'avoir vu cette rareté et aller narguer tout ceux qui se roulent par terre parce qu'ils peuvent pas le voir hihi.
Bref voilà, je voulais rendre un peu justice à ce mec parce que c'est pas très glop tout ça.

*

Et voilà, la vidéo n'est plus disponible sur wayback-machine, et le film n'est plus nulle part sur le net (mais genre absolument nulle part), disparu à jamais. On pouvait espérer que la licence du remake retombe un jour et qu'ils puissent sortir l'original, mais non maintenant il y a une trilogie, une série, un show de téléréalité, bientôt un jeu vidéo, un parc d'attraction 👾...

Une oeuvre de qualité perdue à jamais. Film indépendant qui plus est. Un peu comme si par exemple "Ringu" le film d'horreur japonais original avait été définitivement rayé de la surface de la planète pour que les américains puissent uniquement vous faire bouffer leur copie ratée et pourrie à vie et s'attribuer tous les crédits à jamais.
Et visiblement, vu l'inexistence totale du film sur google alors qu'en bas de chaque page on trouve des réclamations DMCA, il y a quelqu'un à Universal dont le boulot doit être de fliquer et de supprimer systématiquement tous les liens chaque jour qui passe, je sais pas comment il fait pour se regarder dans une glace tous les matins. 👹
Bref, chose de plus qui peut faire comprendre à certains comment on peut en arriver à avoir une certaine rancoeur envers les blockbusters. 🙊

Level-up (grinding) dans les RPG

Initialement écrit le 17/07/2013


[PS : ce commentaire était à l'origine une extension de la discussion sur Phantasy Star, dont j'ai déjà posté l'article. Ce dernier étant déjà assez long, je pose en tant que nouvel article cet extrait sur le "level-up" (qu'on appelle plus communément "grinding" aujourd'hui, et qui désigne le fait de faire des allers-retours répétés à un même endroit pendant longtemps dans un RPG juste pour faire les même combats à répétition, et ainsi augmenter le niveau de ses personnages plus qu'il ne devrait l'être)]

Concernant le level-up, pour moi les J-RPG de l'époque 8-bit s'alignaient sur la tendance die & retry des jeux-vidéo de cette période, donc le truc était de trouver les faiblesses des ennemis, pas de level-upper.
Le level-up en tournant en rond dans une forêt moi j'ai jamais vu ça comme quelque chose de normal, toujours vu ça comme une sorte de triche pratique et inavouable, genre ce passage me casse trop les couilles alors je vais level-upper en douce, en espérant que mon grand frère me surprenne pas en train de faire ça. 👾
Ceux qui se plaignent de devoir level-up dans Final Fantasy 1 n'ont rien compris. Normalement après t'être fait dérouiller dans un donjon, t'étais censé essayer plusieurs combinaisons / magies contre les ennemis, jusqu'à trouver celles qui permettaient de t'en sortir (pareil pour les chemins à prendre d'ailleurs).

Même dans des jeux que j'ai faits plus tard comme Diablo où le level-up était la base du gameplay, le but du jeu pour moi c'était d'arpenter chaque recoin de chaque étage et non de se farcir les mêmes monstres en boucle dans la même zone pour level-upper. Une fois qu'on a ratissé tout ce qu'il y avait sur son passage, on est à peu près à un niveau suffisant pour aller combattre Diablo. Sauf que la première fois on est surpris et on s'en prend plein la gueule, mais pas grave, la deuxième fois on s'organise et on prépare le truc, sans forcément avoir besoin de level-upper. 'fin bref. 👹
Cette vision est synonyme de jouissance pour moults joueurs de FF6 mais je me souviens plus trop pourquoi,
l'ennemi était plutôt réticent à se montrer et je crois qu'on pouvait en obtenir un objet top-roxxor ou un truc comme ça

Perso quand je jouais à un RPG, j'avais pour tradition d'avancer normalement dans le jeu, sans jamais faire de level-up, et c'est seulement à la toute fin, après avoir vaincu le boss final, vu la fin du jeu et fait la plupart des quêtes que là je me mettais en tête d'amener tous mes persos au niveau 99, pour le fun et histoire de finir avec une sauvegarde bad-ass.

Le pire ça a été dans Final Fantasy 5 je crois (version sur PS1 en anglais que j'ai dû faire vers 2002), il y avait pas vraiment d'endroits magiques où level-upper ses persos, alors j'avais passé un temps monstrueux dans le donjon final (vers les zones de château fort et de forêt) à me taper des araignées et je sais plus quel autre ennemi sylvestre qui donnaient que dalle (j'utilisais beaucoup Odin il me semble), j'ai cru que j'allais mourir de vieillesse devant ce truc.

Et aussi Parasite Eve sur PS1, quand je me suis mis en tête de monter Aya en toute amitié jusqu'au niveau 99 après avoir fait le Chrysler Building, zomg quelle mauvaise idée j'avais pas eue...
Au-delà du niveau 30, ça demandait des millions de combats pour arriver au niveau supérieur, et c'était encore pire à chaque niveau.
En m'approchant du niveau 38 (ou 40 ? Non je crois que c'était niveau 38) j'en pouvais plus, je me disais "allez, encore un dernier niveau pour la forme, et après c'est fini" tout en rampant par terre au bord de la mort.
Quand j'ai enfin atteint ce maudit niveau, j'étais en train de me dire que c'était vraiment con d'avoir fait tout ça quand soudain, en voulant jeter un oeil curieux et amusé au nombre de points d'expérience requis pour le prochain niveau juste pour le lol, j'ai vu qu'il y avait à peine 1000 points requis ou un truc comme ça, bref presque rien.
En fait, à partir de ce niveau-là, il y a juste à faire un ou deux combats pour atteindre le niveau suivant, et ainsi de suite jusqu'au niveau 99, ce à quoi je me suis employé évidemment. Et dire qu'à un niveau près (quand je prévoyais de laisser tomber vers les niveaux 37-38), je serais complètement passé à côté de ça à jamais.
Bon après, atteindre le niveau 99 c'est juste pour le côté symbolique. 💀

Outland (1981) et Chaos (2001)

Initialement écrit le 13/07/2013 et le 19/07/2013


Outland, un film de 1981 qui semble avoir été oublié par le commun des mortels, avec Sean Connery qui joue un marshal dans une colonie minière sur Io, satellite de Jupiter.
C'est assez sobre donc ça a pas trop vieilli. Il y a même un morceau joué dans le club vers 1h10 qui ressemble furieusement à la techno dans le style qu'on connaîtra quelques années plus tard.
Ici pas d'extraterrestre ou de vitesse-lumière, l'ambiance, les personnages et les relations entre eux sont plutôt réalistes et non-manichéen(ne)s. La première moitié est d'ailleurs plus intéressante à ce niveau-là, ensuite dans la deuxième moitié quand tous les éléments de l'intrigue sont en place, ça retombe un peu.

L'intro fait carrément trop penser à celle d'Alien xD (oui je sais je dis souvent ça, mais là vraiment), l'apparition du titre, et surtout la musique de Jerry Goldsmith (même compositeur pour les deux films) qui est vraiment similaire.
Les effets spéciaux (décors surtout donc) étaient novateurs pour l'époque (naissance de la technique "Introvision" pour aligner des maquettes avec des gens et des décors classiques dans le même plan) et un des 4 seuls films à utiliser la technologie "Megasound", sorte d'ancêtre de Dolby surround à ce que j'ai compris.
J'ai trouvé la fin moins intéressante mais globalement c'est un bon film injustement méconnu.

*

Chaos (2001) est un film français clairement féministe et... non, ne partez pas !!§ Le féminisme c'est pas que les trucs relous avec lesquels les médias vous rabâchent tout le temps les oreilles genre le Femen (le diable si je sais ce que celles-là défendent exactement d'ailleurs), c'est aussi la lutte contre la prostitution forcée, les jets d'acide à la gueule des Indiennes etc. Vous êtes revenus ? Non ? Bon tant pis, je continue quand même.
Le film est donc assez manichéen, genre les gentils sont que des femmes et les connards sont que des hommes, mais par contre si vous voulez sensibiliser quelqu'un / lui montrer en express (une partie de) ce qui existe dans le domaine de la prostitution forcée, il y a dans ce film un résumé assez saisissant (le sujet ne m'étant pas inconnu, même si ça remonte), et encore ça parle pas du reste (sida, grossesses, menaces sur la famille/les enfants etc) mais bon.

Quand j'étais tombé dessus la première fois à la télé il y a environ 10 ans, j'avais loupé le début et ça m'avait semblé être un drame pseudo-comique un peu maladroit, mais vers 50 minutes ça commence soudainement à devenir bien plus cru, et ensuite j'ai vraiment de plus en plus apprécié et trouvé ce film à la fois singulier (pour ce que je croyais être une comédie dramatique française), audacieux et même voire très utile (oui parce que les documentaires sérieux, personne veut les regarder). Car certes on pourrait reprocher certaines choses au film, mais quand Malika parle dehors avec sa soeur vers la fin, la vache xD ça tape là où ça fait mal.

Je vous conseille donc de le voir ou de pousser votre petite soeur à le voir comme ça après elle s'inscrira au Femen et elle nous montrera ses nichons.

dimanche 18 mars 2018

Des fucking films avec Al fucking Pacino

Initialement écrit entre le 08/07/2013 et le 19/07/2013


J'ai revu Le Parrain de 1972, mais en VO (The Godfather). Y'a pas à dire, au niveau cinématographique c'est vraiment superbe, le jeu d'acteur, les lumières, les plans, les musiques... Même pour l'histoire ça se suit tout seul malgré les 3 heures (enfin avis perso, y'a sûrement des gens qui se font chier devant genre les filles).
J'ai remarqué que Marlon Brando a parfois tendance à oublier de garder le timbre de voix cassée qu'il a donné à son personnage, comme dans la scène de sa première rencontre avec Sollozo (l'antagoniste qui fait dans la drogue), où ça m'a paru assez flagrant.

Enfin, le degré d'investissement de Marlon Brando pour ce rôle est finalement assez ambigu, d'un côté il se fait inviter par des familles de mafiosi pour mieux s'imprégner du rôle et tout, et de l'autre côté sur le plateau ils sont obligés de lui installer des panneaux avec ses répliques un peu partout hors-champ parce qu'il a la rame d'apprendre son texte.
Après, les gars qui adulent le film parce que cosa nostra wesh trolaclass tavu et qui boivent ses répliques comme si elles étaient des réflexions philosophiques d'une profondeur aussi vertigineuse que celle du trou de balle de Nanaki, euh non.


The Godfather Part II (1974) est encore un très bon film, des superbes images du New york de la première moitié du 20e siècle, et des acteurs génialz. Mais j'ai préféré le premier quand même. Il y a Robert De Niro qui joue Vito Corleone jeune.

La moitié du film est en italien dans la VO, alors j'ai eu besoin d'un fichier de sous-titres. Je me suis embarqué dans une de ces galères... avec les sous-titres qui se décalaient sans cesse au fur et à mesure, et je devais constamment spammer les touches de mon clavier pour les réajuster.
Il y a même eu un moment où les sous-titres ont soudainement été décalés d'on-ne-sait-combien-d'heures dans la vidéo, et aucun autre moyen (j'ai tout essayé, j'ai éteint/rallumé, téléchargé 3 ou 4 autres sous-titrages...) que de marteler la touche pour décaler les sous-titres manuellement pendant des heures (et tout ça pour rien, j'ai dû me résoudre à aller voir la fin en VF en stream tel un gros louzeur pathétique, la queue entre les jambes et le cul en chou-fleur. Braveau).
Et je n'ai pas pu m'empêcher de pester tout du long contre les amateurs de doublage VF qui inondent le web (là où en VO c'est moins facile à trouver).
Après tout, les films sous-titrés c'est pas nécessairement une histoire d'élitisme, c'est juste que culturellement la France a décidé de pratiquer cette méthode du tout-doublé en VF après la deuxième guerre, mais dans d'autres pays avoisinants ils ont toujours fait avec des sous-titres et leur moyenne d'intelligence n'est pas forcément supérieure à celle de la France (même si on est souvent tenté de penser que c'est dans notre propre pays qu'on est les plus cons), et ils s'en sortent très bien (et ça leur permet d'apprécier le jeu d'acteur des comédiens entre autres).
Parce que c'est une histoire d'habitude, en France les gens ont tout simplement pas l'habitude, alors les sous-titres ça les bouscule.

Bref ce film est nul en fait j'ai rien suivi à l'intrigue vu que je n'ai fait que de me concentrer sur les problèmes de timing des sous-titres tout du long. Et j'ai dû le revoir une deuxième fois sans sous-titres (maintenant que j'avais globalement saisi l'histoire).


Dog Day Afternoon (1975), sur une prise d'otage dans une banque qui part en cacahuète, ayant influencé nombre de films du même genre par la suite. Très bon petit film. Pacino joue un rôle très différent de celui qu'il tient dans les deux précédents Godfather, et on s'attache rapidement à son personnage.


J'ai vu un film appelé "... And Justice for All" de 1979 avec Al Pacino, en partie pour voir à quel point il a influencé le titre de l'album de Metallica sorti en 88 qui porte exactement le même nom. 👾
Sur le net ils présentaient le film comme un "court-drama", donc j'ai été agréablement surpris de voir que c'était aussi un peu loufoque et satirique. (mais maintenant que je vous l'ai dit, du coup pour vous ça sera l'inverse si vous allez le voir, vous allez vous attendre à un truc délirant bourré d'humour alors que c'est pas non plus à ce point 💀, disons que l'équilibre est plus subtil que ça)
Mais de la manière dont je l'ai vu c'était vraiment excellent, surtout la fin qui m'a fait délirer xD. Mais de mon côté je m'attendais à un truc très sobre, donc évidemment...

Et ça met le doigt (en toute amitié) sur les aberrations du système judiciaire américain, donc il y a quand même un message susceptible de réellement pousser à des changements pragmatiques et réalisables (en opposition aux grandes idées vagues et aux messages utopiques). J'ignore s'il y en a eu grâce à ce film cela dit (c'est peu probable mais ça pourrait).
This whole blog is out of order!

Scarface (1983), j'avais jamais vu ce film que nombre de kékés considèrent comme leur bible, finalement on comprend pourquoi, Al Pacino fait son dur et il se vante de ses cojones à longueur de temps (pourtant dans la pratique, les kékés fans de ce film à chaque fois ils se la ramènent seulement quand ils sont avec 10 de leur potes et ils rasent les murs quand ils sont tout seul, il faut croire que ça a marché moyen le message sur les cojones 👹).
Ce qu'il y a de positif ? Al Pacino en fait des tonnes, un vrai roi de la démesure tout en paraissant tout de même crédible. Que la caricature vous fasse rire ou vous séduise parce que vous voudriez être pareil, il ne saura vous laisser insensible /phrase toute faite de merde
Aussi, j'ai jamais entendu autant de "fuck" dans un film lol. La seule phrase où il y a aucun fuck ça doit être quand il dit shit. =>[]


Enfin, j'ai fini la trilogie du Parrain avec The Godfather part III (1990). Sympa quoique moins marquant et moins intéressant à suivre que les 2 premiers je trouve. Mais une intrigue ambitieuse à base de magouilles avec le Vatican (basée sur des affaires qui ont vraiment fait la une des journaux) entre autres, un Al Pacino vieillissant et Eli Wallach que ça m'a fait plaisir de retrouver depuis "Le bon la brute et le truand".
Bref la trilogie du Parrain c'est surtout une superbe réalisation, de splendides plans et lumières, et le jeu d'Al Pacino. Après pour le propos, tout le monde n'est pas unanime sur la morale (magnifier l'univers de la mafia) voire même sa profondeur. 👾


Globalement ça reste toujours fascinant de voir Al Pacino à l'écran, pour moi il est un des meilleurs parmi les acteurs populaires du cinéma américain, avec Anthony Hopkins.