Moeyo Ken (1966)

Initialement écrit le 24/02/2018

Moeyo Ken (1966), adaptation de la nouvelle du même nom de Shiba Ryôtarô sur un des héros du Shinsengumi (qui n'a encore jamais été traduite en anglais ou en français, pas de page wikipedia non plus pour ce film dans ces deux langues d'ailleurs).

La seule version du film que j'ai pu trouver est une version sur youtube avec du hard dubbing en russe par dessus qu'on ne peut pas enlever (dans ces régions la technique est d'employer un seul speaker qui va juste lire tous les dialogues d'une voix monocorde par dessus les voix originales).
J'ai extrait la vidéo et ajouté un fichier de sous-titrage anglais qui heureusement lui était nickel. C'est très déplaisant à suivre avec ce hard dubbing, mais c'était ça où je voyais jamais ce film... (des dialogues de fond en japonais, un doublage russe par-dessus et des sous-titres anglais, ça fait un sacré mix pour un francophone, je dois être le seul malade à faire ça lulz)


"Moeyo Ken" (littéralement "Que mon sabre brûle") est donc une version romancée de la vie de Hijikata Toshizô, de ses premiers fait d'armes jusqu'à l'attaque de l'Ikeda-ya (un des combats héroïques les plus connus du Shinsengumi).
Dans cette version romancée c'est lui qui est à l'origine de toutes les décisions importantes : lors du rassemblement critique engendrant la scission avec les pro-empereurs et donc la création du Shinsengumi, ici c'est lui qui fait tout le monologue et qui prévoit tout l'avenir du groupe pour les années à venir en une étincelle d'improvisation, devant un Kondô Isami (futur leader et véritable décisionnaire dans la réalité) désemparé qui ne fait qu'hocher la tête à toutes les propositions avec des yeux de merlan frit.
Le secret de l'Ikeda-ya est révélé, non pas par un rebelle attrapé et torturé particulièrement sadiquement par les soins de Hijikata comme c'est historiquement reporté, mais au terme de son intrigue amoureuse qui parsème tout le long du film, où c'est sa dulcinée elle-même qui lui révèle le précieux secret dans ses bras avant de mourir.
J'imagine que c'est narré de la même manière dans le roman original, mais difficile de dire pour le coup.

Bon, vous allez me dire osef, c'est une "version romancée" comme dit plus haut. Mais autant quand il s'agit de récits très anciens qui tiennent plus de la légende, que ce soit de là-bas ou d'occident, on est moins choqué par les libertés, autant quand c'est plus récent ça fout parfois un peu plus le malaise.
C'est genre comme si ici on faisait une fiction très sérieuse sur la seconde guerre mondiale, et qu'à la fin pour la mort d'Hitler, on le voyait débarquer à New York avec une ceinture de dynamites.
J'exagère un peu mais pour les historiens ou connaisseurs qui tombent sur ce genre de fictions c'est un peu l'idée. Et c'est plutôt une tendance insistante au Japon même si ça empêche pas de tracasser également certains de ses habitants car mon prof de civilisation japonaise nous avait déjà fait la remarque et parlé des abus (d'un ton amusé du moins).


Bref sinon le film ne m'a pas convaincu outre mesure, même si voir un chambara est toujours pour moi un petit vent d'air frais où je me sens bien et que ça reste un divertissement correct. Il n'y a pas de plan particulièrement inspiré ou bien senti (sauf fulgurances ou plutôt coïncidences), le niveau au sabre est pas particulièrement brillant (notamment pour l'acteur principal qui est censé jouer un des meilleurs experts en sabre au monde mais qui est plus nul que certains seconds rôles censés être insignifiants).

Les dialogues sont pas d'une plume toujours très subtile, parfois trop simplistes, parfois trop over the top, comme ceux de Hijikata qui ne font que le faire passer pour un ambitieux voulant constamment être le meilleur winner, un peu comme un sportif, et guère plus.
Le jeu d'acteur est correct mais pas toujours du meilleur choix, entre Hijikata qui est constamment comme un chien fou et Kondô Isami qui est juste un Yôjimbô-wannabe... mais pour ce dernier je soupçonne plutôt la direction d'acteur / direction artistique que l'acteur lui-même (le comble étant que Mifune Toshirô jouera le même personnage historique 3 ans plus tard dans "Shinsengumi", mais que lui le jouera très sobre et anxieux, et pas du tout comme son personnage cool et détaché de "Yôjimbô").

- Bonjour je suis Mifure Toshiba.

- Psst... vous pourriez dire au mec à ma gauche qu'il est pas Mifune et que son déguisement on y croit pas du tout ?
- Pff... puisque c'est comme ça je fais du boudin. Du boudin mi-fourré.

Bref, c'est une production qui fait un peu feuilleton TV au niveau qualitatif, et qui semble quelque peu rushé (notamment quand on voit certains ratés dans les scènes de combat). Après la création du Shinsengumi il y a une ellipse menant directement au moment où ils doivent faire un sacrifice pour sauver le groupe, il manque vraiment des scènes entre deux qui établissent les liens très forts qui unissent les membres de l'escouade.
Mais sinon je veux pas être trop méchant, c'était sympa quand même (j'ai essayé de jauger et d'analyser les faiblesses du film sans être trop influencé par le problème de hard dubbing), il y a des personnages hauts en couleur et c'est toujours rigolo de voir une autre interprétation de faits historiques avec lesquels on est un peu familier.

Mais attention en vrai ça s'est pas vraiment passé comme ça. En réalité Hijikata est mort en affrontant un Hitler nouveau-né en jet-pack au-dessus de la zone 51 en chevauchant un dinosaure.

Necronomicon (1993) et The Conjuring 2 (2016)

Initialement écrit le 10/02/2018

H.P. Lovecraft's Necronomicon (1993), un film avec trois histoires courtes librement inspirées des oeuvres de Lovecraft, enveloppées dans une quatrième où Lovecraft lui-même (joué par Jeffrey Combs dont je kiffe la plupart des apparitions au cinéma) parvient à mettre la main sur le fameux Necronomicon (où il y trouve ces 3 histoires), avec des réalisateurs différents à chaque fois. Pas mal de practical effects très fun et plutôt de qualité, à une époque où la discipline commençait à battre de l'aile.

La première histoire a une pure ambiance (quoiqu'ayant un côté un peu cheesy) avec un aristocrate dans un manoir abandonné qui devient fou en voulant ressusciter des morts. La deuxième est plus calme mais est plutôt cool (lol jeu de mot mais faut avoir vu le film). La troisième est très glauque et gore, et comme à ce moment-là j'avais très mal à la tête toute cette surenchère d'horreur commençait à me foutre la gerbe, j'avais hâte que ça se termine mais non ça devenait de pire en pire lulz. Bref sinon c'était globalement sympa.

Moi qui joue à Shave the Nemau IRL =>[]

*

The Conjuring 2 (2016), film d'épouvante à succès sur des cas de possessions. J'avais trouvé le premier bien fait mais sans plus, c'est un peu pareil pour celui-ci.
Pourtant j'avais lu que les techniques d'épouvante y étaient mieux travaillées mais je trouve pas vraiment : jumpscares, brusques sons très forts, rien de vraiment nouveau sous le soleil. Même l'antagoniste, bin en gros c'est Marilyn Manson quoi (je me souviens de la première fois que je l'ai vu dans un magazine de hard/métal en 1996, c'était une double page où il semblait être sur le point de dégobiller et les autres membres du groupe semblaient avoir un balai dans le cul avec des looks émo pas possibles, j'ai pouffé de rire et j'ai changé de page).

Sinon le film est quand même très bien réalisé, avec une mise en scène aux petits oignons (après c'est comme "L'Exorciste", il faut se farcir tout un discours sur la foi et blabla pour en arriver à l'attrait principal du film - aka popcorn).

Color of Night (1994) et The Lawnmower Man (1992)

Initialement écrit le 03/02/2018

Color of Night (1994), un film avec Bruce Willis qui joue un psy dont un des patients se suicide devant lui au début du film, et il devra surmonter cet échec en se rattrapant avec d'autres patients genre un jeune garçon qui semble schizophrène et... wait what? 👾

Oui quasiment même début que "The Sixth Sense" sorti 5 ans plus tard, c'est assez rigolo. Sauf que cette fois c'est un thriller noir sulfureux avec une très légère satyre de certaines sphères de Los Angeles, mais avec du saxophone kitch et des dialogues romantico-hot d'une navritude abyssale en plus. Une histoire à la whodunnit avec un twist plus ou moins sympa/devinable, le tout est sauvé par la performance de quelques acteurs (Lance Henriksen, Brad Dourif) et parfois une ambiance film noir plaisante par sursaut ici ou là.
Ça devait être la première fois que j'entendais parler de daltonisme quand j'ai vu ce film à l'époque.

Alors, qui est le coupable d'après vous ?

*

The Lawnmower Man (1992), sur une expérience menée sur un débile pour le rendre ultra-intelligent grâce à la réalité virtuelle, mais qui évidemment tourne mal. Je l'avais pas revu depuis des lustres. Je suis sûr que le scientifique joué par Pierce Brosnan est l'influence principale pour Otacon dans Metal gear solid.
Le film apportait des concepts assez frais pour l'époque, mais a plutôt mal vieilli (effets spéciaux) et semble mal écrit, avec beaucoup de plot-holes maladroits. Il s'avère apparemment que le montage original a été complètement charcuté et qu'il existe une version "Director's cut" faisant plus de sens, et avec des sous-intrigues complètes qui ont disparu de la version publique finale.
J'ai juste scrollé vite fait une page web qui listait les différences, ça a l'air intéressant mais pas envie de revisionner le même film consécutivement.
Sinon ça reste assez fun. Il me semble qu'il y avait aussi un truc négatif à dire sur les musiques mais je sais plus quoi. 🙊

Star Wars 8: The Last Jedi (2017)

Initialement écrit le 01/02/2018

J'ai vu un certain film de guerre stellaire au cinéma en décembre. Je voulais écouler des chèques vacances pour lesquels j'ai dû me galérer au boulot pour les obtenir parce que supposément j'y avais le droit, puis en fait non, puis en fait si mais ils avaient oublié de me mettre sur la liste, il fallait que je revienne à leur bureau, puis en fait toujours pas, et puis ô miracle un jour je les ai enfin eus en main.
Bref, depuis lors et jusqu'en décembre j'avais juste utilisé un de ces chèques-vacances pour accompagner une amie qui voulait aller voir une expo dans un musée qui s'avérera être principalement une expo de peintures gays. Et sinon, les chèques-vacances c'est surtout pour les hôtels et les trucs de gens qui partent en vacances, mais jamais de produits physiques consommables, donc pour moi bof.

Alors je vais sur le site internet officiel des chèques vacances pour voir s'il y a des choses intéressantes, genre un cinéma ou un restau près de chez moi qui les accepterait. Et je vois qu'il y a le "multiplexe Gaumont" dans la commune à côté (à un moment c'était le seul cinéma qui restait dans mon coin). Cool, j'y suis jamais allé, ça sera l'occasion.
Je tente de checker les horaires sur google et tout, et c'est bizarre, les sites qui en parlent semblent peu de confiance. Après recherche, il s'avère que le cinéma a été fermé et détruit depuis 2011. 👾 Je rejette un coup d'oeil au site internet des chèque-vacances, non non pour eux c'est bien à jour, il y a ce cinéma là qui se trouve à tel endroit et qui accepte les chèques. Bref, ils ont un peu un train de retard les gars des chèques-vacances. Et il aura pas duré longtemps ce multiplexe, il me semble qu'ils l'avaient ouvert à peine 4-5 ans avant.

Mais fort heureusement et pour me rabattre ma mauvaise langue de vipère fourchue, il y a deux-trois cinémas qui y ont refleuri au Havre depuis, et il y a un Gaumont (pas multiplexe) près de la zone industrielle (trop hipster le concept t'vois). Alors, comme j'ai envie de pouvoir voguer sur internet deux minutes sans me faire spoil, je décide d'aller voir ce truc de pioupiou dans l'espace sur un coup de tête un samedi, en profitant que j'aie à faire mes courses, et en misant sur le fait qu'ils accepteraient peut-être les chèques vacances à la caisse. Et ils acceptent, victouarre !!§ (par contre j'aurais dû attendre la semaine d'après parce que j'aurais pu y aller avec mon reuf et ses gamins que j'avais pas vus depuis 300 ans, et qui passaient justement exceptionnellement pour les fêtes. Ils sont même partis voir le film pendant leur séjour chez moi, c'ballot)

Le Gaumont du Havre, le seul cinéma en 5-D spécial film apocalyptique où vous avez la fumée toxique
des cheminées pour de vrai dans la gueule et vous vous décomposez physiquement en direct à cause
des radiations et de la pollution en même temps que les personnages du film, génialz !§

J'ai pu éviter la 3D mais bon par contre y'a que en VF. La caissière me montre un petit écran de tablette où figure un plan de la salle, et me demande si telle place à cet endroit me conviendrait. On arrête pas le progrès. La place est nickel alors je dis oui. Elle me dit que ma place est la "4-K", et je pars vers la salle.
J'arrive dans la salle, je vois aucune lettre nulle part, juste des numéros random sur les dossiers des sièges. 👺 Alors je me fie grosso-modo à la zone que la caissière m'a montrée sur son écran du futur et rien à bat', je me fous sur un siège vide random du coin qui semble à peu près dans la zone précédemment indiquée. Mais quand je commence à voir les gens s'installer autour de moi, je commence à être mal à l'aise quand même. Je commence à me dire qu'à tous les coups il va bien y avoir les gens ayant réservé à cette place qui vont venir me dégager. Mais en même temps je me dis qu'il va pas y avoir masse de monde vu le contexte, et que si ça se trouve la moitié de la salle sera pas réservée, incluant la place où je suis. 🙉

C'est seulement une fois le film commencé qu'un groupe d'individus envoyés par Satan débarquent, ils ont réservé là où je me suis mis. Alors évidemment je vais pas faire un scandale ou quoi, je me lève en m'excusant et je cherche ma vraie place dans le noir, en passant devant l'écran pour ainsi louper et faire louper le début du film aux autres. Finalement dans le noir, je remarque des lettres minuscules brodées sur les côtés des rangées (validant ainsi ma partie de La 7e porte). Quand on y pense, mettre des cartons avec de grosses lettres rétro-éclairées aurait peut-être coûté moins cher que de les broder à la main en tout petit, mais soit.
Je trouve la rangée K, qui était celle juste devant la précédente où je m'étais préalablement installé en fait. Je m'insinue dans la rangée en importunant grassement les premières personnes, et en lorgnant vers les quelques places libres plus loin. Je vois 6-K, puis 5-K, puis... 3-K. 👾
3K et 5K l'un littéralement collé à l'autre. Bref, à ce moment-là, jpp comme disent les djeunz qui écoutent des CD laser en jouant à des jeux électroniques, alors je m'installe en 3-K.


S'ensuit les premières dizaines de minutes de visionnage du film sous le signe du stress parce que le propriétaire du 3-K peut débarquer à tout moment pour me pointer du doigt en hurlant tel un Donald Sutherland moustachu en moumoute. Puis finalement personne n'est jamais venu, et ensuite j'ai eu mal à la tête tout le reste du film sachant qu'il dure 2h30.
Mais au moins j'ai pas été harcelé par les coups de téléphone pourris comme l'autre fois avec l'autre film hippie sur les plans d'une bouboule de la mort. C'est ce que je me disais en arrivant à la dernière scène quand soudain, brrrrzz vibreur, du coup j'ai pas vraiment vu cette dernière scène. Peut-être qu'elle aurait changé tout le goût du film, je sais pas (je sais plus exactement c'était quoi l'appel mais une merde administrative ou du spam).
Après j'ai été faire mes courses sous la pluie, en réalisant que j'avais oublié d'aller voir la caissière sur cette histoire de place. Voilà pour ma review. 👹

Chrono Cross (1999)

Initialement écrit le 29/01/2018

Chrono Cross (1999) sur Playstation 1, la suite du fameux "Chrono Trigger". Ça fait depuis sa sortie que je lorgnais sur ce jeu, eh bin ça aura été une histoire qui aura traîné sur 19 ans. 👾
[PS : histoire que je vais mettre en bleu si vous voulez la skipper]

Après avoir enfin fait Chrono Trigger, chaudement recommandé à l'époque par mon pote qui l'avait en cartouche d'import Super Nintendo avec l'adaptateur, j'ai jamais pu mettre la main sur Chrono Cross en CD gravé PS1.
Bien plus tard, quand j'ai enfin eu mon premier ordi (portable) en 2008, une des premières choses que j'ai faites dessus était d'installer Romstation et de tenter de télécharger ce satané Chrono Cross. Ça a littéralement pris une journée entière pour télécharger la rom, mais à la fin ça a complètement bloqué à 99%.
J'ai réessayé un autre jour, rebelote toute la journée à stresser devant le truc, et rebelote bloqué à 99%. Je crois même qu'il y a eu une troisième fois comme ça, mais bon, après ça j'ai laissé tomber, d'autant plus qu'en fait c'était juste le premier CD sur 2. 🙉 L'histoire était criblée de bien plus de passages malchanceux mais le temps a eu raison de ma mémoire depuis. Je me souviens juste que c'était fou cet acharnement du destin pour pas que je fasse ce jeu de malheur. 👺

Il me semble que j'ai jamais utilisé Romstation pour autre chose que pour cet échec cuisant, et j'ai fini par le désinstaller. J'ai remis ça à plus tard en me disant que ce n'était que partie remise. Des années après, j'ai pris le pli d'arrêter de supplicier mon ordi mourant avec des jeux post-PS1 qu'il ne pouvait supporter, et de les remplacer par des let's play sur youtube ((et aussi parce que m'investir sur de tels gros jeux, ça devient moins facile que quand je glandais à la fac à 20 ans).
Mais comme dans ma liste de jeux à voir, j'ai fini par classer ceux-ci du plus court au plus long pour avoir l'impression de progresser au plus vite, mais qu'en même temps j'en ajoutais plein à la liste au fur et à mesure, et bin Chrono Cross a fini en quasi-tout dernier. Et encore, ça fait un an que c'est censé être le prochain jeu sur ma liste, mais que je trouvais même plus le temps de regarder des let's play. 💀

Bref, c'est enfin chose faite.
Non sans mal, parce que justement comme c'était une période compliquée IRL, je priais un peu tous les dieux de la planète pour que le let's play soit pas prise de tête avec une histoire spatio-temporelle d'inter-dimensions pas possible... et bin ça a pas loupé, jamais vu une histoire aussi prise de crâne que celle-là depuis longtemps et pourtant j'en ai vu des scénars complexes capillotractés. À la fin j'avais juste envie de tuer les auteurs du jeu pour ce qu'ils m'ont fait et les conséquences sur ma vie IRL 👹 mais bon, ça fait quelques semaines que j'en ai fini maintenant alors ça commence à se calmer. 😃


C'est plutôt un bon jeu (bien moins que Chrono Trigger quand même) mais je vais commencer par les défauts :

- L'interface (icônes, bulles) est ultra hétérogène et pas très belle. En combat ça choque, entre ces cases grises moches pour les magies, l’icône de terrain multicolore flashy hideuse en haut à gauche, le texte stylisé flouté en haut à droite alors qu'il est pixelisé et basique pour le reste... ajoute à ça l'esthétique (certes paramétrable) un peu rustique voire tribale du menu et des boites de dialogue qui n'a rien à voir...

- Les persos cute-moé qui commencent à s'accumuler dans la liste de PJ. Un ça va... puis deux, puis trois, puis cinq... heureusement qu'il y a une quarantaine de persos jouables. Mais ouais globalement le design de certains personnages est assez cliché. D'autres sont à l'inverse complètement chelous, parfois pour le meilleur parfois pour le pire.

- Au début j'avais peur que ce système de combat plutôt audacieux soit très limité, voire bancal (*tousse*FF8), avec chaque magie qu'on ne peut faire qu'une fois par combat. Mais finalement en avançant dans le jeu on se rend compte des stratégies et c'est finalement un système plutôt plaisant, ça encourage le joueur à faire des magies et à devoir les alterner avec les attaques physiques, mais impossible de juste spammer la commande attaque avec un tel système.

- Ça tourne en rond ! Au début je pensais qu'on allait voir le continent principal (là où il y a Porre) etc, mais non le petit coin qu'on visite au début du jeu, en fait c'est tout le jeu. 👹 Du coup on refait quasiment tous les donjons 3 voire 4 fois, et à la fin le tour de passe-passe commence vraiment à se voir. 👾 Alors oui les quêtes seront pas les mêmes et parfois les ennemis changent, mais au bout d'un moment ça devient vraiment répétitif et on sent les limitations du jeu (place sur le CD, développement...)

- L'histoire part un peu trop en kick dans des approximations interdimensionnelles un peu over-abusées, j'aimais bien ça à l'époque les scénars comme ça, mais là je trouve qu'ils en font trop. À la fin ça m'a vraiment donné l'impression qu'ils empilaient toutes les idées de twists qu'ils pouvaient jeter (peut-être qu'ils avaient une boîte à idées au sein de l'équipe, ou que chaque employé était obligé de livrer une idée par jour comme pour MGS2), mais que ça s'enquille plutôt mal. Il suffit pas d'empiler tout ça comme des pièces de jenga, encore faut-il que tout s'entremêle bien ensemble. À la toute fin on a même droit au "je suis ton père aussi en fait" dans une tentative désespérée d'en rajouter encore une couche. Et là j'ai dit, c'est trop. Trop c'est tropico. On en a gros. Tout ça pour me griller le cerveau. Salow.

C'était une sorte de tendance vers la deuxième moitié des années 90, d'avoir des scénarios complexes avec des twists etc. De ce que j'ai remarqué en direct à l'époque, ça a surtout commencé avec "Ghost in the Shell" qui a ensuite fait des émules, ça se sentait déjà dans certains jeux japonais ("Parasite Eve"...), puis c'est aussi devenu une sorte de tendance plus ou moins visible dans les productions occidentales ("Dark City"...). J'étais content à l'époque, c'était ce qui me plaisait car je commençais à saturer des films simplistes bas de plafond auquel on avait majoritairement accès et je cherchais autre chose, quelque chose d'un peu plus finaud. Mais là bon, c'est l'overdose au bout d'un moment.

Sinon il y a des points positifs, comme déjà dit c'est plutôt un bon jeu dans son ensemble. Il y a énormément de variétés d'ennemis, ça a dû être un boulot de fou de tous les faire et les animer etc. Par contre il y a beaucoup de créatures un peu repoussantes, insectes, vers chelous, au bout d'un moment j'avais un peu la gerbe. C'est bien, y'a pas mal de bestioles originales mais bon, quand tu veux décompresser au chaud après une journée infecte où t'étais pas bien, les insectes dégueus sans arrêt et toussa merci bien.
Les graphismes étaient vraiment de qualité pour l'époque, même aujourd'hui je trouve qu'il y a encore des choses qui passent bien (mais en même temps moi je suis pas très objectif là-dessus, c'est pile de ma génération où j'étais le plus actif au niveau vidéoludique). Pour un joueur plus moderne ça demandera sûrement plus d'effort d'adaptation au début, mais euh non pitié pas de remake.


Les musiques sont déjà relativement connues pour être excellentes donc je vais pas disserter dessus à mon tour, juste oui effectivement, c'est du premier choix.
Beaucoup de décors insolites, de créativité, de fins différentes, de secrets, de personnages jouables. Pour les dialogues généralistes en fait c'était les mêmes pour tous les persos quelques soient les membres de son équipe, mais ils ont créé un script pour que ça s'adapte à l'accent ou la façon de parler de chacun. Genre un perso avec qui les "you" vont devenir des "ya" et toutes les formes grammaticales vont être converties en version familière etc, d'autres qui vont zozoter ou je sais pas quoi et le script va automatiquement changer telle lettre en une autre... bref c'est un peu nimp et c'est pas vraiment ce que j'appelle donner de la personnalité à ses persos mais bon, c'est rigolo.

La carte du monde est choupi, les magies et invocs sont bien cools et euh Riddel elle est bonne.
Bref. Aujourd'hui vous pouvez enfin y jouer en France alors que ce jeu et Chrono Trigger ont été proscrits de ce territoire pendant de nombreuses et moultes années, alors profitez-en.

Films en vrac 2016-2017

Voici en vrac les rapides reviews de films que j'ai faites en 2016-2017 mais qui n'étaient pas assez complètes pour en faire des articles (parfois c'est juste un commentaire vite fait) :

* Les 4 films Toxic Avenger (1984-2000): du gros délire nawak avec beaucoup d'amateurisme, de carton pâte et de trash. Marrant, à voir en soirée entre potes pour déconner. Chose qu'aucun article ne semble mentionner, la petite amie bonnasse et cruche du héros est jouée dans le 1 par Andree Maranda qui est en fait une excellente chanteuse, et dans le 2 -en mode encore plus débile- par Phoebe Legere qui est en fait juste une compositrice, soprano, pianiste, accordéoniste, guitariste, peintre, styliste, auteur de poèmes et réalisatrice qui parle 5 langues.

* Great Balls of Fire (1989) sur la vie de Jerry Lee Lewis. Ça met pas mal l'accent sur son mariage controversé avec sa cousine de 13 ans, comme pour le justifier, parce que soi-disant c'était elle qui était folle de lui, qu'ils étaient seuls contre tous et que le film est tiré de son autobiographie à elle. Mais bon, brrr quand même. Sinon c'est plutôt énergique et bien réalisé.

*Meteor Man (1993), une parodie de super-héros dans le ghetto américain. Parfois un peu inégal dans l'humour, mais une occasion en or de voir James Earl Jones avec une coupe de cheveux ridicule pour la première fois depuis Conan le barbare.

* Tous les métrages de Wallace & Gromit (1989-2008). En fait j'avais vu que celui avec le mouton et le bulldog-robot à l'époque, j'avais jamais vraiment vu les autres. Vraiment énorme le boulot que ça représente, l'ambiance aussi est parfois superbe en plus de la comédie (genre le pingouin bien creepy).

* City of Joy (1992) : je l'ai déjà mentionné récemment dans le coin je crois. Un film très émouvant sur un chirurgien déchu qui termine dans les bidonvilles de Calcutta, mais ça fait un peu-beaucoup syndrôme du "white savior". Mais le film est plutôt bien sinon, il passe un peu par toutes les émotions.

* Le film des Tiny Toons en VF (Tiny Toon Adventures: How I Spent My Vacation, 1992) : J'étais tombé sur ce truc quand j'étais ado et c'était une bonne surprise. Le passage avec le lion qui se fait tailler les cheveux en brosse malgré lui a influencé ma BD de "Nonor chez Falco". Le doublage du petit porcelet en VF est priceless, une des voix les plus marrantes que j'ai entendues xD (c'est pour ça que je tenais à le revoir en VF).

* Predator 2 (1990), j'avais jamais vu à part la fin. J'ai trouvé ça plutôt sans intérêt, le montage et les extravagances dans le scénar empêchent le film de fonctionner.

* Mais qui a re-tué Pamela Rose ? (2012), suite de la première comédie de Kad et Olivier sur le même thème. Je me souviens plus de grand chose mais il me semble que c'était quand même rigolo, sans être incroyable non plus. Disons qu'il y a une poignée de moments réellement drôles mais aussi des lourdeurs. Ça dépend si vous avez aimé le premier ou pas, si oui c'est dans les mêmes cordes. Il y a la dame du lac de Kaamelott qui joue la présidente des États-Unis. Bref plutôt sympa à voir pendant qu'on épluche ses patates.


Films horrifiques vus à l'occasion de la période d'Halloween :

* Lake Mungo (2009), un faux documentaire australien d'épouvante à petit budget sur un fantôme qui apparaît sur des photos et des films amateurs. J'osais espérer quelque chose de plus subtil que les jumpscares et autres habituelles scènes avec un son brutal et désagréable à fond pour nous dire quand on doit avoir peur, mais bof c'était pas non plus transcendant à mon goût.
L'accent australien a pas la même profondeur ou teneur au sein de la même famille, ce qui casse un peu l'immersion. Sinon c'est relativement agréable à suivre comme enquête.

* The Conjuring (2013) : Pour moi c'est plutôt bof, mais après, chacun a ses propres affinités à l'horrifique et chaque personne va chercher un truc différent. Mais sinon c'est loin d'être un mauvais film.

* The Amityville Horror (1979) : c'est vrai qu'il est pas forcément fameux par rapport à ce qu'on rechercherait dans ce genre, mais l'acteur qui joue le père devenant fou vaut le coup d'oeil et donne au moins un intérêt au film. Sur certains plans où il est en mode fou-glauque, on jurerait voir Christian Bale (surtout que je connais ce dernier avant tout pour "American Psycho").

* Pet Sematary (1989), tiré du roman de Stephen King, avec un enfant que le père essaie de ressusciter en zombie. Haha c'était pas mal en fait, ça commence avec une bonne famille américaine sur fond de filtre glamour comme beaucoup de trucs de Stephen King, mais ça tourne au bien sordide au bout d'un moment.

* It follows (2014) : J'en ai pas tiré grand chose à part le géant dans le couloir qui est un plan bien foutu et plus proche de la vision cauchemardesque que moi je recherche dans les films horrifiques (enfin c'est juste parce que c'est cool, c'est pas non plus mon but dans la vie lol).

* White Noise (2005) avec Michael Keaton : houla non, plutôt déçu. Je pensais qu'il y aurait un truc à faire avec les échos sur les enregistrements audio, mais non bof.

* The Frighteners (1994), avec Michael J. Fox. J'avais complètement oublié ce film lol. C'est plutôt campy mais les visions de la faucheuse en image de synthèse étaient impressionnantes pour l'époque. Et surtout, le mec de "Re-Animator" (Jeffrey Combs) dans un de ses rôles les plus grisants : un agent du FBI psychopathe, sinistre, angoissé, lourd et abject qui est terrifié par la présence des femmes comme Yamcha. Mais sinon le film lui même fait très série B.

Shinsengumi (1969)

Initialement écrit le 11/11/2017

Shinsengumi (1969), un film japonais sur la fameuse troupe d'élite d'experts en sabre du même nom qui s'est fait connaître pendant le Bakumatsu (transition vers l'ère Meiji sur fond de guerre civile dans les années 1860). Le Shinsengumi a engendré nombre d'écrits et d'adaptations là-bas (plus ou moins obscurs chez nous, enfin surtout plus), ce qui fait que l'histoire sanglante de cette escouade et ses membres principaux font plus ou moins partie de la culture générale au Japon, mais que la plupart des adaptations vont sembler assez hermétiques aux occidentaux non-initiés car il leur manque souvent tout le contexte historique autour.

Même pour moi le début du film a été compliqué à digérer du fait que mon intérêt et recherches sur le sujet commencent à salement remonter (genre à deux décennies, et avant le net on se cassait souvent les dents). C'est pas que le film assume qu'on connaît déjà les personnages-clés présentés et leurs rôles, mais bon t'vois ça serait quand même mieux de les connaître et ça serait beaucoup plus pratique. Le film présente brièvement le contexte historique au début, mais c'est trop indigeste et pas suffisamment clair pour un néophyte à mon avis. Le mieux pour eux serait de préalablement se documenter vite fait sur les différents camps en présence lors du conflit et des noms de quelques personnages-clés.

Wesh on a des protège-ventre pour pas se faire
seppuku par les autres à l'insu de notre plein gré.

C'est plutôt un drame qu'un film se concentrant sur l'action et les combats, mais pour un film japonais de cette époque on sent quand même de gros moyens. La retranscription de la fameuse attaque de l'Ikeda-ya est ici principalement sans musique et avec une luminosité difficile, ce qui donne un aspect plus chaotique, désordonné et frénétique que classieux ou épique.
Globalement il y a une bonne esthétique mais elle reste très classique et pas transcendante. Le film relate les différentes anecdotes marquantes de l'histoire du Shinsengumi (drames, dilemmes), mais un néophyte s'attendant à un scénario d'auteur aura peut-être du mal à y saisir le propos principal qui ne vient jamais vraiment, puisque ce n'est qu'une succession d'événements (au mieux il y a une montée en puissance et les signes énonciateurs d'une chute proche, etc).


Le film suit principalement Kondô Isami (le chef principal de la troupe en gros), du début du Shinsengumi jusqu'à sa mort (et donc presque fin de l'histoire du groupe), joué par Mifune Toshirô (le gars sur mon avatar là) qui commence à sembler vieillissant mais qui étonnement paraît subitement plus jeune à la fin quand son personnage est plus serein et "libéré" de ses responsabilités, comme si son apparence vieillie et marquée tout le long du film avait été travaillée volontairement.

D'autres visages seront assez familiers aux amateurs de chambara des trente glorieuses, ce qui laisse supposer une sorte de all-stars nippon de l'époque et donc un film assez conséquent dans l'histoire du cinéma japonais. Pourtant en occident il reste encore pas mal obscur, probablement à cause de son inaccessibilité que j'ai décrite plus haut.
Ça reste globalement un film sur Kondô Isami, et pourtant quand on regarde sa page wiki, on ne trouve aucune mention de ce film, la section "In popular culture" ne parle que de manga et animés, voire visual novels de drague pour jeunes filles prépubères, ce qui montre qu'internet est encore sous le joug et le prisme d'une certaine génération post-Y toute-puissante au détriment des autres qui sont trop flemmardes pour faire de l'edit sur wikipedia. 👻

Jesus Code (2002)

Initialement écrit le 21/10/2017

Jesus Code (2002) : je me souviens avoir vu ce téléfilm en deux parties sur M6, alors si ça se trouve c'est un de ces trucs diffusés 5 fois par an sur la chaîne encore aujourd'hui et tout le monde connait et le considère comme une bouse mainstream, ou alors c'est complètement tombé dans l'oubli je sais pas... cette dernière éventualité en tête, je tente ma chance.

C'est donc un téléfilm allemand au synopsis rigolo et aguicheur : des archéologues retrouvent la trace d'un caméscope âgé de 2000 ans, car un futur potentiel voyageur dans le temps aurait été dans le passé filmer Jésus, et après son passage son appareil serait donc resté caché à pourrir à travers les siècles.
Globalement c'est un film d'enquête et de course-poursuite, le jeune archéologue fougueux qui a découvert le premier indice part à la recherche de ce caméscope antique tout en se faisant bien sûr pourchasser par différentes entités illuminati de l'enfer. L'acteur est une sorte de sous-Di Caprio germanique mais on pourra pas dire qu'il s'est pas impliqué, il est vraiment à fond dans le rôle.
Sinon c'est parfois assez cheap niveau personnages, répliques et raccourcis du scénario, mais plutôt très ambitieux pour une production TV allemande niveau action et décors. De bonnes scènes de suspense à certains moments.


La (brève) explication des voyages dans le temps se concentre sur un détail que j'avais jamais vu être soulevé auparavant (alors que c'est assez rigolo quand on y pense) : on doit prendre en compte le déplacement de la Terre pour pouvoir voyager dans le temps, car si on voyageait genre 10 heures dans le passé, on se retrouverait dans l'espace lulz.
Une sorte de "Da Vinci Code" avant l'heure en somme (le bouquin comme l'adaptation à l'écran sont sortis avant le bouquin et le film sur "Da Vinci Code"), avec un peu plus d'action et d'hommes en noir un poil plus caricaturaux, ainsi qu'un soupçon d'Indiana Jones vite fait.

tatalataaa... (oui là c'est censé être le thème d'Indiana Jones
fredonné, mais à l'écrit ça rend pas terrible)

Freejack (1992) et Shattered (1991)

Initialement écrit le 17/10/2017 et le 05/11/2017

zomg cette remontée gastrique de nostalgie quand j'ai réentendu le nom de "Freejack" l'autre jour, j'ai plus du tout repensé à ce truc depuis mon premier visionnage vers 1993.
Freejack (1992) est un film de science-fiction cyberpunk un peu (beaucoup) cheap, mais il m'avait marqué à l'époque. Il y a Emilio Estevez, Anthony Hopkins et... Mick Jagger en méchant. C'est sur un mec qui se réveille dans un futur (2009 lol) cyberpunk et qui se fait course-poursuiter le fion tout le long du film parce que des méchants technocrates de l'an 2000 veulent son corps en toute amitié.

- Arrête de faire la chouette pendant cinq minutes dans Sympathy for the devil ou je te bute enculé.
- ... hou hou.

Sachant que Mick Jagger n'est pas acteur à la base (et ça se ressent quand même un peu), et qu'Emilio Estevez fils de Martin Sheen joue comme une savate surgelée, encore un exemple où Hopkins devait traîner des mêmes savates pour venir rendre la réplique sur le plateau en pleurant intérieurement d'amertume mais bon.
Sinon objectivement c'est pas un super film mais il y a parfois de bons éléments et ça reste fun. Attention aux effets spéciaux bon marché de 92 qui risque de faire un touché rectal à votre rétine. La scène du code à la fin, c'est ce qui m'a permis de confirmer que je l'avais vraiment vu en entier à l'époque (oui parce que quand j'avais 12 ans il était courant que je vois que le début d'un film et qu'après je sois forcé d'aller me coucher par mes zignobles parents parce qu'il y a école demain. Salôôw !).

Et le nom de la meuf on s'en fout parce que dans notre turfu de bonhomme les meufs ça sert trop à rien tavu

*

Shattered (1991), un thriller ("neo-noir psychological thriller" holala pardon) sur un accidenté de la route (Tom Berenger) qui doit réapprendre à vivre après son accident qui l'a défiguré et laissé dans le coma, et redécouvrir son passé vu qu'il est AMNÉSIQUE LOL. Je crois que c'était le premier film/fiction que je voyais qui tentait d'exploiter cette histoire d'amnésie, c'est à force d'en voir d'autres plus tard réexploiter le filon que je me suis rendu compte que ça commençait à devenir un cliché de narration.
Il y a Bob Hoskins qui joue un détective bordélique et louzeur comme dans "Roger Rabbit". Et Sorsha de "Willow" qui joue une brune fatalz.

Image illustrative et pas du tout racoleuse de la brune fatalz en question
qui vaut toujours mieux que la tronche de cake de Tom Berenger.

Le titre français était "Troubles", pas du tout bateau comme titre. Je confonds toujours avec "Piège en eaux troubles" ou "Trouble-jeu" avec Isabella Rossellini, enfin bref tout ceci est très confusionnant. Un peu le même genre (et la même ambiance) que "Basic Instinct", mais avant l'heure. Le film va peut-être vous rappeler "La 7e porte" d'une certaine manière. 🙊

Mes créations persos

Voici tout de même un article où je présente un peu mes créations personnelles.


JEUX VIDÉO :

La plupart des jeux que j'ai réalisés se rapprochent du style RPG / aventure, donc si vous préférez les jeux d'action et que vous ne supportez pas de devoir lire plus de deux phrases de suite dans un jeu, ce ne sera probablement pas pour vous.

Vader Ou La Fin des Haricots
Un jeu humoristique où vous incarnez Darth Vader pour tailler le bout de gras avec vos soldats sur l'Étoile Noire en attendant l'arrivée de Luke et ses copains hippies. Il y a certes quelques phases de gameplay mais c'est essentiellement basé sur l’interaction avec les gens.
Fait en 2010 avec RPG-Maker 2003.

Escapade
Un jeu plus sérieux avec un côté aventure / point & click, où vous incarnez un ancien prisonnier de la Gestapo pourchassé par des chasseurs de collabos pendant la Libération.
Il y a plusieurs types de gameplay selon les séquences.
Fait en 2012 puis 2014 avec RPG-Maker 2003.

La 7e Porte (projet multimaker complet)
Un projet collectif où chaque participant devait ajouter une "scène" chacun son tour, en improvisant la suite de l'histoire à sa guise. Ça a finalement donné un jeu-enquête à mi-chemin entre film noir et paranormal. C'est donc très axé histoire et les phases de gameplay qui tournent autour changent constamment.
Toutes les ressources du jeu sont réalisées par nous-mêmes (sauf certains effets sonores).

J'ai été le coordinateur du projet donc j'ai fait la toute première map ainsi que toute la fin pour boucler le scénario, et plein d'autres choses dont une bonne partie des musiques et la trad en anglais pour le public international, où il a eu plutôt bonne réception (publication dans un magazine etc) bien que de courte durée.
Fait en 2013 avec RPG-Maker XP.

Ici je mets des screens de mes propres maps puisque cette page concerne plus précisément mon boulot à moi,
mais vous inquiétez pas c'est pas forcément le cas dans les présentations officielles du jeu sur les autres sites. 👾

Polaris 03 (projet multimaker complet)
Un autre projet collectif ou cette fois le joueur peut décider de faire chaque partie réalisée par chaque participant dans l'ordre qu'il veut, à partir d'une pièce principale.
Vous incarnez un astronaute qui vient de s'écraser en plein milieu de l'Antarctique, et qui tombera sur une base scientifique pour le moins intrigante, qu'il devra explorer pour trouver un moyen de partir.

Jeu très axé sur les énigmes, toutes ses ressources sont à nouveau réalisées par nous-mêmes (sauf certains effets sonores).
Fait en 2017 avec RPG-Maker XP.

Ketsuro
Un RPG de plus longue haleine, reprenant (ou plutôt reconstituant) une histoire que j'avais imaginée vers 1997 quand j'étais ado, sur des sabreurs dans un pays fictif au nord de la Chine au 16e siècle.
Plus ambitieux, des systèmes de RPG classiques, des mini-jeux, de l'humour...
Fait en 2021 avec RPG-Maker 2003.

Labyboule's Quest
Un petit jeu-blague pour un concours de jeux "old-school", avec comme impératifs "2 donjons et 1 princesse à sauver" parmi ses règles.
Il parodie non seulement le tout premier Ultima sur Apple II (1981) en faisant donc du old-school extrême histoire de tourner un peu le concours en dérision, mais il parodie aussi au passage un petit jeu réalisé par un collègue consistant à diriger une boule dans des couloirs sans toucher les murs, ainsi que deux ou trois membres de la communauté histoire de les charrier un peu.
Fait en deux soirées en 2011 avec RPG-Maker 2003.

Vader Ou La Fin des Moussons (variante de Vader ou la fin des haricots)
Variante faite à l'occasion des Alex d'or 2011 où il a été décidé d'instaurer un thème, que les participants pouvaient suivre ou non. Ce thème était celui de la pluie.
Pour la blague, j'ai donc repris Vader ou la fin des Haricots et y ai inséré le thème de la pluie, aussi improbable que ça puisse paraître dans un environnement tel que l'Étoile noire. Les dialogues principaux ainsi que les personnages-clés ont été modifiés afin d'obtenir une histoire abracadabrantesque sur le thème de la pluie (et de la CGT).
Si vous souhaitiez une suite à Vader ou la Fin des Haricots, Vader ou la Fin des Moussons est donc ce qu'il y aura de plus proche (mais attention c'est bien plus nawak, et j'en avais plus rien à foutre si le joueur pigeait même pas 1% de mes vieilles références des années 80).
Fait en 2011 avec RPG-Maker 2003.

MUSIQUES :

Diaphanous Horizons (premier album)
Album fait lors de mes premiers balbutiements en musique assistée par ordinateur, quand je n'avais eu que l'expérience des instruments physiques jusqu'alors.
Il mélange quelques créations rapides sur Fruity Loops avec des enregistrements de guitare acoustique, réalisés avec les moyens du bord avec mon pauvre laptop. Le son fait donc pas très pro niveau mixage, mais on dira que c'est la compo et le jeu qui compte, voilà. 👾
Fait en 2011.

La 7e Porte Original Soundtrack
OST sur laquelle j'ai eu une grande part comme indiqué plus haut, mais en étant limité dans le temps par le rythme de production du jeu, jonglant avec les graphismes, la prog et l'histoire (etc) pour réussir à finir à temps.
Fait en 2013 puis 2015.

Polaris Original Soundtrack
Beaucoup moins de contributions de ma part sur cette OST, les pattes sont donc plus variées. Pas mal de piano pour les amateurs intéressés.

Fait en 2018.

Mon Soundcloud
Mes autres productions musicales en vrac que je stocke pour l'instant sur Soundcloud. Un de ces quatre je tirerai peut-être un autre album de tout ça, quand il y aura assez de contenu pour.

Retranchements (deuxième album)
Eh bien il suffisait de demander... Voilà mon deuxième album perso.
Fait en 2019.

AUTRES :

Ma page YouTube
dont :

Ken le survivant 2 : La fausse VF
Un détournement que j'avais fait de la série Hokuto no Ken 2, avec un pastiche des doublages français débiles de la première série (certains appelleraient ça une série abrégée sauf que là c'est pas trop abrégé).
Mais ça a été maintes fois striké et supprimé de youtube, et aujourd'hui malgré ma bataille vaine de l'époque, il ne reste plus que les trois premiers épisodes de disponibles (qui correspondaient aux plus maladroits en plus, c'est ballot), sur 7 épisodes que j'avais faits (les derniers sont dispos sur mon forum du Famas ici).
Mais c'était bien trop de boulot de toute façon.

Sriviews
Des reviews de jeux RPG-Maker de nouveaux ou d'anciens débutants histoire de rigoler. Je finis avec mon propre tout premier jeu histoire que personne ne soit épargné.

Galerie
Dessins et screens divers, notamment mes différentes BD, les anciennes de ma jeunesse tout comme mes plus récentes (featuring les anniversaires de Sylvanor le célèbre clodo roi du making).

Divers (topic de créations en vrac)


Non je fais pas de films, Spielberg veut pas me refiler quelques millions je sais pas pourquoi. 👾 pourtant j'ai été vachement gentil avec lui tout du long
J'ai bien fait plein de sketchs audio rigolos sur cassette avec mes potes quand j'étais jeune mais c'est ce qui s'en rapproche le plus. 👺

Perles de la traduction française de Final Fantasy 8 (1999)

Initialement écrit le 27/09/2011 et le 13/05/2018

La traduction française de Final Fantasy 8 était mieux que celle du 7 (en tout cas c'était mieux traduit de l'anglais), mais au niveau des noms propres ils ont vraiment pété un câble, ils ont littéralement mis n'importe quoi. Et apparemment le pire c'est que c'est même resté dans les FF suivants. En revoyant les noms, je ne peux m'empêcher d'avoir en tête quelques commentaires que voilà ci-dessous.
Tout porte à croire que le ou les traducteurs sont partis de la version anglaise, sans avoir accès à la version originale japonaise.


NOMS DE CRÉATURES, PERSOS, ENNEMIS :


Quezacotl ---> Golgotha
Une créature de la mythologie maya qui devient le lieu de crucifixion de Jésus, ça commence fort.

Carbuncle ---> Ahuri
Ça devait être le sentiment du traducteur au moment où il est tombé sur ce mot à traduire, alors il a mis ça.

Eden ---> Orbital 
Je sais pas sur quelle orbite devait être le traducteur mais ça devait être haut perché.

Propagator ---> Alienator 
J'en connais un qui a regardé un nanar récemment.

SAM08G ---> Barbarian
Bien sûr, un nom de robot, on va l'appeler Barbarian et ça sera au poil.

Base Leader ---> Commandeur 
Oui parce que commandant ça faisait trop français.

Griever ---> Cronos
Quel rapport entre le monstre du sceau de Squall (Griever) et Cronos ? Maintenant Squall est quelqu'un d'obsédé par le temps et par Chrono Trigger ?

Turtapod ---> Eiffel
Le petit placement pour le tourisme français, on sait jamais sur un coup de chance ça peut marcher.


Elite Soldier ---> Elite-T
Pourquoi pas Elite-S ?
T comme quoi, trooper ? Super traduction en français y'a pas à dire.

Catoblepas ---> Fabryce
C'est pas bien de vouloir placer le nom de son meilleur copain dans un Final Fantasy. À quand Bahamut renommé en Roger ?

Righty ---> Fatima 
Maintenant il case la voisine de palier, sait-on jamais si un soir il doit aller sonner chez elle parce qu'il a plus de beurre chez lui.

Lefty ---> Gangrène
Bon apparemment l'autre voisine de gauche a la gangrène, bon à savoir.

Trauma ---> Flotix
On sent qu'il y avait la coupe du monde 98 au moment de la traduction...

Slapper ---> Jason
Slapper > slasher > Vendredi 13 > Jason... bon sang mais c'est bien sûr !

Snow Lion ---> Satyrux
Même le pire méchant de mon pire projet de science-fiction j'oserais même pas l'appeler Satyrux (sans compter le rapport avec un lion des neiges).

Esthar Soldier ---> S-Borg
Maintenant j'ai compris, la traduction s'est faite par téléphone, son interlocuteur lui a dit "Esthar" et à l'oral il a compris "S-star", d'où le "S-Borg".

Esthar Soldier (1) ---> T-Borg
Cyborg qui fait du thé ?... euh, je capitule.

Grand Mantis ---> Selek 
Parce qu'il y avait Magnum qui passait à la télé en même temps.


Bomb ---> Succube
Un ennemi qui a la forme d'un grosse boule qui explose et qui s'appelle initialement "Bomb" ? Je sais, on va l'appeler Succube qui est le nom utilisé pour les femmes-démons. Après tout, bomb > sex bomb > succube, ça se tient.

Elnoyle ---> Sulfor 
Quand Sulfor passe, la poussière trépasse.

Elvoret ---> Sulfura
Je veux pas savoir de quel nom d'actrice porno le traducteur a tiré ça.

Minotaur ---> Taurux
Décidément ce mec trouve ça trop cool les suffixes en -ux, je crois qu'il a été marqué par une certaine marque de lessive.
Et comme ça il a pu rechiper le nom de "Minotaure" pour rebaptiser l'Omega Weapon sans raison aucune.


NOMS D'OBJETS :


Phoenix Down ---> MT-Psy
Je n'ai qu'une seule explication : le traducteur cherchait comment traduire "Phoenix Down" et tout d'un coup, son regard fut porté sur la facture de son psy.
"Montant Psy", "montant" abrégé en "MT", et le tour est joué, MT-Psy.

Soft ---> Défijeur
Parce que le Soft ça défige. Et le traducteur a dû un peu s'embrouiller avec la règle des g suivis d'un e parce qu'il a cru que ça ferait "gue", et qu'il serait donc de bon ton de mettre un J.
J comme Genius.

Eye Drop ---> Lasik
Chien fidèle ?

Holy War-Trial ---> 1-destructible
Parce que cet objet rend invincible un seul personna... ah non, toute l'équipe ? Ah merde.

Hero-Trial ---> 1-20-Syble
Parce que cet objet rend invincibles 20 pers... euh what ? Ah non cette fois c'est un seul. Bon je vais tout mettre en langage SMS parce que les jeunes ils aiment bien ça, et les plus vieux comprendront pas trop (espérons).

Phoenix Pinion ---> Golgotha 
Bon, l'invocation Quezacotl issue de la culture Maya, on l'avait appelée Golgotha histoire de rigoler un bon coup. Mais en plus, l'objet Phoenix Pinion qui permet d'invoquer Phoenix, on va l'appeler... Golgotha aussi mouarf ptdr.

Tent ---> Red Kross
Maintenant les tentes seront des croix gammées, ja vohl.

Cottage ---> Saindoux
Et les cottages (petite maison donc : les cottages dans le jeu sont mieux que les tentes, ça restaure aussi les GF) deviendront de la gélatine de porc, parce que... euh... ma voisine Fatima finalement elle me saoûle avec sa musique à fond alors ça lui fera les pieds.
Nous ne voyons pas d'autre explication. Sinon oui, il y a "cottage cheese" qui veut bien dire "fromage blanc", ça sent le traducteur paumé qui pouvait pas faire grand chose sans son dictionnaire.

Moment de dialogue interne et autobiographique de la part du traducteur

Pet House ---> Zoologie
Niche, chenil, au pire zoo... non zoologie, carrément, on embarque toute la discipline dedans ça fera toujours plus classe.

G-Returner ---> Sel marin
Parce que le sel marin fait revivre les Guardian forces c'est bien connu. Ils ont pas besoin de facture de psy, eux.

Aegis Amulet ---> Shadow
Quel rapport ? Ah non je sais, Aegis > Aeris > personnage d'un FF précédent > Shadow. Mais bien sûr c'est évident.

Healing Ring ---> Sanatorium
Après la facture du psy... décidément il y a un leitmotiv qui se dégage, on commence à mieux comprendre le profil du traducteur.
Sinon faut arrêter d'écouter Metallica pendant le boulot.

Phoenix Spirit ---> MétemPsy 
Wut ?
MT... Métem... il s'essaie au verlan pour que ça fasse encore plus cool, parce que l'objet est encore plus fort ? Je crois surtout que c'était le traîtement psychosomatique qui était encore plus fort.

Mog's Amulet ---> Kikkou Mania
Les moogles sont des kikoo même qu'ils font des duckfaces sur instagram.

Steel Pipe ---> Samâdhi
Comment transformer une stupide barre de fer bien trop vulgaire au goût du traducteur, en un concept hindouiste raffiné. Ou alors Sam c'est le nom de son psy.

Moon Curtain ---> Pied de biche 
Euh... hein ? Bon on reprend tout, finalement les concepts raffinés c'est pour les tapettes, vive les pieds de biche.

Glow Curtain ---> Tasmania
J'en connais un qui a trop regardé les looney tunes. Aaarg-pfrr-pffrr (maintenant il faut arrêter de se les enfiler les taz).

Accelerator ---> Speedy
Ah ok, ils ont vraiment osé faire un running-gag là-dessus ? Vivement l'objet Grominet.


Samantha Soul ---> Sacrum
Samantha Soul > Samantha Fox > cul > os du cul > sacrum, logique !

Silver Mail ---> Vierge/Epître (2)
Épître je veux bien, mais "Vierge" ? Et pourquoi numéro 2 ? Il y a même pas de numéro 1.

Gold Armor ---> Armure d'or
Diamond Armor ---> Cuirasse
Mais mais... qu'est-ce qui s'est passé, ça démarrait bien !?
C'est vrai que cuirasse ça fait plus précieux qu'armure en or (à condition que toutes les cuirasses qu'on a soient systématiquement en diamant).

Strength Love ---> Vitamine
Comme c'est mignon, le traducteur croit que les petites pilules roses que lui donne son psy pour les vitamines sont des pilules d'amour.

Power Wrist ---> Sagou 
Hyper Wrist ---> Sagette
Sagou et Sagette sont sur un bateau, ils ont un fils comment se prénomme-t-il ? Sagat.

Strange Vision ---> Sagaie
Ah bah non, c'est Sagaie, suis-je bête. (quoique, pour le bateau ça serait plutôt pagaie)


Rune Armlet ---> Obole
La fameuse coupe obole.

Circlet ---> Garcinord 
Bon, un circlet c'est quoi, ça doit encore être un bordel magique ou je sais pas quoi. Magique > Garcimore et puis... tiens cette vidéo de mozinor qui passe en fond c'est rigolo, je vais mettre Garcinord.

Hypno Crown ---> Merlin 
Royal Crown ---> Magax
Ah oui d'accord, il y a un leitmotiv. Heureusement qu'il y avait pas une autre couronne dans le jeu original sinon il l'aurait appelée Patrick Sébastien.


Monk's Code ---> Réactor
Qui dit code (moral) du moine (bouddhiste) dit euh... chauve.
Qui dit chauve dit euh... chauve-qui-peut.
Qui dit chauve-qui-peut dit euh... vite.
Qui dit vite dit euh... réactor.
Makes sense. Putain c'est de la bonne ces pilules de l'amour, je vais m'en fumer une autre tiens.

Knight's Code ---> Protector 
Doc's Code ---> Pasteur
Ah y'a encore un schéma qui se dégage. Et le prochain c'est "Prince Code" alors je vais l'appeler Musclor.

Hundred Needles ---> Manivelle 
??????????????????????????????????
Et moi pendant ce temps-lààà, je me piquais le bras par centaineuh...

Three Stars ---> Trilogie
Three Stars > Star wars > trilogie. Voilà une affaire rondement menée mon cher Watson.

Ribbon ---> Freud
Ribbon, Sigmund, avouez quand même que ça rime un peu.
Sinon le psy devrait pas autant parler de ses lectures à ses patients, sait-on jamais si l'un d'entre eux va pas faire des traductions sous antidépresseurs en réutilisant les noms qu'il a entendus.


Shotgun Ammo ---> Mitra-balles
Raté, un shotgun ne mitraille pas des masses en général.

Dark Ammo ---> Dark balles 
gg la trad française, dark trou de balle.

Fire Ammo ---> Balles foudre
Caramba, encore raté !

Healing Water ---> Onde bénite
Ah merde, je voudrais bien mettre "Eau bénite" mais j'avais déjà traduit "Holy Water" par "Eau bénite", qu'est-ce que je fais ? C'est le mot "healing" qui change cette fois, alors euh je vais changer le mot "water" par un truc qui a rien à voir.

Sharp Spike ---> 9 inch nail 
Ça devait être le CD que le traducteur avait sous la main pour effriter son shit à ce moment-là.

Mesmerize Blade ---> Corne
Ou un CD de Korn parfois quand il retrouvait plus le premier.

Screw ---> Enclume
(screw c'est une vis) Experts en bricolage bonsoir.

Vampire Fang ---> Sanguine
Mais traducteur, pourquoi êtes-vous aussi mauvais ? - PARSKEU !


Fury Fragment ---> EuFurysant
Raymond Devos sors de ce corps.

Spider Web ---> U-Boat 
wait wut ?
Euh, araignée > crade > rouille > bateau. Ah oui d'accord.

Curse Spike ---> Weirdo 
(weirdo c'est un mec bizarre) Spike > chien de Tom & Jerry > oh puis merde j'abandonne.

Black Hole ---> Gen-X 
Trou noir > Frères Bogdanov > Temps X > Génération X. Finalement avec la pratique on commence à s'y faire.

Mystery Fluid ---> House
Euh... euh... ???... Mystery fluid > drogues dures > acid > musique house.

Whisper ---> Rhône
Dixit le bord d'étiquette de la bouteille de Côtes du Rhône que le traducteur avait sous les yeux quand il était écroulé sous le bureau comme un sac.

Barrier ---> Vierge (3)
Ok je vois, le traducteur est obsédé par le mot vierge (je veux pas savoir pourquoi) et pour d'obscures raisons il veut le caser sur des trucs qui ont rien à voir, alors il fout des "Vierge (2)" et des "Vierge (3)" partout, même si les objets/sorts originaux ont rien à voir entre eux.

C'est pas moi qui le dis

Dark Matter ---> H-Espace
Ctrl-F, Alt-F4, maintenant H-Espace. J'ai essayé H-Espace ça fait rien, donc dark matter, néant. Oui quelque part ça se tient.

Red Fang ---> Molaire 
Croc, molaire, le diplôme de dentiste c'est pas pour aujourd'hui.

Dragon Fin ---> Shark
Je paierais cher pour voir un dragon qui a des requins en guise d'ailerons.

Girl Next Door ---> Comtesse Cochon
Ça c'est de l'adaptation ! (à moins que ça ait encore un rapport avec sa rancoeur envers sa voisine Fatima et son association avec le cochon)

Solomon Ring ---> Bague du chef
Je savais pas que le roi Salomon était cuistot.

Magical Lamp ---> Aladore
Aladdin c'est copyrighté par Disney, alors appelons ça Alador comme dans Musclor pour rendre ça plus cool (je suis étonné qu'il ait pas mis Aladux).

Weapons Mon Apr ---> F.F.F. Avr
Quand les magazines sur les armes deviennent des magazines de foot.


NOMS DE SORTS, D'ATTAQUES, D'ARMES :


Demi ---> Quart
Les maths pour les nuls, première page.

Protect ---> Carapace 
Shell ---> Blindage
Raté, c'est plutôt Shell qui serait une carapace (turtle shell), et blindage qui correspondrait plus à de la défense physique. Mais on inverse les deux parce que yolo.

Protect Stone ---> Roc carapace
Shell Stone ---> Roc cosse 
Bon c'est toujours inversé mais au moins, ça suit la même logique, avec Carapace pour... Hé mais pourquoi il a mis "cosse" au lieu de blindage là ? C'est pas un problème de nombre de caractères vu qu'il a pu mettre "carapace" juste au-dessus...

Turtle Shell ---> Coquille
FFUUUUUU

Float ---> Décubitus
Il était en train de lire Cubitus la BD avec l'ours blanc et puis voilà, Décubitus.

Slow ---> Somni
C'est bien, comme ça on va pas du tout confondre avec la magie de sommeil.


Draw ---> Voler
Mouais celui-là est pas trop pire, mais "puiser" aurait été plus approprié, voler étant déjà une compétence récurrente des Final Fantasy pour voler des items aux ennemis.

Recover ---> Arnica
Mouais, arnica c'est une plante qui a un effet bénéfique sur l'arthrose mais par contre faut éviter de les fumer.

Med Data ---> Schweitzer 
Il est minuit, docteur Schweitzer (c'est l'heure de prendre la ptite pilule rose).

Initiative ---> Genki
Initiative > on commence le combat en premier > tout va bien > genki. Oui le traducteur devait sûrement faire sa première semaine de japonais aussi (dans la VO japonaise de FF8 c'est juste "attaque préventive").

Haggle ---> Souk
Sell-High ---> Sentier
La vie de ma mère ! Bientôt le 13e arrondissement pour acheter du riz.

ST Med-RF ---> Créa-Mgi-Ana 
(ST Med-RF c'est "Status Medecine Refine" pour transformer les objets droppés par les ennemis en objets qui soignent les statuts anormaux) Dans le reste du jeu ils ont toujours traduit "status" par "Mental", et là d'un seul coup c'est "Ana"... comme quoi, magie anale ?


Rough Divide ---> Lamineur 
Il y a comme un bémol...

Blue Magic ---> Initiation
Quistis est perpétuellement en mode débutant semble-t-il.
Peut-être : blue > c'est une bleue > débutante > initiation.

Laser Eye ---> Fovéa 
Fovéa, le produit anti-rides pour vos fauves.

Lv? Death ---> Freak
C'est bien, on perd pas du tout le sens. Mais je pense que le traducteur pensait plus au freak qu'il allait se faire avec cette traduction torchée plutôt qu'à quelconque sort de mort.

White Wind ---> Mistral 
Mistral perdant.

Mighty Guard ---> Mother
La mère du traducteur devait être euh... une garde costaude, je ne vois pas d'autre explication.

Meteor Strike ---> Apesanteur
Quand on pense à Isaac Newton et à la pomme qui tombe sur sa tête, ça fait tout son sens.

Different Beat ---> Trapèze
J'en peux plus de tout ce cirque.

Full Cure ---> Joobu
Japonais, semaine 2.
Après "genki desu ka / comment ça va", "daijôbu / oui je vais bien". Bon il prend son temps mais allez pas me le brusquer, après il doit encore commencer l'anglais (dans la VO japonaise de FF8 c'est full cure aussi).

Angelo Cannon ---> Angel Laïka
Angelo Rush ---> Angel Dingo
Ah oui d'accord, tous les noms de chiens connus vont y passer. Vivement Angel Pif.


Shot ---> Buffalo Drill
Je sais dans quel restau le traducteur a bouffé la veille maintenant.

Scattered Shot ---> Fluxion
Le traducteur pensait très fort à son aspirine qu'il devait aller chercher dans son armoire à pharmacie plus loin.

Dark Shot ---> Fracas
Et visiblement en allant la chercher il a renversé un meuble ou quelque chose.

Canister Shot ---> Barbacane 
Mélange entre Barbatruc et Francis Cabrel, même moi j'aurais pas osé.

Flame Saber ---> Sabreur
Sabreur c'est la personne qui tient le sabre, c'est ballot.

Twin Lance ---> Katana 
Punishment ---> Kendo
Alors là il se lâche, il a vu les 7 samurai hier soir et il en peut plus. Sauf que les lames en question ressemblent plusse à tout ce que tu veux (y compris la casserole dans ma cuisine) qu'à des katana malheureusement.

Chain Whip ---> Gibet
Parce qu'un fouet en chaîne ressemble à un lieu de pendaison, quand on regarde de loin en plissant les yeux.

Slaying Tail ---> Totally S.M. 
Le traducteur a retrouvé les cassettes vidéo secrètes de pépé dans son grenier. C'était donc ça cette histoire d'initiation.

Save the Queen ---> Smiley 
Je, euh...


Crescent Wish ---> Islam Star
Comme tu y vas, l'arme concernée a un croissant de lune et une étoile (on lui concédera bien ça) comme ornements, mais il y a plutôt un rapport avec la nuit avant d'avoir un rapport avec l'Islam tu crois pas ? (si c'est encore lié à sa voisine je veux pas le savoir)

Cardinal ---> Ptérodactyle
Mais oui mais bien sûr, et la marmotte dans tout ça ?

Shooting Star ---> Tronçonneur
Qui n'est pas sans rappeler la manière dont a été faite la traduction.

Valiant ---> W.W.West 
Oh il y aurait bien eu un certain film pourri avec Will Smith qui venait de sortir.

Ulysses ---> Roosevelt
À quand Athéna transformée en Staline ?

Grumpf, maman pourkoua tu ma rattéééé

Pour la petite histoire, je me souviens que moi et mon pote on avait essayé l'objet déclenchant le combat contre Nosferatu (Diablos en anglais et japonais) à peine sortis de la BGU (c'est à dire le plus tôt possible qu'on puisse le faire dans le jeu) sans savoir ce que c'était. Résultat on a fait un combat d'une heure où on s'est battu pour nos vies et où on a cramé tous nos items.
Du coup pour le rentabiliser on a utilisé la capacité no-combat dès qu'on l'a eue jusqu'à la fin du jeu, et on a dû louper des tonnes d'ennemis mal traduits.

Alors pour le combat de fin j'ai littéralement passé des heures dessus à essayer de survivre comme un dératé en faisant moins de 30 de dommage à chaque coup, un miracle que je sois arrivé à la dernière forme. Je comptais aller au cinéma le soir, donc avec mon frère on avait auparavant prévu qu'une fois l'heure du cinoche arrivé, il pourrait avoir la console pour lui toute la soirée.
Mais après tous ces efforts monstrueux pour survivre dans le jeu, hors de question d'éteindre comme ça. Donc j'ai été voir mon frère et je l'ai supplié de pas toucher à la console, de la laisser sur pause toute la soirée (sûrement en échange de quelque autre chose ou service dont je me souviens plus). Il a bien voulu (sûrement parce que je lui avais déballé ça comme si ma vie en dépendait xD), j'ai été super à la bourre au ciné (et un peu remonté aussi)... mais quand je suis revenu, génialz 😃, la console était toujours sur pause.
J'ai donc repris, et 15 secondes plus tard je suis mort. 👾


[PS : attention, le passage qui suit provient d'un post troll que j'avais fait en 2011 histoire de créer un peu de remous et de dramas pseudo-humoristiques sur mon forum nouvellement créé (ça a un peu marché 💀). Le fond provient d'une vraie part de ressenti personnel mais c'est extrêmement exagéré ici, avec moultes provocations gratuites]

Sinon mon ressenti sur le jeu lors de sa sortie était assez tiède. Quand j'ai vu le trailer/intro de FF8 sur un disque de démo PS1 en 1999 (après avoir déjà terminé le 7), je me suis dit waw ça va déchirer sa reum, genre ils sont tous les deux en haut d'un plateau montagneux en train de mener un ultime combat, comme si par exemple je sais pas moi il y avait eu auparavant une course entre les deux rivaux pour trouver un coffre-fort contenant 1 million de dollars tombé d'un avion de la Brink's en plein milieu de la chaîne de montagne même que pendant leur périple ils se seraient fait des crasses, des diversions, des feintes etoo.
Mais non au lieu de ça, quand on commence enfin le jeu, on contrôle un émo tout droit sorti d'Hélène et les garçons dans une high-school gnangnan comme dans 99,99999999998% des manga pourraves pour mous du gland sur fond de musique qui ferait pâlir de jalousie Léa passion poney et autres Jeanne et Serge via abus de shôjo et de guimauve de merde.

Ensuite on apprend que cette école apprend à FER LA GUÈRR, car oui la guèrr c'est trop d4rk pour les fans de moé-gnangnan qui collectionnent les peluches à + de 20 ans. Sauf qu'évidemment ça sonne complètement faux et superficiel parce que la seule raison pour laquelle ils ont eu envie de rajouter ce thème c'est parce que quand ça fait blam kaboum c'est trop grave cool rebelz qu'a tro la classe genre le mec il retombe sur ses pieds en faisant la pose avec sa mèche qui flotte devant son oeil avec un regard trop darkméchant tavu.

Et c'est sur ce point que j'aimerais insister. On peut sentir qu'il y a eu une rupture progressive entre les générations au Japon pendant cette période, je me rappelle qu'on voyait à la télévision des reportages qui montraient cette nouvelle génération qui, quand on les interrogeait sur Hiroshima et Nagasaki, répondaient qu'ils s'en battaient les couilles et qu'ils en avaient marre que les vieux leur rabâchent les oreilles avec ça. Celles d'avant avaient encore cette hantise (voire ce fantasme) sur le sujet, une certaine préoccupation un poil plus répandue envers la sociétay, son passé, son devenir, enfin quelque chose quoi.
Et là on est passé à une génération de jeunes japonais qui ont grandi dans une société de surconsommation, encerclés par les affiches de pub fluos, les machines de foire kikoo clignotant de partout et les peluches avec des gros noeils qui ressemblent à rien, faisant office d'énormes oeillères sur le reste du monde qui ne tourne plus que pour eux et accessoirement office de cocon tapissé de soie et de coton pour que leur fragile cul puisse s'habituer aux futures douceurs de la sodomie cérébrale qu'ils subiront tout au long de leur triste vie. Tu m'étonnes qu'il s'en branlent de la bombe H ceux-là (ah oui, j'ai oublié de dire que c'est aussi le phénomène qu'on a pu également constater quelques temps plus tard dans nos vertes prairies en fortes proportions).

Alors quand ces daubes sur pattes veulent créer des persos ça pue la superficialité, à commencer par l'hétérogénéité des éléments accumulés sur leurs personnages de merde, que ce soit au niveau du design vestimentaire (et vas-y que je te rajoute un tatouage trop cool que j'ai pompé ici, puis un bracelet trop classe que j'ai pompé là, et puis on prend cette coupe de cheveux rocambolesque qui parait trop crédible sur ce qui est censé être un guerrier pur et dur qui a baroudé partout, tout droit décalquée de là-bas mais que je vais quand même changer la couleur parce que faut pas abuser on leur doit rien à ces instigateurs involontaires donc y'a pas de raison à ce qu'on leur fasse de la pub, puis allez on va rajouter un bandana avec des flaymz trokool dessus autour de la cuisse par-dessus la pièce-montée qui n'est évidemment qu'un gigantesque amas de fiente au final), ou que ce soit dans le caractère du personnage (ah ouais et puis on va le faire avoir horreur des parapluies bleues, on va inventer un truc de son passé avec ça et ça sera trop dark, et le faire adorer les diabolos en marbre, comme ça il aura trop de KARACTERR OLOL).
Et voilà, ça donne des personnages stéréotypés genre Selphie la grosse gnangnan de service, Zell le golmon ou Irvin le cowboy qui ressemble à rien que même Marty McFly quand il arrive au Far West avec ses fringues roses fluos il a plus de gueule à côté. Est-ce que je dois m'étendre sur la qualité des relations entre les personnages ? Finalement il vaut mieux pas.


Bref, tout ça pour dire que c'est exactement ça qu'on ressent quand on passe des précédents FF à ce 8ème opus et suivants (même s'il y avait déjà des signes avant-coureurs dans le 7). Avant il y avait des fictions comme Akira, Ghost in the Shell, et là maintenant on a le droit à des fictions en plastoc avec des persos en plastoc et des sentiments en plastoc. Même dans le 7 il y avait encore un minimum d'homogénéité chez les persos qui, même si visuellement ils paraîtront moins artificiellement fournis pour l'oeil non-avisé, l'étaient en fait beaucoup plus que ses successeurs en pièces montées de caca pas bon. Ouais Barret c'était un stéréotype à la Barracuda/gros boeuf au grand coeur machin mais putain quand la Shinra massacre tous ses potes et qu'il continuait à se battre, on était avec lui quoi. Irvin, Selphie, Squall ou Seifer on a qu'une seule hâte c'est que leur matriarche Edea vienne leur coller une grande tarte.


Et puis est-ce que je vous ai parlé de l'histoire qui devient de plus en plus bidon et débile au fur et à mesure qu'on approche de la fin du 8 ? De tous les trucs fermés dans le dernier CD qui fait qu'on n'a plus qu'accès qu'à leur world-map moche qui lague qui n'est constituée que d'immondes plaines arides mal faites à 90%, commettant alors un viol caractérisé sur toutes les règles de bienfaisance les plus fondamentales de tout J-RPG qui se respecte, alors qu'ils avaient 4 CD pour nous pondre un temps de jeu qui se révèle finalement encore bien plus court que celui de son prédécesseur ?
Même pas un effort pour changer le sprite d'une ou deux villes pour les rendre par exemple en ruine (si on reste sur l'idée de la map-monde du futur) et de juste au moins mettre un texte genre "il y a 15 ans le Lunatic Pandora a fini par se crasher sur cette ville gnagna car pendant la période de guerre où les sorcières avaient divisé le monde avec leurs clans se livrant à une terrible guerre de territoire gnagnagna" ou que sais-je.

Alors le continent à ma droite c'est 90% de désert blanc rocailleux plat et moche,
le continent à ma gauche c'est 80% de désert marron-rougeâtre plat et moche,
et le contient au sud c'est la même chose mais en 10 fois pire, en encore plus marron plat et moche.
Et on a bien le temps de les apprécier quand on se déplace avec notre vaisseau rouge supersonique du futur
qui avance aussi vite qu'une mémé lépreuse qui pousse un caddie.

Est-ce que je vous ai parlé de son pauvre mini-jeu de cartes ultra-pourrave à en chier des scuds sur des mamies constipées (et pourtant c'est pas faute d'y avoir passé un temps fou pour finir le jeu à 100%), soit accessoirement à peu près 20 fois moins de mini-jeux que son prédécesseur qui avait même pas le quart de son budget ?

Et puis la qualité de la musique de combat ? Mais merde, la musique de combat c'est celle qu'on va entendre 3 trillions de quadrilliards de fois dans le jeu et plus si affinités si on no-life comme un porc sur le 100%, alors normalement y'a intérêt qu'elle ait un minimum de gueule.. Et là putain on a de la vieille soupe molle du slip, on attend le moment où que ça va s'enflammer et ça vient jamais, après on entend des cuivres à la Dallas / générique de feuilleton américain avec des saxos et ensuite rien, ça reprend la boucle.
On dirait une version mal mâchouillée et pataude de celle de FF7 sur laquelle ils auraient déversé un réservoir d'acide sur la gueule comme le méchant dans la fin de Robocop (référence qui tue), et que maintenant elle est là à se traîner en perdant ses lambeaux et en s'accrochant à toi en t'implorant de l'aide.


Et le système ? ZOMG, c'est quoi ce délire... ok dans quasiment tous les FF ils ont toujours voulu innover, et ce dès Final Fantasy II, ça faisait partie de leur image de fabrique (surtout comparé au concurrent), y'avait déjà des trucs un peu limite niveau équilibre/efficacité/plaisir de jeu dans par exemple FF6, mais là c'est le ponpon... c'est instable, l'ensemble ne boucle pas harmonieusement pour former une logique qui se tient à peu près, c'est pas intuitif... Non mais attends, à chaque fois que tu utilises une magie, ça bouffe un exemplaire comme si c'était un putain d'item, normalement les magies il faut encourager son utilisation pour éviter que le joueur enchaîne les coups armés et trouve le jeu chiant...
Et là en plus, si tant est que le joueur ait attribué cette magie à une de ses caractéristiques, à chaque fois qu'il va utiliser un exemplaire il va baisser les statistiques de son perso, et pour longtemps vu que les magies il me semble pas me rappeler qu'on pouvait les acheter en magasin, il fallait trouver des putains de fontaines ou perdre son temps à aller détrousser des streums exprès pendant des heures de farming pourris à se coltiner leur musique qui continue de se dissoudre lentement sous l'acide.
Original comme système certes mais le joueur il est pas près d'oser utiliser ses magies avec ces conneries.
Et je parle même pas du salaire/rang qui baissait systématiquement dès que t'avais le malheur d'être en train de faire autre chose que des combats (cutscenes, jeu de carte pourri...) et qui devenait ta hantise et ton pire cauchemar à chaque minute du jeu, niveau gameplay bancal ça se pose là.

[PS : fin du passage troll. Sinon j'avais quand même trouvé des choses positives dans ce jeu, encore heureux vu que j'avais passé plus de 200 heures desssus à l'époque en mode completionist. Certaines musiques sont bien cools, certains passages sont marrants (FF7 était tout aussi voire plus marrant mais la traduction française de l'époque a complètement réduit tout ça en charpie), Edea était trop bad-ass dans les cutscenes de Deling City et la fin m'avait quand même tiré une larmichette.
Mais il reste quand même l'histoire qui a du mal à tenir debout, des détails sur le voyage temporel en mode ta-gueule-c'est-magique (je croyais que la distorsion temporelle était l'ultime danger à éviter/combattre et allait causer la mort de tout le monde moi, pourquoi et comment ils utilisent ça pour voyager dans le futur sans que ça les tue, et pourquoi les gens de notre équipe seraient les seuls à y survivre spécifiquement ?) et le plan final et explication du docteur Odine (oh tiens c'est devenu Dr Geyser en français 👹) arrive à un gros couac dans son raisonnement à un moment ; le mécanisme de la prison du désert il y a comme un petit problème de gravité, et j'en passe]