Cliquez ici pour afficher la liste des articles du blog

Liste des articles du blog

samedi 14 avril 2018

Films en vrac 2015

Voici en vrac les rapides reviews de films que j'ai faites en 2015 mais qui n'étaient pas assez complètes pour en faire des articles (parfois c'est juste un commentaire vite fait) :


* J'ai vu Le guide du voyageur galactique (2005), comme conseillé par un certain membre. C'est sympa oui, même si ça a un petit côté pub un peu déplaisant parfois.
L'acteur principal me rappelait vaguement quelqu'un, mais impossible de retrouver qui pendant le film. En fait c'est un mélange de Thierry Frémont et de William Irigoyen, un présentateur des infos sur Arte qui alternait avec un homologue germanophone un jour sur deux. 👾
"La réponse sur la vie, l'univers"... Depuis quand la vie est un élément si important de l'univers au point de systématiquement associer l'un à l'autre et les présenter comme quasi-synonymes ? C'est quand même très biocentré tout ça. =>[]

* Solaris (1972), j'avais déjà vu Stalker mais pas celui-ci.
J'ai vu une version de 3h en VO sous-titrée en anglais, il y a des passages en noir et blanc donc je suppose que ça correspond aux passages qui avaient été coupés pour une version plus courte ?
Au début du film je me disais qu'il fallait vraiment s'attendre à un truc à vraiment très bas budget, c'est censé se passer dans un contexte fantasmagorique et énorme dans un futur lointain, et tout ce qu'on voit c'est trois mecs en pull et charentaises dans un jardin. 😃
Mais une fois que le protagoniste arrive à la base, les moyens du film semblent faire un bond. J'ai beaucoup aimé, pas mal de scènes mémorables et une certaine ambiance même si moi je regardais que l'actrice qui joue Hari mais bon.


* J'ai également revu Copycat (1995), une histoire de céréale killer avec Sigourney Weaver et Haricot Nick junior qui est avant tout un musicien dont je me souviens surtout pour ses albums où ils jouaient tous les instruments tout seul. En fait je voulais le revoir parce que la musique dans la salle de trésor de mon jeu "Escapade" provient de ce film.
Et le saviez-vous, le twist principal de "Saw" premier du nom est totalement pompé d'une scène de ce film. Mais genre à mort. Comme quoi, quand j'entends les plus jeunes dire que ses suites sont de plus en plus nazes et tournant autour d'un gore-pour-du-gore / torture-pour-de-la-torture nauséabond comparé au premier, ça me fait bizarre parce que c'est exactement ce que j'ai pensé du dit-premier, dans lequel tout est décidément à jeter du coup. 👹

Basketball Diaries (1995) en VF diarrhée de basketball, avec Leonardo Di Caprio dans ses (très) jeunes années, qui joue un ado tombant dans la drogue dure et tout ce qui en découle (bave rejet par sa mère, vie dans la rue, délinquance machin). Assez sombre mais avec le recul c'est juste un film "say no to drugs" quoi. Mais on voit déjà que Di Caprio est un excellent acteur (enfin surtout pour criser et chialer). =>[]

* Surviving the Game (1994), un film avec la même histoire que "Hard Target" de John Woo sorti à la même époque puisqu'inspiré du même bouquin. Des riches qui chassent des humains pour le sport en les payant trois sous, et ils tombent sur un mauvais élève qui va tous les niquer. C'est Ice-T qui joue l'homme traqué.
Un peu cheap, ça fait un peu téléfilm de seconde zone. On y retrouve un mec qui ressemble à Nick Nolte mais que c'est pas Nick Nolte, un mec qui ressemble à Kevin Spacey mais que c'est pas Kevin Spacey, et William McNamara qui jouait le (deuxième) serial killer dans Copycat. Avec Ice-T je conseillerais plutôt "Johnny Mnemonic" (1994 aussi).

* Cape Fear (1991), remake du film de 1962 du même nom sur un ex-taulard (De Niro) qui une fois sorti de prison harcèle son ancien avocat (Nick Nolte) qui l'a niqué, en lui pourrissant la vie et en s'en prenant sexuellement à sa femme et sa fille (Juliette Lewis). À la fin De Niro devient un peu une sorte de Terminator qui se relève sans arrêt, c'est assez marrant. Dans un sens Nick Nolte semble pas vraiment un bon choix puisque sa carrure est plus imposante que celle de De Niro.
Mais excellent jeu de ce dernier et de Juliette Lewis, c'est parfois assez malsain et ambigu. Et un beau boulot sur le cadrage aussi. Mais à part ça, c'est juste comme plein d'autres histoires de serial killers (cf. "Copycat" plus haut) sauf que c'est plus dans la confrontation psychologique.


* J'ai aussi voulu voir Hitman le Cobra (Philiiiiiippe !!§) mais j'ai été très déçu parce que 95% du film c'est un film philippin lambda très chiant rippé sans vergogne, et seule une dizaine de minutes correspond aux ajouts marrants vraiment tournés par le réalisateur. Apparemment c'est le cas pour toute la gamme de nanars légendaires que cette boite a réalisée (et qui avait une connexion claire et pas du tout dissimulée avec les Triades), donc il faudra faire attention à checker wikipedia la prochaine fois. 👺 Autre exemple de film dont la majorité est un film de kung-fu (apparemment très correct) lambda rippé, et auquel ils greffent une poignée de minutes de scènes originales avec des acteurs blancs pour le vendre au marché occidental :


Connu mais juste pour dire, pas la peine de regarder le film entier si vous voulez voir que ça, c'est un piège. 👾


* Sinon Les trois frères le retour (2014) est pas si nul que ça en fait, c'est les critiques parisiens qui se sont déchaînés parce que tu comprends comment c'est trop has-been j'hallucine quoi, mais en fait ça va, j'ai pas trouvé que l'humour tombait spécialement à l'eau. Des similarités avec l'original évidemment mais pas de quoi crier au plagiat-remake. La façon de parler de la reubeu moi ça me choque pas, je trouve pas que ça soit too much et ça reste en fait assez proche de celles de mon quartier. 😃 Pas de quoi accrocher le poster dans mon salon c'est sûr, mais selon moi rien de catastrophique.

Dieu pardonne... moi pas ! (1967), le premier western spaghetti avec Terence Hill mais qui était cette fois sérieux (contrairement à ce qu'il fera plus tard). Assez classique mais c'est toujours sympa de revoir les premiers westerns spaghetti des années 60, avec leurs intrigues tout en rebondissements à coups de truands qui essaient de s'arnaquer mutuellement la gueule, ou les gros plans sur des têtes crasseuses et mal rasés qui font ressortir les yeux bleus et tout. Le méchant a une tête pas possible avec sa touffe de cheveux roux bouclés qui déborde sur les côtés du chapeau et sa moustache façon mutton chop, on le croirait fraîchement évadé d'une troupe de clowns en cavale.


* Raging Bull (1980). Je l'avais jamais vraiment vu en entier, voilà qui est fait. 👹
Dommmage que ça été gâché à la fin parce que comme redouté, la version VO trouvée sur dailymotion contenait une feinte, à savoir la fin qui manque 🙈 (impossible de trouver des VO en streaming ou ddl ailleurs avec ce raz-de-marée de VF mettant toujours "vo" et "vostfr" dans leurs mots-clés).
Donc j'ai essayé de voir la fin sur youtube, mais c'est un bout par ci, un bout par là, et youtube qui veut plus me charger les vidéos et qui les fait toutes planter en ce moment... bref, suffisamment pour être déconcentré du film, perdre son ambiance et ainsi avoir un peu de mal à en faire un bilan (et puis il me manque encore des bouts). 😭
Sinon, une super image, que ce soit les scènes de combat ou autres, et jeu d'acteur excellent de De Niro et Pesci, un bon film très bien foutu.
De Niro est méconnaissable à la fin avec ses 27 kg pris en 4 mois pour le film (Christian Bale en perdra autant pour "The Machinist" dans le même laps de temps, le parallèle se fait donc facilement), même son visage est complètement transformé (sans utilisation de prothèses il me semble) c'est impressionnant.
Bon, le personnage joué par De Niro est quand même un gros connard, mieux vaut être prévenu.
You fucked my wife ?§

* I want you (1998), un film que j'avais vu partiellement à l'époque et que je cherchais à (re)voir pour Rachel Weisz. 💀 C'est sympa sans plus (drame / film de meurtre passionnel au rythme lent), ambiance très deuxième moitié des 90's avec un visuel un peu organique et des musiques trip-hop.

* Astérix : Le Domaine des Dieux (2014). Vu parce qu'il paraissait que l'humour était plutôt "adulte" et proche de celui de Kaamelott (Alexandre Astier à la co-réalisation, scénario et dialogues).
Ma foi, plutôt marrant, et ce dès l'intro (même si pas toujours tout le long du film). Effectivement on sent bien la patte Astier (surtout avec les voix des acteurs de Kaamelott), ça suit plus ou moins la trame de l'album (que je connais relativement bien) mais avec des libertés bienvenues.
La voix de Roger Carel (maintenant à un âge avancé) est moins aiguë qu'autrefois, mais ne me concentrant pas spécialement là-dessus rien ne m'a choqué. La voix de Jacques Morel ou Pierre Tornade m'a un peu manqué pour Obélix par contre.
Visuellement on sent que c'est travaillé, la 3D est belle et n'a rien à envier à celle des films Pixar et cie (le générique de fin mélange l'anglais et le français dans les noms de postes, ça doit être les dénominations qu'ils ont utilisées pendant le tournage pour cause d'équipes parfois un peu internationales je suppose).


* Marathon Man (1976), finalement ça reste du pur fantasme de vengeance ce film. C'est sur un juif étudiant joué par Dustin Hoffman qui se retrouve mêlé aux histoires d'espionnage de son grand frère pour chasser un ancien dentiste des camps nazi, qui va le torturer à coups de perceuse dans les gencives mais notre héros compte bien lui rendre la monnaie de sa pièce et se faire rembourser. Début un peu déstabilisant avec un petit côté indébranlette mais c'est mieux après. Je l'avais jamais vraiment vu en entier en fait je crois.

* Robin Hood: Men in Tights (1993) avec Cary Elwes dans le rôle principal, spoof movie de Mel Brooks parodiant notamment le Robin des Bois de 1991 avec Kevin Costner.
C'est déjà super débile en VO, mais alors en français 90% des blagues ou des parodies passent pas du tout, donc à éviter en dehors du fait que l'équipe des méchants (le prince et le shérif de Nottingham) est doublée en VF par un duo détonant (Jacques Frantz doubleur de Mel Gibson dans L'arme fatale, et Patrick Poivey doubleur de Bruce Willis).
Pourquoi j'ai été (re) regarder cette connerie ? Parce que dans les derniers épisodes d'X-Files j'ai vu Cary Elwes, jouant le nouveau patron remplaçant Skinner, et avec sa tête et expressions d'abruti ainsi que mes souvenirs de ce film sur Robin des bois, je pouvais absolument pas le prendre au sérieux. Et je confirme, il a beaucoup plus sa place dans ce spoof movie dans des rôles de héros ridicules qu'en tant que perso dramatique dans X-Files.


* The Truman Show (1998), (je vous fais pas le résumé c'est trop connu) je savais plus si je l'avais déjà vu en VO depuis que j'ai internet, alors j'ai regardé ça. 👺 J'ai appris que le scénar était tiré d'un épisode de Twilight Zone la nouvelle série des années 80. J'avais vu pas mal d'épisodes de cette série lors de leur première diffusion (il faudrait que j'y rejette un coup d'oeil aussi tiens), mais je me souviens pas de celui-là. Visiblement l'épisode a vraiment le même pitch, donc c'est pas juste une lointaine influence. Je vais l'ajouter en priorité à ma watchlist.
[PS : un article sera prochainement consacré à cet épisode de série]
Sinon, cette musique pendant une des scènes au bord du pont, mélange d'émotion, de menace et de quelque chose de malsain, ça rend peut-être pas grand chose comme ça hors-contexte mais dans le film c'est excellent 😃 :


Films horrifiques vus à l'occasion de la période d'Halloween :

Psycho 2 (1983), suite effrontée au classique de Hitchcock. En fait mon but est de revoir le quatrième qui était un téléfilm que j'avais vu à genre 13 ans, mais je me suis dit qu'il fallait peut-être que je voie les 2 et 3 avant, pour pouvoir suivre un minimum. 😸
C'est... oubliable, même si correctement réalisé et plutôt sobre. En fait j'en aurais pas parlé si c'était pas pour mentionner un fait qui m'a surpris : Meg Tilly, l'actrice euro-asiatique mignonne qui seconde le protagoniste dans le film, a arrêté le cinéma au début des années 90 et s'est lancée dans l'écriture. Elle a sorti plusieurs romans très noirs et difficiles, à plusieurs reprises sur des histoires de fillettes qui sont victimes de pédophilie, séquestrées et violées, enfin c'est assez cru et très dur. Et ce que je savais pas, c'est que ces dernières années elle a avoué que c'était autobiographique, après avoir prétendu pendant longtemps auparavant que c'était de la fiction.
Sa soeur confirme la véracité de leur passé tragique et la soutient, tandis que d'autres membres de sa famille se refusent à tout commentaire et lui en veulent à mort.

* Revu They Live (1988) de John Carpenter : c'est kistch et parfois comique (genre le combat interminable dans la ruelle pour forcer son pote à mettre les lunettes, qui me fait d'ailleurs penser à une certaine parodie de film spaghettis dans la "Rubrique à brac" où un gringo se bat avec Clint Eastwood pendant 6 pages pour le forcer à montrer ses yeux cachés sous son chapeau), mais quelques plans des visions des aliens en noir & blanc sont assez réussis dans le genre creepy. 💀


* House on Haunted Hill (1999) et Thirteen Ghosts (2001), remakes de deux films de William Castle (connu pour ses films d'horreur de série B) de respectivement 1959 et 1960, en gros sur des maisons en T.
Les remakes sont encore plus idiots et campy que les originaux mais chacun a au moins une scène creepy que j'ai trouvé réussie : pour le premier, une scène où le personnage voit dans le viseur de son caméscope des chirurgiens en pleine opération en face de lui (alors qu'il n'y a rien devant lui en vrai) qui s'arrêtent tous pour le regarder et une silhouette derrière lui s'approche brusquement, et pour le deuxième une scène de poursuite par un fantôme psychopathe avec la tête dans une mini-cage dans des couloirs.
Sinon RAS dans le reste des films (enfin ça dépend de la sensibilité de chacun mais bon) excepté un bon rap en générique de fin de "13 Ghosts" par Rah Digga qui joue dans le film.

*An American Werewolf in London (1981), film de loup-garou, classique mais ça fait longtemps que je l'avais pas vu. La scène de transformation en practical effects reste l'intérêt principal même si le reste est sympa et se suit tout seul.

* Misery (1990), sur une fan psychopathe qui kidnappe son écrivain préféré. Déjà vu aussi, supers scénario et scènes de suspense, un final effréné, très bon film.

Young Sherlock Holmes (1985) et Star Wars 7 (2015)

Initialement écrit le 04/12/2015 et le 24/12/2015


Young Sherlock Holmes (1985), un film sur la jeunesse de Spirou Sherlock Holmes, lié aux productions Spielberg/Lucas de l'époque (Industrial Light & Magic aux effets spéciaux etc). Des similitudes avec Indiana Jones et le temple môdit (notamment dans le lieu de rituel de la secte). Les effets spéciaux (utilisés pour les hallucinations) étaient le must du moment (premier personnage créé entièrement en image de synthèse, et ça rend encore bien aujourd'hui je trouve, vu que c'est juste une silhouette qui sort d'un vitrail mais qui est toujours en vitrail). 👾 Certains effets spéciaux m'avaient marqué quand j'étais petit.
Le thème choral pendant le rituel est un pastiche de Carmina Burana, c'est marrant que ça soit mentionné nulle part sur wikipedia.


Selon les commentaires il parait qu'Harry Potter doit beaucoup à ce film. 💀
Sinon ça reste un film d'aventure tout public (même s'il y a aussi un évènement plus sombre à la fin qui va un peu à l'encontre de ça, mais rien de vraiment choquant), un bon divertissement.

*

J'ai vu le dernier starwa-YALUKEQUICRÈVEETLENOIRC'ESTLEFILSCACHÉDECHEWBACCA voilà je vous ai spoilé la gueule. =>[]
Obligé de le voir en VF et en 3D alors que je voulais VO et 2D 👾, mais bon je suppose que c'est déjà pas mal qu'il y ait un (seul) cinéma qui le diffuse dans mon coin. Il paraît qu'il y a des easter-eggs en VO qu'il y a pas en VF, c'est ballot. Saloperie de dictature de la VF qui persiste encore aujourd'hui, même sur internet.

Avec la 3D ça devient vite hors de prix, on a failli laisser tomber et juste passer demander des infos au vendeur sur les lunettes et le mode de réservation de ticket pour plus tard. Et en fin de compte on a dû faire la queue pendant un quart d'heure, donc on a finalement décidé que voilà ça sera fait. Et puis j'en avais marre de lutter pour pas me faire spoiler sur le net, donc le plus tôt ce sera vu toussa.

Effectivement c'est trop sombre, surtout avec un film comme ça (dans une bande annonce précédente, sur un film genre Pixar, ça allait). Et puis c'est pas que ça m'a fait spécialement mal aux yeux ou à la tête, mais au bout de vingt minutes ça me saoulait, j'avais envie de les enlever (mais ça serait con parce que sans, l'image est doublée sur la majeure partie de l'écran) ou que le film soit fini (pas de bol il restait encore deux heures).

Sinon Star Wars Episode VII The Force Awakens (2015), disons sympa comme divertissement, et visuellement c'est spectaculaire. Mais ça essaie pas de réinventer l'eau chaude c'est sûr (trop calqué sur la première trilogie quand même, le parallèle très proche avec les différentes phases du 4, le truc père/fils du 5, puis l'association bouclier à détruire + attaque flotte aérienne du 6).

Les nouveaux protagonistes auraient pu être plus antipathiques, là ça va (sans que ça m'ait transporté non plus, mais ça c'est aussi le fait que je vois ça à 30+ ans et non 10, je suppose). La fille c'est une charclo avec un beau visage et le black c'est un peu un maladroit qu'a pas de chance. Au moins c'est pas des jeunes playboys têtes à claque pour lesquels on a aucune empathie.
Sinon j'aurais vu un film 3D au moins une fois. M'enfin c'est trop cher, aller au cinéma ça vaut plus trop le coup à ce prix-là pour moi.

Bannière de mon jeu "Vader ou la fin des haricots", disponible gratuitement près du rayon charcuterie
Si vous avez entendu qu'il y avait une sorte de nouvelle étoile noire vous inquiétez pas, c'est juste une rumeur due à une incompréhension sur un dialogue quand Han Solo interpelle le black en hurlant "eh toi l'noir". =>[]
Sinok Snoke a pas une tête très originale, j'espère au moins qu'on va apprendre que c'est l'Empereur qui a survécu après avoir été brûlé au troisième degré dans le réacteur à la fin du 6. 👺

J'ai pas été forcément obnubilé par les incohérences ou les grosses ficelles en regardant le film, ça aurait un peu gâché et on a toujours eu la même chose dans beaucoup de classiques ou de films d'aventure pas prise de tête comme celui-ci. Ce sont surtout les coïncidences géographiques qui sont un peu grosses je dirais : Finn+Rey+Falcon dans le même bled sur Jakku, Han+Chewie+Finn à la fin qui tombent nez à nez avec Rey s'évadant, qui aurait pu être n'importe où sur la "gigantesque" planète.
Je compte pas le Falcon qui tombe comme par hasard sur Han Solo comme le reprochaient certains, car dans le film il dit que ça fait des années qu'il scanne la région/galaxie au radar pour le retrouver, mais que sur Jakku il y avait un brouilleur exprès pour le camoufler. Donc dès que le vaisseau a quitté la planète, Han a pu le détecter et a foncé le chopper où qu'il soit.
J'ai pas trop compris pourquoi R2D2 avait une map avec une partie qui manquait, et l'autre robot BB-huître avait pile poil la partie manquante. Une histoire de "premier temple jedi" apparemment. Ça pourrait être intéressant ces histoires de premier temple jedi dans les prochains opus, genre ils y trouvent des vestiges, le hochet de Yoda quand il était petit et tout. =>[]



Sinon j'ai enfin mis la main sur toute l'ancienne trilogie d'origine non-altérée 😃  (pas la "despecialized edition", ici c'est qualité des versions unaltered de 2008, mais c'est déjà supérieur à la qualité VHS alors ça me suffit, faut être oldschool jusqu'au bout =>[] ).
Finis les dinosaures en CGI qui font leur attention-whore au milieu de l'écran, les esquives de tête glitcheuses de Han Solo pour éviter des tirs douteux, la fin avec 3 millions de jar-jar binks etc. À moi les décors en carton-pâte de Cloud city, les sourcils de Sebastian Shaw, et les masques de loups-garous de chez lidl. 👾

Bon il faut relativiser parce qu'il y avait aussi des défauts dans les trois premiers. Le truc c'est qu'en dehors de la bulle de fans geeks de l'époque et des ptits nenfants, là où ces films mettaient tout le monde d'accord ou du moins leur faisaient dire "ah ouais, Star wars, quand même 👹", c'était l'avance et l'impressionnabilité des effets spéciaux pour l'époque. Et dans les années 80 les effets spéciaux pratiques c'était un truc magique qui captivait beaucoup de monde. Malheureusement avec les rééditions de Lucas imposées ça ruine complètement cet intérêt principal (les effets spéciaux historiquement dans leur contexte, leur avance et leur influence), donc la plupart des gens auront du mal à s'en rendre compte.
Sinon si on retire ça, il y a quand même pas mal d'éléments assez cheap finalement (genre Vader un méchant qui n'aurait rien eu à envier à ceux qu'on voyait auparavant dans X-Or), ça plaisait avant tout au jeune public et à ceux qui voulaient voir les nouvelles générations d'effets spéciaux et d'expériences sur grand écran.
On reporte souvent cette anecdote où Lucas avait montré une preview du premier film à ses potes réalisateurs (Martin Scorcese etc), et ils avaient trouvé ça pourri. Et quand on y pense c'est vrai que c'est surtout la bataille finale qui sauve le tout en fait, sans ça ce film pris isolément aurait presque juste été de la série B avec des méchants en costume comme dans les séries japonaises des années 70, ou au mieux du mauvais reboot de Flash Gordon 👺 (j'ai dit presque).

Aussi, je pense que le fait de recycler l'Étoile noire dans le 6 a dû décevoir des gens (pour ma part j'ai bien vu des bribes étant gamin peu après sa sortie, mais j'ai pu les voir vraiment de manière sérieuse que sur le tard), qui s'attendaient à un nouveau truc qui serait genre le vrai QG de l'Empire. Et à la place ils ont juste eu droit à une sorte de redite de l'épisode 4 (en un peu moins inspiré me semble-t-il).


Les prequels m'ont pas tant porté que ça mais les effets spéciaux étaient ce qui conférait un certain attrait. Genre le début de l'épisode 3 au cinoche, ça envoyait quand même du boudin sur certains plans. Bon après, le fait que tu trembles jamais vraiment pour les héros ça aide pas non plus... déjà la seule raison de trembler pour Hayden Christensen ça serait éventuellement pour espérer sa mort rapide. =>[]
Dans l'épisode 1 ils ont voulu faire Yoda trop jeune (mâchoire plus carrée etc), mais en comparant le laps de temps épisode 1 - épisode 5 et la durée de vie de Yoda, il ne devrait pas être si différent à une quarantaine d'années près, et avoir un visage bien plus similaire. 👾
Évolution :
Épisode 1 :

Épisode 3 :

Épisode 5 :

Épisode 8 :
=>[]

vendredi 13 avril 2018

Contact (1997) et Noise (2007)

Initialement écrit le 06/11/2015


Contact (1997), une chronique sur la découverte / contact extra-terrestre, avec Jodie Foster. Ça serait trop lourd de bien résumer tout ce qui se passe mais c'est d'après un scénario de Carl Sagan (si vous connaissez pas c'est un des astronomes les plus connus, qui a mis en place le programme SETI, l'idée de la plaque de Pioneer, mais aussi connu plus tardivement pour son scepticisme envers l'ufologie etc), donc ça reste basé sur des éléments bien solides en terme d'environnements scientifiques et politiques réalistes (après, les théories genre trous de ver etc, c'est selon les spéculations de chacun).
Bon sang mais c'est bien sûr, l'ouverture facile des briques de lait tetra-pak se trouve ici sur ce coin vert !§
J'en ai déjà parlé une fois ou deux dans la commu depuis mon arrivée, je tiens beaucoup à ce film (sans parler d'influence parce que la première fois que je l'ai vu j'étais déjà trop vieux et omniscient pour ça), malgré ses défauts. Défauts genre le playboy qui joue le théologien avec sa tête de crooneur du dimanche. Dire que d'après wikipédia l'acteur a hésité entre jouer dans ce film et un autre qu'osef... pour une fois que c'est pas l'inverse (un acteur qu'on regrette de pas avoir vu dans un film parce qu'il était pris avec un autre), il aurait pu choisir l'autre cette fois, ce vil chien moisi.
Le côté scientifique hippie de l'héroïne qui rêve un peu trop peut aussi agacer, même s'il est pas si présent dans le film (au contraire les vrais hippies vus dans le film sont ceux qui sont opposés à sa vision).
Mais sinon j'aime ce film pour son côté chronique réaliste (mais néanmoins dantesque), ses confrontations d'idées, ainsi que ses émotions et thèmes très forts à la fin.

À noter qu'en 2009 j'avais utilisé les visuels de l'intro du film pour poster une composition musicale perso sur youtube, et plus tard elle s'était faite flagger non pas pour infraction au copyright envers le film Contact, mais envers un clip de musique d'un certain "Chris Rea" qui, après vérification, plagie honteusement cette intro. Donc bouh à lui (ma vidéo, elle, n'a jamais été monétisée de toute façon).
Houston, on a un con qui nous plagie notre film
Il y aurait plein d'autres choses à dire sur ce film, mais j'ai autre chose à foutre alors il suffit. 👹

*

Noise (2007), un film avec Tim Robbins où il joue un citadin new-yorkais qui part en mode vigilante pour "punir" tout ceux qui font du bruit à New York. Ça concerne notamment les alarmes de voiture, il bousille la bagnole et il coupe la sirène en laissant une carte style super-héros. J'avais noté ce film il y a quelques mois sur ma watch-list, sûrement à un moment où je cherchais des trucs sur le bruit sur le net parce que c'était le cirque par chez moi (mais là, ma voisine de palier semble avoir déménagé, donc ça va éliminer 70% des nuisances sonores que j'avais jusque là 😃 ... enfin 50% plutôt, parce que dans le quartier c'est un peu le sport national).

Le film commence en disant qu'à New York, les alarmes de bagnole sont réglementées à 3 minutes max, mais que c'est toujours trop pour le protagoniste. lol les new-yorkais se rendent pas compte de la moule qu'ils ont avec ça, c'est sûrement une des seules villes au monde où il y a une réglementation aussi stricte.
Ça dépend des communes mais chez moi c'est illimité, les bagnoles hurlent régulièrement pendant plus de 10 heures sans que les flics viennent et encore moins le propriétaire. Alors oui, on pourrait penser que New York c'est bien plus dense etc, bah oui mais non, ça dépend des spots, il peut y avoir des endroits plus denses en trafic etc par chez moi qu'à certains endroits de New York. Bref.
Allô ici Houston... Plagie quoi ? Ta gueule. Parce que Jodie faut s'taire. 
Marrant, sympa, léger, sans plus. Parfois des scènes de dialogue un peu vides, j'avais l'impression d'être devant du Claude Lelouch, mais heureusement tout le film est pas comme ça non plus.
On a parfois l'impression que certains passages sont faits exprès pour traîner en longueur (et le film est relativement court)... M'enfin, s'ils étaient à court d'idées, ils avaient qu'à faire une version plus proche de ce que j'ai par chez moi, il y aurait eu plein de péripéties et d'éléments perturbateurs à gogo. Genre les groupes de jeunes à 15 qui envoient des patates au foot pendant des heures en prenant les vitres des HLM pour des cages de but, un voisin plus bas avait appelé les flics, résultat ces gros kékés se sont ramenés à 40 chez lui avec leurs grands frères pour lui défoncer la tête, du coup il peut plus sortir parce qu'avec le bouche à oreille tous les jeunes du quartier se sont ligués contre lui. Et dans l'adaptation en film ça se transformerait en course-poursuite dans toute la ville, etc.
Voilà, y'a qu'à venir chez moi pour faire des supers films d'action !§ =>[]

L'Ascenseur (1983)

Initialement écrit le 30/10/2015


L'Ascenseur (1983), "De Lift" en VO, film néerlandais sur un ascenseur posséday ki tu d gen. Il me semble que c'est le tout premier film d'horreur que mes parents m'avaient autorisé à voir (ça reste très soft par contre l'intro fait limite scène érotique). Je crois que c'est lié au fait que le protagoniste faisait le même boulot que mon père il pensait peut-être qu'après avoir vu ce film j'allais l'assimiler à un héros mais c'était pas gagné. =>[]

En tout cas pour moi la nostalgie est pas seulement dans le fait de revoir ce film après toutes ces années, mais aussi dans deux autres aspects :

- Le parfum d'interdit de l'époque (l'étiquette film d'horreur), qui faisait que j'avais l'impression de regarder quelque chose de spécial, de dangereux, en fait c'était tellement inaccessible et défendu qu'on en arrivait à se demander si ça montrait pas quelque chose de plus important que de simples images sur un écran, genre des choses réelles et des vérités qu'on avait pas le droit de savoir lol. Enfin c'est difficile à expliquer, et ça appartient à une époque révolue (maintenant accéder à l'interdit est bien plus facile), c'est sûrement à lier aux magasins de location de cassettes vidéo et à ses sections d'horreur / X qu'on avait pas le droit d'approcher, ce qui leur conférait un côté mystique pour les gosses comme moi. 👾
L'image est pas très parlante mais c'est pas grave, c'est juste pour aérer le texte.
ça marcherait aussi avec une image de cochon en tutu.
- Et surtout il y a cet univers très réaliste dans le film qui est extrêmement similaire à celui dans lequel j'ai grandi (sauf l'intro lol), les années 80 oui, mais surtout là c'est pas un film américain, c'est un film néérlandais à bas budget où le héros est un ouvrier qu'on voit évoluer autour de sa famille, son lieu de travail... il y a certains passages qui ont un parfum très semblable à ce que j'ai connu étant gosse (genre quand mon père m'amenait à sa boîte avec sa 4L), mais que je trouverai jamais dans les films US ou dans les films français avec leurs personnages dits de classe moyenne (enfin c'est les réalisateurs et les médias qui appellent ça classe moyenne).

Et puis plein de détails, la platine vinyle métallisée, la clope partout au boulot et dans le nez des gosses à table, la petite fille qui se fait décoller la tête par une énorme mandale de sa mère juste parce qu'elle a traîné deux secondes à regarder un truc, les parents qui se traitent et se disent les pires trucs devant les gamins (aujourd'hui la première préoccupation ça serait de toujours s'éloigner pour pas que les enfants voient ça, mais là rien à foutre)... c'était le bon temps.  =>[] 

Sinon il y a un autre point vintage dans le film, c'est le mystère derrière le comportement de l'ascenseur. Ça concerne les puces électroniques qui deviennent de plus en plus miniaturisées et... lol d'un côté cette approche vieillie et un peu maladroite de l'informatique c'est assez marrant, et de l'autre, bin c'est un peu Ghost in the shell avant l'heure en fait (cf. la première double-page du tome 1)... un peu... mais quand même.
Bref, c'est un film qui a bien sûr vieilli mais qui est ma foi bien foutu pour une petite production néerlandaise, et pas prise de tête.

The X-Files (1993-2002)

Initialement écrit le 19/10/2015 et le 12/11/2015


J'ai voulu voir le film The X-Files: Fight the Future (1998). C'est dans la lignée des 5 premières saisons de la série, alors du coup j'ai auparavant regardé les épisodes importants de la série, jusqu'à la fin de la saison 5.
Pour ça j'ai trouvé une liste / sélection d'épisodes (http://www.fanforum.com/24119218-post3.html) pas mal acclamée par les commentaires de fans qui suivent (sur le topic original), et j'ai donc visionné tout ça dans l'ordre.

À l'époque de la diffusion originale des épisodes à la télé, ça faisait un foin médiatique terrible, mais je voyais seulement des bribes d'épisodes en zappant de temps en temps de manière peu intéressée. Je voyais bien que l'intrigue principale semblait complexe et de longue haleine, je tombais sur des épisodes où je comprenais rien où ils en étaient, alors je zappais sur l'autre chaîne.

Là, ça me permet de suivre un truc dont j'avais seulement vu des bribes par le passé, pour combler le trou en toute amitié et par curiosité... sans plus d'intérêt que ça en fait, mais ça se regarde. Dire qu'à l'époque on charriait les fans de X-Files binocleux et boutonneux dans la classe, mais maintenant que je suis devenu un gros geek à cause de vous, voilà ça choquera plus et la boucle est bouclée. =>[]
La série est pas toujours prévisible, donc quelques moments de surprise qui arrivent à maintenir mon intérêt (bon, généralement c'est surtout dû au fait qu'un des deux acteurs étaient pas dispos ce genre de trucs, m'enfin). Je trouve toujours que Duchovny a une tête d'abruti mais bon, ça... 👾

Du coup je mets la tête de Gillian Anderson en premier plan
Pour en revenir au film de 1998, j'avais lu des plaintes comme quoi il serait un peu confus, donc j'avais quelques appréhensions. Mais en fait non ça passe bien. Du moins dans mon cas, avec le visionnage des épisodes précédents et tout.
J'ai fait pause parfois pour me poser une ou deux questions, mais sinon tout est limpide, et ma foi le film est globalement plutôt bon (malgré quelques invraisemblances techniques qui sont surtout des détails).
Un décor très Matrix à la fin, mais Matrix est sorti l'année d'après... Alien, alors. Enfin c'est entre les deux.

Il paraît que les saisons suivantes voit leur qualité globale s'émousser à petit feu, mais je vais quand même regarder les épisodes importants jusqu'au bout, histoire d'avoir fait le tour des questions sans réponses. Ça commence à me saouler les nappes de synthé mais bon. 👺

Tiens ça c'est pour toi le téléspectateur qu'aime pas le synthé
*

Je vais conclure brièvement sur les dernières saisons d'X-Files puisque tout le monde est avide de connaître mon avis maintenant que j'ai fini 👽 :
- À un moment l'arc principal commençait à cumuler des grosses références à la Bible (en lien avec les aliens) de manière un peu insistante d'un épisode à l'autre, alors j'ai eu peur que ça se transforme en délire chrétien style Tsoukalos et compagnie. Mais en fait non ça va, ça se calme avant d'en arriver là. Ouf.
- Effectivement la série s’essouffle, on a du mal à se sentir impliqué notamment parce qu'on ressent en permanence que les évènements de l'histoire jonglent selon les disponibilités de Duchovny, et son bon (ou moins bon) vouloir de retourner ou non dans tel ou tel épisode. Du coup ils essaient de créer un nouveau duo, puis un trio, puis en fin de compte Duchovny revient, ils se retrouvent à 4 c'est un peu le bordel, bref on sent qu'ils savent plus trop où aller avec tout ça.
D'ailleurs le final de la série confirme plutôt qu'ils avaient pas vraiment d'idées préalables sur les réponses à euh.. ce qu'il restait à répondre (ou au mieux c'est parce qu'ils étaient en désaccord entre eux et se battaient pour décider de comment allait finir la série).
- La mini-quête de la soeur disparue de Mulder se finit un peu en eau de boudin sans mauvais jeu de mot.
- Le film de 2008 est sympa sans plus.

jeudi 12 avril 2018

Metal Gear Solid 4: Guns of the Patriots (2008)

Initialement écrit le 01/10/2015


J'ai regardé un longplay de Metal Gear Solid 4 (2008), et non j'ai toujours pas le matos pour pouvoir jouer à tous ces jeux récents. 😸 Y jouer plutôt que regarder des vidéos je suis pour, mais là je peux tout simplement pas.
J'ai également vu le plus de vidéos possibles sur les différents bonus, secrets et easter eggs, ainsi que la pléthore de documentaires making of qui ont été faits (ça peut être utile pour doser ses critiques en fait).

[PS : il n'y a pas de fonction "spoiler" sur le blog ci-présent, contrairement à mon post original sur forum où le visiteur devait cliquer pour ouvrir les paragraphes spoilants. Au mieux ici je peux mettre une couleur différente et c'est ce que je vais faire, donc quand vous voyez du texte bleu c'est que ça spoile]

Dans l'ensemble c'est varié (différentes parties du monde brillament recréées), mémorable (je pense que ça va moins faire comme par exemple pour "MGS Portable Ops", où deux ans après je me rappelle quasiment rien du jeu), et ça arrive à nouer tous les éléments principaux des intrigues précédentes en un grand tout plus ou moins stable, même si ça a des inconvénients sur lesquels je reviendrai.
Comme d'habitude, Kojima & cie jouent avec les règles établies du gameplay et de l'écriture de scénario pour tenter d'innover, de surprendre, et en ça c'est une bonne chose. Bon, y'a quand même pas mal d'éléments de l'intrigue qu'on pouvait parfois bien voir venir, je commence à le connaître le Kojima. Mais globalement on peut pas dire qu'il fait dans le prévisible.

Moins facile à suivre quand on a oublié les détails des intrigues de MGS2 et MGS3.
C'était quoi le voeu du Boss et son histoire cachée à la fin du 3, déjà ? Il me semble que c'était à propos d'injustice mais je me souviens plus du tout du contenu... dommage parce que ça a l'air d'être un élément vachement important dans le 4. 👺 
Comme ici c'est mentionné que vaguement (elle voulait "a unity of thought and awareness"), sans être trop concret sur les choses que le Boss a vécu et retenu (bref ce qui est raconté à la fin du 3), c'est gênant pour ceux qui se souviennent plus des détails.

Snake ressemble à un vieux militant CGT avec sa moustache. Il y a des masques disponibles dans les options, la plupart for the lol et visiblement le seul qui ait une utilité, c'est une cagoule sado-maso sans yeux ni bouche qui augmente un peu la jauge de furtivité. Ce qui fait que la plupart des joueurs qui en ont rien à foutre de l'ambiance etc, ils vont lui coller ça sur la tronche tout le long du jeu.
Mais le problème c'est qu'elle reste pendant la plupart des cutscenes. Donc dans le longplay que j'ai vu, Snake ressemble en permanence au gars en combi sadomaso à la fin de Pulp Fiction. Pas terrible pour l'immersion et l'histoire.

Le personnage de "Laughing Octopus" a un design tellement similaire à un perso que j'avais inventé dans les années 90, j'suis dégouté. TT___TT
Et aussi le fait de contrôler Rex !§ J'avais imaginé ça dans un délire (que j'aurais jamais pu concrétiser techniquement parlant mais bon) où après la seconde fin de MGS1 avec Otacon, Snake lui foutait un coup de coude arrière dans la gueule pour le faire valser de la snowmobile, et il se barrait tout seul comme un bâtard en laissant Otacon par terre en train de lui hurler des insultes. 
S'ensuivait Liquid, qui revenait une fois de plus d'entre les morts en le poursuivant avec Metal Gear Rex à travers la banquise. Y'aurait eu des mini-jeux où Liquid (après avoir perdu Rex) finissait par s'accrocher à la snowmobile et il fallait le faire valser contre les rochers etc.
Puis après moultes péripéties, c'était Snake / le joueur qui contrôlait Rex et défonçait tout sur son passage. Il y avait plein de passages marrants mais je me souviens quasiment que de ça. 👾 

"Bon les gars, on met quoi sur le tract pour la revalorisation des salaires ?"
Les défauts (ça va être plus long parce que je suis un bâtard, pas forcément parce que ça signifie que mon avis est plus négatif que positif, mais parce que pour le négatif je pense devoir plus justifier mes propos) 👹  :

- Trop de recyclage des précédents éléments et personnages des précédents jeux (notamment MGS1), mais trop... Faites nous une histoire avec de nouveaux enjeux et de nouveaux personnages nom d'un saucisson.
Là ils font revivre encore et toujours les persos-clés, je pense qu'en moyenne chaque personnage principal à dû faire 5 ou 6 "je suis mort + en fait non" depuis MGS2 inclus.
J'ai vu dans le making-of que Kojima tenait à faire revenir le plus de persos possibles pour cet opus, qui était supposé être le dernier et la conclusion finale de la série, m'enfin. Il faudrait vraiment dire un jour aux japonais de laisser un peu les morts au placard de temps en temps dans leurs fictions. 👺
Pour ceux qui ont fait le jeu, concernant le tout dernier perso revenant à la vie à la toute fin, je m'étais dit tout le long du jeu "non, pour lui ils vont quand même pas oser...", ou plus tard "ouf, pour l'instant il semblerait qu'ils aient pas osé"... 
Puis après un fake générique, tadaaaaa !!§ Oh non, ils ont osé. 🙈 Même lui.


Mais même en dehors des persos, trop de recyclage, trop d'éléments des précédents jeux qu'ils ont remachouillés et transformés en confettis. Du coup si on se remettait à rejouer aux anciens (genre MGS1 surtout), on aurait l'impression qu'il n'y a plus d'enjeu, que c'est devenu bidon... Par exemple Meryl et fou :
Dans MGS1 il y a tout une montée progressive de leur relation, quelque chose de fort, un enjeu aussi. Puis à la fin (si on choisit la deuxième fin) elle clamse, c'est terrible, les persos ont tous un truc à retenir à cause de ça, qui affectera Snake dans les opus suivants (il me semblait que dans MGS2 ils avaient retenu la fin 2 comme étant "canonical") : Meryl n'est plus là, et ça lui fait mal au bide à Snake...
Et là dans le 4, en fait Meryl sort de nulle part comme si elle avait toujours été là, ils en ont mutuellement rien à foutre l'un de l'autre, et elle part avec Johnny. Il est passé où, leur amour incroyable qui est lentement monté en puissance tout au long de leurs péripéties à Shadow Moses, à part dans mon cul ? 
Bref, si ça c'est pas un bon exemple de quelque chose qui a été soigneusement, longuement (voire laborieusement) construit dans un (ou des) opus précédents, et qu'ils balaient maintenant d'un revers de main juste pour faire un cheap plot-twist qu'on va retenir que 3 secondes et oublier, je sais pas ce qu'il vous faut. 👹


- Aussi, pareil que l'avis que j'avais eu pour le 3 concernant le surnaturel et le over-the-top. Dans MGS1, ça commençait à être présent, mais je trouve que c'était dosé, saupoudré.
À partir de MGS2, c'est carrément les grosses marmites qu'ils versent à tout va et ils en ont plus rien à foutre. Je trouve ça un peu dommage. Metal Gear 1, 2 ou Solid, ça a jamais été Marvel, Matrix ou Dragon Ball Z.
Par exemple dans MGS1, on ne voit jamais directement Vulcan Raven faire un truc surnaturel, hormis pour le corbeau qui semble sortir de son tatouage facial mais c'est aussitôt décrit comme une hallucination par Snake. Et la disparition de son corps après sa mort n'est pas montrée directement, ça pourrait être autre chose, c'est suggéré et il y a tout un travail de mise en scène pour ça.
Pour Psycho Mantis, le personnage part d'un contexte d'études de télépathie et de télékinésie par le gouvernement soviétique, il y a donc un background un peu bossé pour rendre le perso un tant soit peu crédible, et s'il n'y a que lui (et non toute l'équipe des boss ennemis) ça va.

Bref, je trouve dommage que dans les suivants ça soit autant le festival. Et le 4 n'est pas épargné, bien au contraire c'est le cirque Pinder avec Raiden qui jongle des pieds avec des Robots de 5 mètres et tout le toutim.
Insérez ici le thème de trompette du petit bonhomme en mousse
- Attention à l'abus de mini-plot-twists juste histoire de faire des plot-twists. Parfois c'est bien pensé, parfois c'est un peu cheap je trouve.
(Exemples fictifs) Naomi est la fille de Para-medic, Vamp est un cyborg, Drebin est un ancien des Ultrabox de Zanzibarland, on peut en faire beaucoup des comme ça. C'est pas ça qui rend une intrigue forcément plus intéressante.
Mais le fait de vouloir amonceler trop de mini-plot twists à la chaîne plus qu'outre-mesure, c'était déjà un peu le cas à la fin de MGS1 déjà... (genre Meryl fille de Campbell, histoire d'ajouter un extra plot-twist gratuit pas cher)

- L'histoire pourrait parfois être racontée beaucoup plus simplement (in b4 certains qui pensent "c'est toi qui dis ça ?" =>[] ). On pourrait essayer de reprendre certaines scènes, d'en extraire/trier les éléments essentiels et de tenter une version où on réinjecte ces éléments-clés de manière plus cash, moins tarabiscotée... ça pourrait être un exercice intéressant. 👺
Après, les détails scientifiques du comment du pourquoi, du comment ça marche etc --> go codec dans des messages optionnels quand le joueur décide d'appeler de lui-même.

Parce que 37 minutes l'intro du chapitre 3, wow, record du monde.
Et pourtant je suis pas de ceux qui méprisent forcément les cutscenes dès qu'elles font plus de 10 secondes ou 3 lignes de texte, au contraire moi j'aime bien (généralement).
Bon d'accord, on peut s'amuser à contrôler Nono le robot le Mark II / III (référence à Sega Mark II / III - je précise parce que j'ai encore vu personne avoir capté la référence) pendant la partie dans l'avion, et d'accord je me doute que concernant la condensation des scènes et basculement du plus dérisoire sur le codec, c'est déjà ce qu'ils font un peu (et au mieux). M'enfin. 37 minutes, c'est quasiment le temps moyen pour finir un jeu NES entièrement quoi (quand on le connait).

Bon, vous allez me dire, pourquoi j'applique pas ce principe de condensation dans mes posts au lieu de vous casser les couilles avec des pavés monstrueux. Et bien non seulement je vous emmerde, mais en plus, ici y'a pas de codec, voilà. =>[]

Apparemment certains se sont plaints du déclin de qualité dans le doublage anglais de David Hayter. Moi je pense que la voix plus faible et moins tonitruante fait partie de ses directives à suivre ou de ses recherches sur l'évolution du personnage (devenu vieux et malade). Ils en parlent pas directement dans le making-of, mais on y voit que généralement chaque seiyû ou doubleurs US ont pas fait ça n'importe comment et que c'est réfléchi en profondeur. Je vous conseillerais bien de voir ces making-of qui sont très intéressants, mais attention ils spoilent tout.
Et d'ailleurs je conseille globalement MGS4 qui est quand même super cool sur bien des aspects.

Et puis pourquoi y'a pas le squelette de Sniper Wolf dans le champ de neige, si personne n'est passé dans le coin depuis ? Remboursez !§

mercredi 11 avril 2018

Jeux Super Nintendo

Initialement écrit entre le 18/08/2015 et le 26/08/2015


Bon, pour cette semaine de creux, je vais citer les jeux que j'ai faits sur Super Nintendo et y raconter mon expérience perso ou mes anecdotes dessus (je vais l'appeler "snes" ci-bas pour aller plus vite dans les textes, même si à l'époque personne disait snes, en France on disait tous la Super nintendo). 👾 Comme pour la Master System je vous épargne les dates.

Donc j'ai jamais eu moi-même la snes, il y a juste eu ma cousine qui l'avait avec quelques jeux, et un pote qui m'y a fait jouer chez lui, et surtout qui me l'a prêtée à un moment avec quelques jeux (souvent en vrac, sans notices ni explications), pour chez moi. Et un autre ami qui en a profité pour me prêter une poignée de jeux à ce moment-là aussi.


Super Metroid : Très cool. Les boss, les skills tout ça. Il faut aimer se perdre par contre. C'est tellement long qu'au bout du troisième mois, tu recharges ta partie et tu sais plus où il faut aller. Alors tu flânes à gauche à droite pendant des heures en faisant toujours les mêmes choses. Quel bordel pour s'y retrouver dans les niveaux, heureusement qu'il y avait une carte (comparé à la version NES).
Je me souviens vaguement qu'à un moment j'ai été coincé assez longtemps avec une autruche. 👺

Super Mario Kart : Fun. Contrairement aux suite, les skills de conduite y avaient bien plus d'importance que les bonus gagnés en cours de route. Je commençais à bien maîtriser à la fin.
Par contre en mode Battle, la moule avait une importance bien plus grande (ou la faculté à appuyer au bon moment pour avoir un bon bonus, genre carapace rouge ou invincibilité, comme j'ai pu voir d'autres potes le faire), donc là c'était pas toujours la gloire (moi j'étais abonné aux plumes).


Secret of Mana : Mon pote l'avait déjà fait et s'est mis en tête de m'y faire jouer (voulant tester le mode à deux joueurs). Le premier RPG/A-RPG auquel j'ai joué jusqu'au bout avec Mystic Quest Legend. Mais c'est lui qui s'occupait des menus et des magies donc bon. Musiques magiques aussi, avec une signature bien distinctive.
Ce frisson quand il y a le fort qui sort de terre sur la map-monde avec la musique... 😃 Pour le boss de fin, mon pote m'a dit de me contenter de frapper au bon moment, et lui s'occupait de soigner (ce qui devait se faire au poil de cul, peut-être aussi parce qu'on avait un niveau trop limite je sais pas), c'était bien cool.

Demon's Crest : Les graphismes et le pixel-art étaient excellents, les boss impressionnants, le gameplay varié et toujours fun avec switch de personnages et un petit côté RPG, l'ambiance gothique génialz... Bref, un super jeu. Je me souviens plus trop de l'histoire par contre. Bon après, ça reste du plateformer assez classique dans un sens, mais bonne petite perle.

Zelda A Link to the Past : Sympa et pleins de bonnes petites idées de gameplay (notamment dans les donjons).
On s'attendait pas à cette extension à la fin avec le monde parallèle (mais il est pas tellement exploité que ça finalement je trouve). Sinon niveau ambiance, musiques, univers, histoire, j'ai pas trouvé qu'il valait forcément plus que la moyenne des autres jeux. 👹


Super Bomberman (2 je crois) : Jeu très sympa et, si je me souviens bien, malgré le fait qu'on puisse redouter la répétition, c'était jamais chiant.
Anecdote du jour, on me l'avait prêté pour une poignée de jours, et je me souviens que j'avais commencé à le faire sur la télé familiale (pas de télé dans ma chambre) un soir où mes parents étaient pas là (ils étaient supposés revenir le lendemain très tôt).
J'ai été très loin dans le jeu après des heures et des heures, sauf que moi, habitué aux jeux sans save ni password, je pensais qu'il y avait rien de tel... et je voyais pas non plus de mot de passe s'afficher à mesure que je progressais (on m'a dit bien plus tard qu'il y avait un système de password, peut-être qu'il s'affichait quand on faisait "Continue > no").

Donc j'ai essayé d'avancer le plus possible en espérant atteindre la fin pendant la nuit, et ensuite trouver le temps de dormir un minimum parce que le lendemain j'avais quand même cours.
Moralité le jeu était interminable, alors j'ai fini par me dire qu'il fallait que j'aille me coucher pour les deux heures qui restaient, en laissant le jeu comme ça en pause. Mais j'avais peur que mes parents éteignent la console en arrivant et en la voyant allumée lulz.
Alors je suis resté dans le canapé du salon familial, en essayant de m'endormir mais en même temps d'être aux aguets pour le moment où mes parents arriveront, pour que je puisse me réveiller et les prévenir (un mot sur un post-it ça suffisait pas, j'avais déjà essayé avant mais ils s'en foutaient, donc le but là c'était de les convaincre ! 👻)
Quand ils sont arrivés, je me suis réveillé et je me suis dit "mais qu'est-ce que je fous à me prendre autant la tête pour un jeu vidéo ?", j'en ai conclu que c'était sûrement la fatigue qui m'avait poussé à faire n'importe quoi cette nuit, et j'ai éteint moi-même. 😃
Donc j'ai jamais vu la suite.


Super Probotector (Contra III) : Prise en main immédiate, défoulant, épique aussi (avec les missiles à la fin et tout, de grands moments d'action).
À la place des héros humains, nous on avait des robots dans la version française, histoire d'amenuiser la (suggestion de) violence apparemment. Résultat, maintenant tous les anciens joueurs français sont devenus violents envers les appareils ménagers et tapent sur des cafetières à longueur de journée. =>[]


Street Fighter 2 (puis Super Street Fighter 2) : Les screens dans les magazines faisaient rêver. Et en pouvant enfin y  jouer, c'était encore plus hallucinant.
La toute première fois qu'on rencontre Vega (Balrog en version jap et Vega en VF), on comprend rien à ce qui se passe et on se prend une sacrée tannée. Quand on a su qu'il sortait une nouvelle version avec les boss jouables, on attendait que ça de pouvoir le contrôler.
Pas eu trop de mal à faire les hadôken la première fois. Les shôryûken étaient un poil plus chiants à apprendre à placer naturellement en combat. Mais c'est sur les Street Fighter sur Playstation (Zero et Zero 3) que j'ai acquis un bon niveau à force d'y jouer (mon compteur de wins au mode survival se bloquait au chiffre maximum lulz).


Mystic Quest (Legend) : Chronotriggerlogiquement c'est mon premier vrai RPG (après Phantasy Star), auquel j'ai vraiment joué cette fois en profondeur et que j'ai pu terminer. Ça tombe bien, c'était un peu un jeu pour les débutants en RPG. Mais le truc con, c'est que sans manuel ni personne pour m'aiguiller, je savais pas qu'on pouvait changer d'équipement dans le menu, ce qui fait que j'ai fait tout le jeu avec l'équipement de base et ça m'a donc semblé assez dur xD (surtout certains passages).
Je me souviens d'une pyramide de glace notamment, dans laquelle j'avais passé un temps fou à connaître l'enfer. Je suppose que ça a plus rien à voir quand on connait comment fonctionne un RPG et qu'on change régulièrement son équipement.
La musique, je sais pas pourquoi autant de gens s'extasient autant dessus, à part deux ou trois pistes elle m'avait semblé assez fade. Parfois on se serait même cru dans Hélène et les garçons sérieux.
Toutefois les pistes que j'avais aimées (entre autres celle de la tour Pazuzu il me semble), je les avais enregistrées sur mon magnétophone à cassette (celui où il fallait pas faire de bruit ni tousser parce qu'il enregistrait tout le son ambiant). Mais bon, c'était à la fin de ma cassette des ziks de Secret of Mana, donc plusse comme un bonus du pauvre en fait. 👹


Populous : Grand classique des god games. toi qu'as pensé à faire une blague sur les godes, tu sors
Putain je comprenais rien. x) C'est mon pote qui m'avait prêté ça parmi les autres jeux, mais une fois encore j'avais pas eu de présentation de sa part ni de notice, et j'y connaissais que dalle à ce genre de jeu. Je me souviens surtout avoir fait n'importe quoi sans trop progresser.
Mais c'était sympa, les reliefs, faire chier les petits bonhommes, tout ça... Je me rattrape plus tard sur ce genre de jeu avec Mega-lo-Mania.

Mega-lo-mania : Deuxième god game, mais cette fois j'ai passé des heures dessus et je l'ai terminé. On voit sa peuplade (et celles des ennemis) évoluer de civilisation en civilisation, de la préhistoire jusqu'au futur où on se balance mutuellement et allègrement des bombes nucléaires. Et c'est là que les parties deviennent de plus en plus intenses et prenantes. J'adore ce petit jeu qui reste ma foi assez méconnu (c'est un titre Amiga à la base, j'ai dû attendre des années avant de voir enfin quelqu'un poster le "main theme" en version snes sur youtube, c'est finalement arrivé genre l'année dernière seulement).
Petit défaut : musique qui reste la même pendant de trop longues périodes de temps.


R-Type 3 : Je me souviens seulement de quelques boss (une cocotte-minute, un crabe sauteur) et qu'au bout d'un moment ça devenait dur à crever avec du die & retry et du par coeur indispensable. Enfin, shoot'em up classique et dur, mais d'excellente qualité.


Super Castlevania 4 : Génialz. 😃 Les rotations de décor, les effets de profondeurs ou de fausses 3D, les boss, c'était assez impressionnant pour l'époque. Musiques cools et très élaborées aussi.
Quelques passages chauds mais clairement pas le plus dur des Castlevania... de toute façon pour moi les jeux snes me paraissaient assez faciles comparés à mes standards acquis auparavant sur console 8-bit. Là, il y a bien plus souvent des systèmes de saves ou de mots de passe (ou des continues infinis), ce qui change énormément la donne. Et puis même, de manière générale la difficulté est moins abusée que sur les consoles 8-bit (surtout sur snes).

Mario Paint : J'y ai seulement joué chez un pote (qui avait la souris snes aussi) et je l'ai jamais eu chez moi, c'est dommage. J'aurais sûrement fait plein de musiques et de dessins... mais bon, de toute façon j'aurais été d'autant plus dégoûté de devoir les écraser et les effacer au fur et à mesure (un seul dessin et une seule musique stockable à chaque fois).
Mais à l'époque avec aucun Paint ou logiciel de musique à disposition, toutes ces possibilités ça me mettait juste des étoiles dans les yeux. J'y avais créé une poignée de musiques random qui ont évidemment survécu aussi longtemps qu'une étincelle de motivation dans l'esprit de Nemau. =>[]


Super Mario All Stars : Quasiment tous les Mario précédents réunis dans un seul jeu, avec lifting graphique. Sympa, mais j'ai jamais passé trop d'heures dessus non plus... Pour moi ça sentait le jeu qu'on faisait quand on avait rien d'autre à faire (mais moi j'avais toujours quelque chose à faire 👺), il y avait pas forcément d'histoire pour me donner envie d'aller de l'avant, et les stages se ressemblaient pas mal (genre c'est pas comme Super Probotector où même sans histoire t'as envie de voir les prochains boss parce qu'ils sont toujours super impressionnants ou quelque chose).
En tout cas c'était l'impression que j'avais à l'époque. Tout comme le fait que j'avais l'impression de jouer à des jeux pour les tout-petits, et c'était un peu à l'opposé de ce sur quoi je lorgnais pendant cette période. Bon, il s'agit que de mon impression perso sur le moment, et je suis quand même plus ouvert là-dessus aujourd'hui quand même.


Yoshi's Island : Assez impressionnant techniquement, plein d'effets et de trucs cools. Gameplay un peu déboussolant au début, mais sympa. Fin superbe aussi si je me souviens bien (mais je me rappelle plus en quoi elle consiste 👾). Ça faisait partie des derniers jeux auxquels j'ai joué pendant la période snes (oui parce que dans cette liste que je fais en ce moment, je ne compte pas ceux que j'ai faits plus tard sur émulateur).

Flashback : Trop cool. 🙉 Je connaissais pas Prince of Persia alors les mouvements réalistes et rotoscopiques c'était une toute nouvelle et fraîche expérience.
L'histoire est très prenante au début, et devient plus simpliste vers la fin ce qui est un peu dommage. Mais très bonne expérience à ce niveau-là. C'était la première fois que je me disais que le jeu vidéo serait capable de reprendre le flambeau du cinéma pour mettre en scène des histoires épiques (quand je commençais à me rendre compte qu'il y avait quand même beaucoup de merdes dans le cinéma).
Gameplay très sympa même si évidemment il faut se faire au temps de réaction du personnage (mouvements lents et décomposés) et adapter sa façon de jouer en conséquence.
En essayant "L'Odyssée d'Abe" sorti plus tard sur PS1, j'ai pensé qu'il avait pas mal de similarités dans le gameplay et le level design.


Chrono Trigger : Mon pote m'avait bien tanné pour que je le fasse, celui-là. Et à raison. J'arrive pas à trouver des défauts à ce jeu (non, le début avec le gamin réveillé par sa mère et sans père c'était pas cliché en 1995 💀), tout est cool, les musiques, l'histoire de voyages dans le temps qui est tout de suite prenante (et simple à la fois), les combats (avec les double ou triple techniques trop excellentes), les multiples fins... Après, je me souviens plus trop des détails à l'intérieur des donjons et tout ça, peut-être qu'il y avait des passages un peu lourds je sais plus. Mais définitivement un must-play et un classique.
Je sais toujours pas s'il est enfin sorti en Europe sur un portage quelconque aujourd'hui, nous on devait utiliser un adaptateur et une cartouche d'import (je sais pas où mon pote les trouvait, je me posais pas la question à l'époque. Je crois que via les cartes Magic il s'était constitué un petit réseau d'amis nerd).

Secret of Evermore : Très peu joué (un peu le début) et je me souviens pas de grand chose. Une base futuriste et une forêt avec le système de Secret of Mana, et puis euh... c'est tout. J'ai vraiment dû l'essayer deux secondes chez mon copain en discutant en même temps (mais je dois le mentionner pour la liste quand même 👾).


StarWing : Mon premier jeu 3D, juste waw. Sur une cartouche snes en plus. À mes yeux il est toujours aussi immersif avec des décors grandioses et trop cools. 👽 Sur l'écran de continue (enfin je crois que c'était l'écran de continue), je comatais pendant des plombes devant les modèles 3D qu'on pouvait analyser un par un, en les faisant tournoyer et pivoter, extasié devant cette nouvelle technologie.
J'avais réussi le parcours facile et le parcours médium (qui reste assez dur), mais sur le hard je suis mort au boss de fin (celui avec les cornes, peu de gens l'avait vu celui-là à l'époque). Il y avait les warps aussi, que mon pote m'avait expliqué grossièrement, pour voir la fin cachée avec le jukebox.
Attention, je crois que les versions émulateurs sont souvent tronquées, les zones d'ombres sur les polygones sont souvent striées pour quelconque raison, ce qui n'était pas le cas sur la version originale il me semble (ou alors c'était ma télé cathodique qui floutait le tout). Et attention aux versions françaises bancalz lulz.


International Superstar Soccer Deluxe : Pas vraiment fan de foot mais très sympa, fun et très bien foutu.

Final Fight : Vachement impressionné par ce jeu à l'époque, car les précédents beat'em all que j'avais faits moi c'était sur Sega master system. Par contre, pas de mode deux joueurs, wtf.

The Mask : Jeu sorti sur le tard. Joué une petite heure ou demi-heure chez ma cousine, ça avait franchement pas l'air d'être le jeu du siècle mais sympathique et graphiquement agréable.

Et enfin, last but not least, Final Fantasy VI : Sur la version snes en import (avec l'adaptateur), la fin bloquait vers le passage d'Umaro. J'ai pu la voir en entier seulement dans la réédition sur Playstation. Quelle fin dantesque quand même.
Sinon que dire, il est déjà considéré par beaucoup comme un des meilleurs jeux de tous le temps... Je vais parler des défauts alors. 👹

Le système des Espers étaient innovants et c'était tout à leur honneur comme dans pas mal de FF, mais un peu casse-gueule et compliqué à gérer parfois. Avec le temps je me souviens plus des détails du système vous me pardonnerez, mais il me semble que l'attribution des points de stats à chaque niveau (ou les trucs genre tel stat + 5% à chaque niveau) faisait qu'à moins de le faire avec soluce pour savoir quel perso vaut le coup (ou surtout quel perso va revenir dans l'histoire xD), on avait intérêt d'avoir de la moule dans ses choix... et qu'à la fin c'était foutu et irréversible si c'était pas le cas.

Si on veut gagner tous les skills de Strago et de Gau il fallait s'accrocher aussi, je crois que j'ai passé largement plus de temps à tourner dans le Veldt à la fin que de faire le reste du jeu.
Mais bon, tout ça n'est que du bonus facultatif. Ce jeu est inoubliable, et les musiques c'est du grand art, tout comme celles du 3 l'étaient pour la Famicom mais en mieux (dommage que pour ce dernier ce soit moins reconnu en occident, mais logique vu l'absence de sortie hors Japon).
Tellement sombre aussi, c'est la première fois que je voyais ça à ce point. Les Final Fantasy devenaient déjà de plus en plus sombre jusqu'au 4 inclus, mais alors là ils ont fait fort... Et cette émotion qu'on ressent quand on commence dans le world of ruins, holala. 👾

Petite anecdote : Quand mon pote me l'a prêté, je lui avais demandé, avant de commencer, s'il y avait un ou deux trucs à savoir avant de faire le jeu, genre des coups de pute qu'on ne pourra jamais résoudre à la fin, ou quelque chose.
Je demandais ça précisément parce que je m'étais déjà fait avoir une fois (avec Chrono Trigger je crois) sur des trucs que j'avais zappés ou foirés dans le jeu, et sur ma sauvegarde finale c'était trop tard.
Il m'a rien répondu. C'est tellement obligé qu'il devait penser très fort à la disparition de Shadow (quand on doit l'attendre) dans sa tête à ce moment, mais tellement xD... mais penses-tu qu'il me l'aurait dit. 🙈 Résultat, évidemment j'ai loupé Shadow et sauvegardé ensuite.
Mais j'ai pu enfin découvrir les secrets du passé de Shadow bien plus tard avec la réédition Playstation.

Voilà c'est tout. C'est pas beaucoup de jeux en fait, comparé à mon expérience sur d'autres consoles comme la Playstation 1.

Les films des Monty Python (1971-1983)

Initialement écrit le 19/07/2015


J'ai vu les 4 films des Monty Python ces derniers temps :

- And Now for Something Completely Different (1971) c'est une série de certains de leurs sketchs qu'ils ont refaits exprès pour le film, ce qui est parfois cocasse parce qu'ils auraient pu utiliser les vidéos originales plutôt que de les refaire, ça aurait pas changé grand chose parfois. Ça fait doublon mais c'est intéressant de voir les différences, et puis ça reste toujours très drôle.

- Monty Python and the Holy Grail (1975), sans les sous-titres français qui perturbent plus qu'autre chose c'est beaucoup plus agréable à regarder une fois qu'on connait le film. Je reviens dessus plus bas.

- Life of Brian (1979), très marrant aussi. Anecdote (vérifiée) : Sonia Jones la chanteuse qui chante le générique de début n'avait que 16 ans à l'époque :
Incroyable.

- The Meaning of Life (1983), globalement moins fendard je trouve. Je sais plus où j'ai lu qu'ils voulaient faire un film qui pourra choquer absolument tout le monde, ce qui peut expliquer le côté un peu over-the-top parfois. Le court-métrage de Gilliam en guise d'intro est super, ambiance épique et magique (la musique aide aussi pas mal) et magistralement réalisé.


Pour la petite histoire, la seule approche que j'ai eue des Monty Python pendant longtemps était leur vague (et rare) évocation dans les BD de Gotlib, mais ils ne passaient pas à la télé française donc aucun moyen de savoir à quoi ça ressemblait.
Un jour pendant mes années de lycée vers 1997, je suis invité à une soirée chez un pote, on fume des bédos on dit des conneries, et en fond il y a un film qui tourne dans un coin de la pièce, que notre hôte a apparemment loué par hasard, mais auquel personne prête attention. À un moment ils partent tous voir un truc dans une autre pièce, mais moi je m'en fous alors je reste et je commence à vaguement regarder le film (dont j'avais encore aucune idée qu'il s'agissait des Monty Python, comme les autres d'ailleurs mais eux devaient même pas connaître le nom).

Je tombe sur une des animations/collages de Terry Gilliam, avec un moine qui tombe sur un truc qui pivote et qui se retrouve le cul en l'air, alors je commence à me demander c'est quoi ce truc-là. J'en parle aux autres quand ils reviennent, et certains restent regarder la suite du film. On voit les scènes du lapin tueur, du monstre dans la grotte, le pont de la mort... bref on a pas regretté lulz.


J'ai dû attendre d'avoir plus de 20 ans pour le voir décemment, lors d'une diffusion en VOSTFR sur Arte. Je suis aussi tombé sur la fin de "Life of Brian" à un moment (c'est pour ça qu'avant de le voir enfin entièrement l'autre jour, j'ai longtemps pensé que le personnage de Brian était interprété par Eric Idle, puisque c'est lui qui entame la chanson finale). Et également leur spectacle au Hollywood Bowl (merci à Arte encore).

Encore plus tard vers 2004/5, j'ai vu en passant devant le petit cinéma près de la gare (qui était un cinéma de cul avant lulz) que Holy Grail était diffusé pour la première fois dans les salles françaises de province, mais cette fois avec une VF fraîchement faite. Pouah, il faut absolument pas regarder les Monty Python en doublage français, malheureux.
Bref, ça a mis du temps depuis Gotlib mais maintenant je connais pas mal de leurs sketchs, j'arrive à reconnaître et distinguer les différents membres avec leur style respectif, je connais leurs noms et je sais jouer la chanson du lumberjack. 👾

Henry: Portrait of a Serial Killer (1986) et Most Wanted (1997)

Initialement écrit le 03/06/2015 et le 19/06/2015


Henry: Portrait of a Serial Killer (1986). La première approche que j'ai eu de ce film, c'était en 1994 avec un titre (assez cool) du premier album de "No one Is Innocent" qui y faisait référence. Il était donc temps que je vois le film qui va avec. C'est sur un céréale killer qui serialkill. Bon, un peu ras la soupière de la mode des films de serial-killers dans les années 90 suite au succès du "Silence des agneaux", mais là c'était avant, donc on pardonne (et y'a quasiment pas l'ombre d'un flic dans celui-là).

Film au budget rikiki un peu à la "El Mariachi" concernant les techniques de système D sur le tournage, il parait qu'il est en partie responsable de la refonte du système de classification selon les âges. Avant, ils étaient obligés d'estampiller ce genre de films "X", mais l'amalgame avec les films de cul était trop fort, alors ils ont inventé le NC-17 (qui veut dire 18 ou plus en fait). C'est euh... sympa, c'est la réunion des désaxés issus de familles dysfonctionnels comme ils disent là-bas. Un peu cru parfois évidemment (une certaine scène de "C'est arrivé près de chez vous" est assez similaire à une scène de ce film).

*

Most Wanted (1997), une petite production par Keenen Ivory Wayans qui est également l'acteur principal (habituellement connu dans le registre de l'humour avec plusieurs films comiques et le show "In Living Color" qu'il avait lancé avec son frère Damon Wayans), sorte de mélange du pauvre entre "Le Fugitif" et "Die Hard". D'ailleurs en VF le méchant (un général corrompu détestable et sadique) qui traque le héros a la même voix que Tommy Lee Jones, donc quand il donne des ordres, on se croirait vraiment dans Le Fugitif. Le tout sur fond de conspiration militaro-économico-politique.

L'intrigue et les décisions du héros c'est souvent n'importe quoi, mais au moins c'est jamais prévisible comme ça lol. Je l'avais vu lors de sa première diffusion à la télé en France, je me rappelais vaguement de l'histoire de la balle de glace qu'ils utilisent au début pour l'assassinat, qui est censée fondre après avoir pénétré la victime de manière à ce qu'elle disparaisse. 😃 Aussi la première fois que je voyais Jill Hennessy une autre préféray de l'époque qui, le saviez-vous, a une vraie soeur jumelle. 🙉 Sa première apparition au cinéma se fait d'ailleurs avec elle, dans "Dead Ringers" en 1988 : http://www.youtube.com/watch?v=-NSgmINfh9s 👾

Sinon c'est donc un peu maladroit sur le papier mais les scènes d'action en elles-mêmes sont bien foutus, et à défaut d'être cohérentes, sont mémorables , du moins parfois plus que dans d'autres films d'action mieux connus. Genre une scène (volontairement comique je présume) où une forte récompense est promise pour la capture du héros et... :

L'écran-titre de Kujira no Hara !!§

mardi 10 avril 2018

Retraduction de Final Fantasy VII (1997) et souvenirs persos

Initialement écrit le 14/06/2015


Perles des traductions pourries dans Final Fantasy VII (1997) : http://ff7.fr/neo-midgar/perles.html
Ça mélange celles de la version PC et celles de la version Playstation, alors on peut en reconnaître certaines mais pas d'autres. Je sais enfin ce que voulait dire le "Mon subordonné est de retour pour me tuer !" 💀 (en fait c'était "Geez, my lower back's killing me!", gg)

En fait, je compte plus le nombre de trucs que j'avais cherchés comme un malade à l'époque dans le jeu par rapport à ce qui était dit par des PNJ, mais que j'ai jamais trouvés parce que c'était dû à la mauvaise traduction. 🙈
Je dois encore avoir mes notes de ma toute première partie sur l'énigme du maire Domino, où j'avais tout noté sur papier pour l'examiner au mieux. Alors qu'en fait dans la VF, l'énigme était pas activée et c'était toujours la même réponse à la fin, qui n'avait rien à voir avec tous les titres de dossiers qu'on avait étudiés comme un malade dans la bibliothèque. FFUUU.
Bref, j'ai encore des tonnes de notes sur papier que j'avais prises en jouant à l'époque, parfois les notes me servaient à décortiquer les phrases mal-traduites qui étaient censées être des indications importantes, et à les déduire au mieux pour pas que je me fasse baiser en plein milieu d'un donjon. 😸


Ma toute première partie a été une véritable épopée que j'oublierai pas de sitôt parce qu'il y avait qu'une seule télé familiale, et je pouvais l'utiliser pour jouer à ce jeu au mieux une fois dans la semaine ou une fois toutes les deux semaines. Donc le reste du temps je pouvais que repenser au jeu et d'un certain côté c'est bien, ça amplifie le mythe voire l'investissement dans l'aventure (paradoxalement). 👾
Quand on a tout sur place, on a tendance à en avoir un peu rien à foutre et à se montrer beaucoup plus difficile, je m'en suis rendu compte après, avec les jeux découverts via émulateur.
En plus le jeu était pas à moi on me l'avait prêté, donc il fallait qu'à tout moment je sois prêt à sauter sur la télé au cas où elle serait "utilisable" pour jouer aux jeux-vidéo (ce qui était encore différent de simplement regarder la télé vu qu'il y avait tout un bordel à installer). Ah les joies de l'adolescence... 😃 


Bref, vous pouvez maintenant jouer à FF7 et suivre son histoire décemment en français grâce à ce patch de fan-traduction (principalement le travail d'Acro) qui a tout revu à partir du japonais : http://ff7.fr/neo-midgar/
Il est finalement gratuit pour éviter les poursuites, un système de dons a été mis en place en contrepartie. Vivement les premiers longplays sur youtube parce que pour moi lancer le jeu sur mon ordi (qui-plus-est en fin de vie) c'est mort. 👾

La traduction anglaise était moins pire (ce qui n'est pas dur) mais restait assez maladroite et posait déjà des problèmes de compréhension de l'intrigue principale à certains endroits. Évidemment elle passe pour une oeuvre d'art comparée à la version française mais bon (en fait l'oeuvre d'art ça serait plutôt la version fr, c'est carrément une nouvelle forme de langage =>[] ).
Perso quand j'étais en Angleterre en 2007 j'ai été dans un magasin de jeux-vidéo pour essayer de le trouver, mais c'était genre 20 livres, donc laisse béton je l'ai vu en anglais que plus tard via walkthrough. 👺

Réservé à ceux qui l'ont fait à sa sortie pour le rédécouvrir et le comprendre 👹, il est interdit aux gamins de 15 ans qui le font 20 ans après en commençant déjà avant même le lancement du jeu à ricaner hargneusement parce qu'il est trop hypé, que les graphismes sont trop lolnazes et qu'il y a trop de clichés même s'ils viennent justement de ce jeu. Et qui lui associent d'emblée les tares des produits dérivés ultérieurs qui en fait n'étaient pas présentes dans l'original (genre Cloud=émo... ils doivent manifestement confondre avec Squall).

Et restez loin du remake fraîchement annoncé qui est prévisiblement à fuir comme la peste ébola. Sur ce, après ce post guilleret à l'humeur hautement joviale et primesautière, bon jeu. mais allez tous mourir quand même  =>[]

*

Après avoir vu un livestream du jeu, y'a pas à dire, l'humour passe bien mieux quand c'est bien traduit (et y'a vraiment beaucoup d'humour dans le 7).
Ça m'a aussi rappelé à quel point j'adorais le personnage de Dayne (Dyne en VO) dans un certain passage de l'histoire. Et puis son modèle 3D de combat est super bien fait pour l'époque, presque au niveau de la modélisation de Sephiroth dans le dernier combat du jeu, bref vraiment en avance sur son temps.

Le système des matérias c'était vraiment fun, en même temps simple et aux possibilités infinies, beaucoup moins restrictif que les jobs ou celui de FF6. Après, le fun était de trouver les combinaisons pétées soi-même mais avec le net maintenant y'a beaucoup moins d'intérêt. 💀

Un dessin un peu private-joke que j'ai fait pour le chat' du livestream, sur le fait qu'on puisse d'une part
monter sur le cargo avec le buggy, et d'autre part utiliser le dauphin pour sauter directement à bord
du cargo (et symboliquement cumuler les deux d'où le lulz)

Attention, FF7 est relativement difficile d'accès au début ça filtre, il faut attendre environ 10 heures pour sortir de Midgar et voir autre chose que des décors en 2D cyber-punk taudis/machineries... Moi-même à l'époque même si c'était techniquement impressionnant (on contrôlait directement le perso à la sortie de la cinématique sans chargement, voire pendant, ce qui était largement une première à l'époque, etc) je l'ai laissé de côté un certain temps avant de le reprendre. Et pour les noms de persos j'avais mis que des conneries, genre Ducon à la place de Clad pour que ça fasse "Hé bonjour Ducon" (ça a quelque peu entaché le côté épique de certaines scènes vers la fin du jeu mais bon, avec la mauvaise trad on était plus à ça près). 😃

Enfin attention aussi à pas trop écouter ceux qui partent trop dans les superlatifs (à l'époque où mon pote me l'avait prêté, il avait déjà conscience du danger de la "hype", alors il avait fait exprès de me le filer nonchalamment comme ça, sans un commentaire entre deux discussions).


Par ailleurs c'est avec FF7 que j'ai eu mon premier contact (indirect) avec le net. C'était vers 1998, j'avais un pote de lycée plutôt de bonne famille dont les parents avaient un PC chez eux (je le mentionne parce que c'était quasiment le premier comme ça que je rencontrais) et qui s'était acheté la version PC de Final fantasy 7, intrigué par ce jeu auquel il m'avait vu jouer chez moi avec un autre pote. D'ailleurs le son marchait pas sur sa version PC, et il a joué comme ça jusqu'au grand glacier avant d'abandonner. 🙈
Un jour il m'a montré des feuilles imprimées avec un tableau listant les Talents-ennemis de FF7, et décrivant les endroits où on peut les avoir (les trois-quarts des explications étaient nawak d'ailleurs). Je lui ai demandé d'où ça venait et il m'a dit que c'était son voisin qui lui a imprimé ça sur internet.
Inter-quoi ? zomg qu'est-ce que c'est ? Ah oui, une sorte de minitel, d'accord. 👾